samedi 2 janvier 2010



Comité Bretagne-Galice

Kevredigezh Breizh – Galiza

Asociación Bretaña-Galicia

Bulletin Numéro 3 – janvier 2010



3 Rue Yves de Kerguélen - 56000 Vannes. Tél: 02.97.40.72.40.

bretagne.galice@gmail.com http://www.bretagne-galice.com/
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Bonne
Année
Feliz Año Nuevo

Feliz Ano Novo.
Alfonso Castelao: Danse de Noël – 1934 (musée de Pontevedra).
















Merci à nos amis galiciens qui nous ont adressé leurs vœux pour l’année nouvelle : A Mesa Pola Normalizacion Linguistica, Obradoiro Seivane, Margarita Lobato Garcia (Catoira et USC) José Santiso (Lugo), Manