COMITE BRETAGNE-GALICE
Kevredigezh Breizh-Galiza
Asociación Bretaña - Galicia
Bulletin N° 7 – Novembre 2010
Siège : mairie de Mur de Bretagne – 22530.
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Bulletin N° 7 – Novembre 2010
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Adresse postale : 3 Rue Yves de Kerguélén – 56000 Vannes. Téléphone : 02.97.40.72.40.
Site : http://www.bretagne-galice.com/m/m/ Bulletin-blog : http://bretagnegalice.blogspot.com/.com/
Courriel : bretagne.galimailto:bretagne.galice@gmail.com
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LE CHEMIN PLUS COURT VERS LA GALICE :
LA LIGNE SAINT-NAZAIRE-GIJON ENFIN INAUGUREE:
Nous l'attendions depuis près de dix ans ! La voici réalité, du moins en partie, puisque l'autoroute de la mer ne compte encore qu'un tronçon: Saint-Nazaire-Gijon. Espérons qu'elle connaitra le succès et que les chainons manquant la complèteront rapidement.
Hubert Chemereau, membre de l'Institut Culturel de Bretagne a participé au voyage inaugural. Voici des extraits de ses impressions que l'on peut consulter en totalité sur le site de l'ABP :
« Cette autoroute de la mer, qui n'est encore qu'une route départementale par la modestie de son trafic, monte progressivement en puissance depuis son ouverture le 8 septembre dernier. Cette nouvelle ligne est une belle opportunité pour renouer avec les liens maritimes entre la Bretagne et la côte cantabrique qui furent si importants au Moyen Âge à l'apogée de l'État breton et au moment de la Révolution Industrielle. Saint-Nazaire a eu aussi des liens particuliers avec Gijón à la grande époque de la Compagnie Générale Transatlantique. Jusqu'en 1940 les paquebots qui partaient du grand port breton pour La Havane et Vera Cruz faisaient escale à Santander, Gijón et La Corogne pour capter la clientèle espagnole.
Le 8 septembre 2010 pour le voyage inaugural il n'y avait que 46 passagers à embarquer sur le Norman Bridge de la Compagnie Louis-Dreyfus. C'est un chauffeur galicien qui a été le dernier à embarquer au volant de son camion en provenance de Cork avec un chargement de poisson pour Vigo. Le Norman Bridge larguait les amarres à 21 h 43. Des journalistes asturiens de La Nueva España et de El Comercio étaient du voyage pour couvrir ce moment historique. À l'arrivée à Gijón il n'y avait pas moins de 3 télévisions et plusieurs radios pour accueillir, en compagnie des responsables du port asturien, les passagers en provenance de Saint-Nazaire.
Il reste maintenant un important travail de sensibilisation des milieux du transport routier pour les convaincre d'utiliser la voie maritime pour relier le Nord-Ouest de l'Europe à la péninsule ibérique. L'objectif des autorités européennes qui subventionnent cette autoroute de la mer étant de capter 3 à 5 % du trafic routier. Après 8 jours de fonctionnement, les transporteurs ibériques semblent plus enthousiastes que leurs homologues français. Cette impression étant confirmée par les responsables politiques et économiques de la principauté d'Asturies. Les particuliers quant à eux sont conquis par cette opportunité de relier la côte cantabrique à la Bretagne et à l'ouest français. Il faut dire que les prix de lancement sont très compétitifs: 99 euros pour un aller pour une voiture et une cabine pour deux passagers.
Pour le moment 3 allers-retours sont proposés par semaine: départ de Saint-Nazaire le lundi, mercredi et samedi. La durée du voyage est de 14 h. Les installations de ce navire construit en 1998 sont très satisfaisantes. Le personnel très serviable communique facilement en français, anglais et espagnol. Le 14 septembre au soir pour le 3e départ du port de Gijón, le nombre de camions et de voitures particulières était en nette progression. Même si on est encore très loin des objectifs affichés, les Asturiens restent très confiants dans l'avenir de ce mode de transport, parlant même d'un projet entre Gijón et Cork. En plus de l'ABP il y avait aussi un journaliste de Presse-Océan pour couvrir ce 3e voyage entre Gijón et Saint-Nazaire ».
Hubert Chémereau ■
LA LIGNE SAINT-NAZAIRE-GIJON ENFIN INAUGUREE:
Nous l'attendions depuis près de dix ans ! La voici réalité, du moins en partie, puisque l'autoroute de la mer ne compte encore qu'un tronçon: Saint-Nazaire-Gijon. Espérons qu'elle connaitra le succès et que les chainons manquant la complèteront rapidement.
Hubert Chemereau, membre de l'Institut Culturel de Bretagne a participé au voyage inaugural. Voici des extraits de ses impressions que l'on peut consulter en totalité sur le site de l'ABP :
« Cette autoroute de la mer, qui n'est encore qu'une route départementale par la modestie de son trafic, monte progressivement en puissance depuis son ouverture le 8 septembre dernier. Cette nouvelle ligne est une belle opportunité pour renouer avec les liens maritimes entre la Bretagne et la côte cantabrique qui furent si importants au Moyen Âge à l'apogée de l'État breton et au moment de la Révolution Industrielle. Saint-Nazaire a eu aussi des liens particuliers avec Gijón à la grande époque de la Compagnie Générale Transatlantique. Jusqu'en 1940 les paquebots qui partaient du grand port breton pour La Havane et Vera Cruz faisaient escale à Santander, Gijón et La Corogne pour capter la clientèle espagnole.
Le 8 septembre 2010 pour le voyage inaugural il n'y avait que 46 passagers à embarquer sur le Norman Bridge de la Compagnie Louis-Dreyfus. C'est un chauffeur galicien qui a été le dernier à embarquer au volant de son camion en provenance de Cork avec un chargement de poisson pour Vigo. Le Norman Bridge larguait les amarres à 21 h 43. Des journalistes asturiens de La Nueva España et de El Comercio étaient du voyage pour couvrir ce moment historique. À l'arrivée à Gijón il n'y avait pas moins de 3 télévisions et plusieurs radios pour accueillir, en compagnie des responsables du port asturien, les passagers en provenance de Saint-Nazaire.
Il reste maintenant un important travail de sensibilisation des milieux du transport routier pour les convaincre d'utiliser la voie maritime pour relier le Nord-Ouest de l'Europe à la péninsule ibérique. L'objectif des autorités européennes qui subventionnent cette autoroute de la mer étant de capter 3 à 5 % du trafic routier. Après 8 jours de fonctionnement, les transporteurs ibériques semblent plus enthousiastes que leurs homologues français. Cette impression étant confirmée par les responsables politiques et économiques de la principauté d'Asturies. Les particuliers quant à eux sont conquis par cette opportunité de relier la côte cantabrique à la Bretagne et à l'ouest français. Il faut dire que les prix de lancement sont très compétitifs: 99 euros pour un aller pour une voiture et une cabine pour deux passagers.
Pour le moment 3 allers-retours sont proposés par semaine: départ de Saint-Nazaire le lundi, mercredi et samedi. La durée du voyage est de 14 h. Les installations de ce navire construit en 1998 sont très satisfaisantes. Le personnel très serviable communique facilement en français, anglais et espagnol. Le 14 septembre au soir pour le 3e départ du port de Gijón, le nombre de camions et de voitures particulières était en nette progression. Même si on est encore très loin des objectifs affichés, les Asturiens restent très confiants dans l'avenir de ce mode de transport, parlant même d'un projet entre Gijón et Cork. En plus de l'ABP il y avait aussi un journaliste de Presse-Océan pour couvrir ce 3e voyage entre Gijón et Saint-Nazaire ».
Hubert Chémereau ■
Hervé Lossec a un parcours athypique: fils d'agriculteurs léonards, employé de banque dans sa jeunesse, il devient artisan avant d'effectuer à 50 ans un sacré virage qui le conduit sur les bancs de la fac de Brest pour y étudier le breton. Et il découvre les bretonnismes, tournures particulières parfois surprenantes si l'on traduit mot à mot. Ce qui est vrai des gallicismes ou anglicismes.
Parfaitement bilingue, Hervé Lossec a publié de nombreux articles et ouvrages dont un roman policier, donné de nombreuses conférences. « Apprenez le breton ou réapprenez-le pour améliorer votre français » dit-il en plaisantant.
Son dernier ouvrage auquel a participé notre ami Claude Le Menn « Les bretonnismes » est publié chez Skol Vreizh et illustré par Nono. 9,50 €.
Dans le cadre de la cinquième édition d'un « Automne autrement » organisé par André Arhuero dans le Pays d'Auray, le nouveau centre culturel Tarraqué de Carnac recevait Yvon Boëlle et Patrick Huchet afin d'y présenter leur nouvel ouvrage « Nouveaux chemins de Compostelle en terres d'Espagne ». Devant une centaine de personnes, les auteurs -rejoints par Pierre Joubin et des animateurs de l'Association Bretonne des Amis de Saint Jacques- ont commenté un magnifique diaporama avant de répondre aux question du public et dédicacer leurs publications.Parfaitement bilingue, Hervé Lossec a publié de nombreux articles et ouvrages dont un roman policier, donné de nombreuses conférences. « Apprenez le breton ou réapprenez-le pour améliorer votre français » dit-il en plaisantant.
Son dernier ouvrage auquel a participé notre ami Claude Le Menn « Les bretonnismes » est publié chez Skol Vreizh et illustré par Nono. 9,50 €.
UN CAMINO SOLIDAIRE:
L'année jacquaire a été le motif de nombreuses initiatives en Galice comme celle de la Coordination des 50 ONG qui veulent obtenir la signature d'un Pacte Galicien contre la Pauvreté. Pour sensibiliser les responsables politiques et faire en sorte que des mesures efficaces soient prises pour qu'au moins 0,7% du budget de la Xunta soit consacré, elles ont eu l'idée d'une marche sur la partie galicienne du Camino Francés partant le 11 octobre de Sarria pour relier Saint Jacques de Compostelle le 16 en 6 étapes passant par Portomarin, Palas de Rei, Arzua, O Pino. La dernière étape les a conduits dans le grand salon du palais Fonseca de l'Université ou a eu lieu la signature du Pacte par les représentants des partis siégeant au Parlement de Galice. Les initiateurs soulignent que dans le même temps le budget 2011 en matière de lutte contre la pauvreté connaitra des coupes conséquentes …L'initiative a reçu le soutien des maires des communes traversées; diverses animations ont été organisées tout au long du parcours. Ainsi les élèves du collège La Asuncion de Sarria ont réalisé une fresque murale. Contact : http://caminhopolopacto.wordpress.com/
L'année jacquaire a été le motif de nombreuses initiatives en Galice comme celle de la Coordination des 50 ONG qui veulent obtenir la signature d'un Pacte Galicien contre la Pauvreté. Pour sensibiliser les responsables politiques et faire en sorte que des mesures efficaces soient prises pour qu'au moins 0,7% du budget de la Xunta soit consacré, elles ont eu l'idée d'une marche sur la partie galicienne du Camino Francés partant le 11 octobre de Sarria pour relier Saint Jacques de Compostelle le 16 en 6 étapes passant par Portomarin, Palas de Rei, Arzua, O Pino. La dernière étape les a conduits dans le grand salon du palais Fonseca de l'Université ou a eu lieu la signature du Pacte par les représentants des partis siégeant au Parlement de Galice. Les initiateurs soulignent que dans le même temps le budget 2011 en matière de lutte contre la pauvreté connaitra des coupes conséquentes …L'initiative a reçu le soutien des maires des communes traversées; diverses animations ont été organisées tout au long du parcours. Ainsi les élèves du collège La Asuncion de Sarria ont réalisé une fresque murale. Contact : http://caminhopolopacto.wordpress.com/
La Journée mondiale contre le cancer du sein qui frappe plus de 90.000 espagnoles chaque année, s'est déroulé également en Espagne et notamment en Galice. Pas de grandes concentrations sportives à notre connaissance mais une sensibilisation patrimoniales puisque ce sont les plus beaux monuments qui ont été mis à contribution tels la Giralda à séville, las Cybeles à Madrid et les murailles d'Avila.
Ainsi la Tour d'Hercule a été illuminée en rose mais c'est la Muraille de Lugo qui a retenu l'attention. Un immense ruban rose l'a entourée tout au long de ses 2800 mètres. Ce fut le ruban le plus long du monde inauguré par les autorités locales en présence du maire José López Orozco et des représentant du journal « El Progreso » initiateur de l'opération.
LA VIE DES JUMELAGES ….
Après les échanges de l'été, les relations ont pris leurs quartiers d'automne. Ce qui n'empêche pas notre ami Philippe Le Goff de poursuivre son travail d'ambassadeur des communes bretonnes auprès des collectivités galiciennes.
Concarneau-Burela: Philippe nous indique avoir rencontré à plusieurs reprises le maire de Burela, Monsieur Alfredo Llano, notament à la Fête du Thon (Feiro do Bonito) début août. Sur notre photo: de gauche à droite: Alfredo Llano maire de Burela, un pêcheur, Herminia Pernas professeur d'histoire, Philippe Le Goff, le Patròn Maior de la Cofradìa de Burela Basilio Otero et un pêcheur. Les choses se présentent bien, une délégation de Concarneau est invitée en Galice et pourrait y aller courant novembre et à Burela,
les associations locales invitées par la mairie à une réunion préparatoire au jumelage ont manifesté leur accord comme l'indique cet article de La Voz de Galicia que nous a envoyé Philippe :
les associations locales invitées par la mairie à une réunion préparatoire au jumelage ont manifesté leur accord comme l'indique cet article de La Voz de Galicia que nous a envoyé Philippe :
Asociaciones y colectivos locales, convocados por la alcaldía, están de acuerdo.
"El Concello de Burela quiere hermanarse con la villa pesquera de Concarneau, en la Bretaña francesa, que también lidera en su franja costera las capturas de atún. Concarneau tiene, por tanto, unas características similares a Burela, tal como resumía ayer el alcalde burelense, Alfredo Llano. El regidor se reunió con asociaciones y colectivos burelenses, a los que invitó para conocer su opinión sobre este posible hermanamiento, y todos se mostraron partidarios del mismo, tal como indicaba el propio Llano ayer a este diario.
«Vai vir unha delegación de Concarneau a visitarnos a Burela en novembro previsiblemente, e aí xa falaremos con eles a ver qué cren máis convinte, un irmanamento ou ben un intercambio entre ambos os dous concellos, en fin, o que máis nos interese. Concarneau -comentaba Alfredo Llano- é un pobo moi semellante a Burela, cunha actividade pesqueira importante, sobre todo de atún".
Hasta el momento Burela es uno de los pocos municipios mariñanos que aún no está hermanado, si bien los demás concellos no están manteniendo apenas relación con los municipios hermanados de la Bretaña francesa, a excepción de Cervo, que mantiene activo el programa de colaboración con el Cervo italiano".
Hasta el momento Burela es uno de los pocos municipios mariñanos que aún no está hermanado, si bien los demás concellos no están manteniendo apenas relación con los municipios hermanados de la Bretaña francesa, a excepción de Cervo, que mantiene activo el programa de colaboración con el Cervo italiano".
S'il en est un qui se souviendra de Burela, c'est bien le navigateur Bertand Quentin, qui victime de problèmes de santé n'a pu achever la Route du Rhum. Hélitreuillé par la protection civile galicienne, il a été hospitalisé à Burela. Voici la relation de son sauvetage rapporté par La Voz de Galicia (merci Philippe !).
El trimarán sin patrón de la Regata del Ron amarra en Mirasol: El trimarán Cote d'Or 2 -cuyo único tripulante fue rescatado el martes cuando se encontraba a unas 72 millas al noreste de Estaca de Bares y pidió auxilio al sentir dolores en el pecho- fue remolcado hasta el muelle ribadense de Mirasol, donde atracó ayer por la tarde. La embarcación, por sus dimensiones, no pasó desapercibida y la maniobra de atraque fue seguida por bastante público que se congregó en el puerto. El trimarán mide 25 metros de eslora y 31 de mástil.
El Cote d' Or II participaba en la Regata del Ron. Su patrón, tras ser rescatado por el helicóptero Pesca II fue trasladado al hospital de Burela y de allí fue llevado en ambulancia medicalizada al de A Coruña. En ese momento presentaba una afección vascular de pronóstico grave. (Foto: el trimarán siendo remolcado a Ribadeo).
El Cote d' Or II participaba en la Regata del Ron. Su patrón, tras ser rescatado por el helicóptero Pesca II fue trasladado al hospital de Burela y de allí fue llevado en ambulancia medicalizada al de A Coruña. En ese momento presentaba una afección vascular de pronóstico grave. (Foto: el trimarán siendo remolcado a Ribadeo).
Plougonvelin-Fisterra: en ce qui concerne Plougonvelin et Fisterra, et suite à la rencontre de Philippe avec le maire de Fisterra en mai dernier , Jean-Yves Eveillard a passé quelques jours sur la Costa da Morte et été reçu par le maire et la municipalité. Une invitation à venir en Bretagne a été officiellement transmise à José Traba maire de Fisterra.
Dinan-Lugo: à Dinan, c'est Jean-Pierre Del Moral, directeur de la chorale Les messagers du pays de Dinan qui a été chargé de relancer le jumelage avec Lugo. Contact: jp.delmoral@hotmail.fr
Pornic-Baiona:La commission « Espagne » de l'A.J.P. ( Association jumelage de Pornic) s'est rendue à Bayona du 21 au 27 Octobre 2010 afin d'y faire quelques compras pour le marché de Noël qu'elle organise
chaque année. Les 3 commissions, Espagne, Angleterre et Allemagne exposent et vendent des produits typiques des 3 pays, durant tout un dimanche matin fin novembre. En plus de ces quelques achats, des rencontrer intéressantes avec la Chorale, le Balon Mano et surtout une « charla » organisée dans une salle mise à disposition par le maire pour laquelle 36 personnes se sont déplacées, ont permis d'espérer la création d'un comité de jumelage indépendant.
Enfin, en janvier 2011, le professeur de danse folklorique de Baiona, Eduardo Alves viendra pour la 3ème année consécutive à Pornic, retrouver ses élèves, qui espèrent bien progresser encore dans la pratique de la « muñieira ». Avis aux amateurs !
Enfin, en janvier 2011, le professeur de danse folklorique de Baiona, Eduardo Alves viendra pour la 3ème année consécutive à Pornic, retrouver ses élèves, qui espèrent bien progresser encore dans la pratique de la « muñieira ». Avis aux amateurs !
Photo: le groupe de Pornic en costumes galiciens.
Par ailleurs, Marie Savariau a organisé en août dernier une rencontre entre élus de Mondariz, petite cité thermale située à 40 kms de Vigo et de Pontevedra et des Moutiers en Retz. Il est prévu que les ligériens se rendent en Galice en mars prochain: un jumelage en perspective ?
FESTIVAL INTERNATIONAL DE THEATRE A ORENSE :
Connaissez-vous le FITO ? Non ? hé bien ce sont les initiales du Festival International de Théatre d'Orense qui a tenu sa troisième édition du 22 au 31 octobre.
15 compagnies venues de Galice mais aussi d'Espagne, du Portugal, d'Italie, de Norvège, d'Argentine, d'Equateur, du Chili et du Brésil. Mais de compagnie française, point. Espérons que dans le futur, une compagnie bretonne pourra y participer
Le Festival s'est déroulé dans plusieurs espaces de la ville, l'Auditorium, le Grand Théatre. Des spectacles de rue –gratuits- ont également été présentés par la Compagnie galicienne « Femmes Fatales » une troupe de six jeunes femmes dirigées par Nelson Quinteiro dont l'objectif est la recherche de nouveaux langages scéniques unissant cabaret et théatre de rue. Le nom de leur spectacle « Bonjour, bonjour ! » .
En marge du Festival, diverses manifestations ont été organisées: cours d'expression corporelle, débat sur la situation du théatre en Galice ….
Connaissez-vous le FITO ? Non ? hé bien ce sont les initiales du Festival International de Théatre d'Orense qui a tenu sa troisième édition du 22 au 31 octobre.
15 compagnies venues de Galice mais aussi d'Espagne, du Portugal, d'Italie, de Norvège, d'Argentine, d'Equateur, du Chili et du Brésil. Mais de compagnie française, point. Espérons que dans le futur, une compagnie bretonne pourra y participer
Le Festival s'est déroulé dans plusieurs espaces de la ville, l'Auditorium, le Grand Théatre. Des spectacles de rue –gratuits- ont également été présentés par la Compagnie galicienne « Femmes Fatales » une troupe de six jeunes femmes dirigées par Nelson Quinteiro dont l'objectif est la recherche de nouveaux langages scéniques unissant cabaret et théatre de rue. Le nom de leur spectacle « Bonjour, bonjour ! » .
En marge du Festival, diverses manifestations ont été organisées: cours d'expression corporelle, débat sur la situation du théatre en Galice ….
VICENTE REBOLEIRO PRESENTE UN LIVRE EN HOMMAGE A UXIO NOVONEYRA:
Uxio Novoneyra, poète du Courel a été distingué cette année lors du Jour des Lettres galiciennes. Vicente Reboleira, diplomé de l'Université de Saint Jacques, professeur au collège de Malpica de Bergantiños près de La Corogne vient de publier un ouvrage Prenderei a lareira (Fais du feu dans la cheminée) qui constitue le meilleur hommage qui puisse être rendu à Uxío Novoneyra, défenseur de l'identité culturelle, linguistique et politique de la Galice et pour tout cela poète universel: "Prenderei a lareira, de Vicente Reboleiro, constitúe a mellor homenaxe que neste ano 2010 se pode facer a Uxío Novoneyra, poeta do Courel mais tamén poeta da Galiza, poeta da nación e adaíl na defensa da nosa identidade política, cultural e lingüística; e por todo iso poeta universal, pois só desde a identificación co propio se pode atinxir a verdadeira universalidade.
Avec ce travail Vicente Reboleira, né à Ferramulin de Courel en 1957, devient à son tour le poète du Courel, un Courel du XXIe siècle qui conserve la même grandeur et la beauté de leurs montagnes et ses vallées profondes, L'évocation du paradis perdu de son enfance, cette Sierra de O Courel où les paysages sont mis à mal et le mode de vie traditionnel en voie de disparition, surgit tout au long de cet ouvrage.
Vicente Reboleira a également publié en collaboration avec Xoan Carlos Alvarellos Codesino un livre sur les fêtes traditionnelles galiciennes « Aires de festa ». Sur nos photos, Vicente Reboleiro accompagne ses élèves du collège de Malpica au mirador de Polin Rogueira dans la sierra de Courel. La seconde représente Uxio Novoneyra réparant le toit de sa maison.
TREMBLEMENT DE TERRE A SOUTOMAIOR : Un tremblement de terre d'une magnitude de trois degrés a secoué la province de Pontevedra dans la nuit du 24 au 25 octobre. L'épicentre se trouvait à Soutomaior mais il n'y a pas eu de dégât, le célèbre château est resté ferme sur ses assises. Les secousses sont fréquentes en Galice mais demeurent de faible intensité estiment les responsables de l'IGME.
Carlos Nuñez, les Chieftains et l'Orchestre Symphonique à l'Obradoiro : « joya musical » de l'année jacquaire.
C'est un concert historique qui a rassemblé en cette année jacquaire l'Orchestre Symphonique de Galice, Paddy Moloney, les Chieftains, de jeunes gaiteros et Carlos Nuñez, un concert qui sera selon Roberto Varela, l'un des joyaux musicaux du Xacobeo 2010.
Ce concert gratuit a eu lieu sur l'emblématique Place de l'Obradoiro et les organisateurs ont été quelque peu débordés par le succès, plus de 7000 personnes.
Retour aux sources puisque des airs interprétés il y a quinze ans par Les Chieftains et Carlos Nuñez dont l'album Santiago, qui obtint le prix Grammy catégorie « Musiques du Monde », l'ont été pour la plus grand plaisir du public. Carlos a réalisé son rêve et offert une pièce inédite la Muiñeira de Monterrei de Sarasate, une oeuvre difficile qu'il a découvert tout jeune et qu'il interprétait en public pour la première fois.
Photo : Carlos Nunez, Paddy Moloney assis et l'Orchestre Symphonique lors de la répétition.
Photo : Carlos Nunez, Paddy Moloney assis et l'Orchestre Symphonique lors de la répétition.
DIA DE LA HISPANIDAD ET VIERGE DU PILAR A ARZON:
Le 12 octobre, les espagnols célèbrent le Jour de l'Hispanité et les croyants célèbrent également la Vierge du Pilar, deux commémorations concernant la Galice.
Le 12 octobre donc est la date officielle de la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb en 1492. La nouvelle de cette découverte a été connue en Europe dans le petit port de Baiona près de Vigo avec l'arrivée de Pinzón. L'occasion pour Pierre Joubin qui donne des cours d'espagnol à Arzon avec l'association ALO (Arzon Langues Occidentales) d'évoquer avec ses élèves cette première transatlantique et de mettre en valeur le travail réalisé à Baiona par l'historien Avelino Sierra Fernández qui a reconstitué pour les fêtes du Ve centenaire la caravelle « la Pinta » - que l'on peut visiter dans le port- et mené un important travail de recherches sur la traversée. Chaque année, début mars se déroule la Fête de la Arribada.
Le 12 octobre, les espagnols célèbrent le Jour de l'Hispanité et les croyants célèbrent également la Vierge du Pilar, deux commémorations concernant la Galice.
Le 12 octobre donc est la date officielle de la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb en 1492. La nouvelle de cette découverte a été connue en Europe dans le petit port de Baiona près de Vigo avec l'arrivée de Pinzón. L'occasion pour Pierre Joubin qui donne des cours d'espagnol à Arzon avec l'association ALO (Arzon Langues Occidentales) d'évoquer avec ses élèves cette première transatlantique et de mettre en valeur le travail réalisé à Baiona par l'historien Avelino Sierra Fernández qui a reconstitué pour les fêtes du Ve centenaire la caravelle « la Pinta » - que l'on peut visiter dans le port- et mené un important travail de recherches sur la traversée. Chaque année, début mars se déroule la Fête de la Arribada.
Quant à la Vierge du Pilar, la légende rapporte qu'elle serait apparue à Saint Jacques le Majeur chargé de convertir la péninsule ibérique. Devant le peu de succès de sa mission elle l'aurait encouragé et posé la première pierre (le pilier) d'une église qui deviendra plus tard la grande basilique de Zaragoza. Haute de 36 cms, la statue de la Vierge repose sur un pilier d'un mètre soixante-dix. Le 12 octobre, elle est hissée sur une pyramide couverte de fleurs érigée sur la place attenante. La basilique constitue le premier sanctuaire marial d'Espagne.
LE DERNIER MEUNIER DE MONDOÑEDO :
Lors de notre séjour à Mondoñedo, nous avons pu visiter les différents quartiers de la ville et notamment celui des moulins : Os Muinos. Tout au long du Valiñadares, le ruisseau qui dévale les pentes escarpées qui entourent la ville, un grand nombre de moulins s'étaient installés. Aujourd'hui il n'en reste qu'un tenu par Edelmiro y son épouse Carmen. Ils aiment leur métier qu'ils ont toujours pratiqué mais il savent que personne ne reprendra l'activité. Rentabilité oblige, le blé est moulu dans de grandes minoteries. Le quartier connu comme la Venise de Mondoñedo car le ruisseau s'y sépare en de nombreux bras, abritait nombre d'artisans et notamment des tanneurs (Os Pelamios) dont une fontaine rappelle l'activité. Sans être nostalgiques du passé, c'est un peu d'histoire et un mode de vie qui disparaissent. Coa toda a nosa amizade e ata logo, Carmen e Edelmiro !
Lors de notre séjour à Mondoñedo, nous avons pu visiter les différents quartiers de la ville et notamment celui des moulins : Os Muinos. Tout au long du Valiñadares, le ruisseau qui dévale les pentes escarpées qui entourent la ville, un grand nombre de moulins s'étaient installés. Aujourd'hui il n'en reste qu'un tenu par Edelmiro y son épouse Carmen. Ils aiment leur métier qu'ils ont toujours pratiqué mais il savent que personne ne reprendra l'activité. Rentabilité oblige, le blé est moulu dans de grandes minoteries. Le quartier connu comme la Venise de Mondoñedo car le ruisseau s'y sépare en de nombreux bras, abritait nombre d'artisans et notamment des tanneurs (Os Pelamios) dont une fontaine rappelle l'activité. Sans être nostalgiques du passé, c'est un peu d'histoire et un mode de vie qui disparaissent. Coa toda a nosa amizade e ata logo, Carmen e Edelmiro !
COTÉ CUISINE :
Chaque pays, chaque région a ses propres traditions culinaires. La cuisine, la gastronomie, c'est aussi une question de culture et de ce point de vue la Galice est riche qu'il s'agisse des fruits de mer dont les célèbres percebes, des produits de la terre dont le lacón con grelos, de la patisserie avec le gâteau de Saint-Jacques ou la tarte de Mondoñedo, tout est à même de ravir les palais les plus délicats. Sans oublier de délicieux breuvages dont l'Alberiño ou le Ribeiro. Nous vous proposons aujourd'hui une recette de poissons, simple et bon marché.
COLIN A LA GALICIENNE: (merluza a la gallega):
1 tranche de colin par personne. Pour 6 : 2 kg de pommes de terre, oignons, farine, sel, poivre, herbes « de Provence », persil, piment en poudre, sel, poivre, huile d'olive. Faire revenir l'oignon dans l'huile. Ajouter deux gousses d'ail haché, du persil haché, et un peu de piment puis les pommes de terres coupées en rondelles (6mm). Saupoudrer de farine. Mijoter quelques minutes puis couvrir d'eau, saler, poivrer et ajouter les herbes. Quelques petits pois peuvent donner une petite touche verte. Quand les pommes de terre sont presque cuites, les verser dans un plat à four, disposer les tranches de colin légèrement salées et cuire une dizaine de minutes à 180°.
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Pour aider au développement des échanges entre la Bretagne et la Galice, pour faire connaitre l'histoire, la culture de la Galice, rejoignez vous aussi le Comité Bretagne-Galice. Adhésion individuelle : 10 €, associations, comités de jumelages : 30 €. A adresser par chèque à Anne Levêque, 9 Place du Martray, 22220 Tréguier. Nous remercions Yvette et Michel Kerrouault de Nivillac (Morbihan) qui ont fait un don de 100 € au Comité.
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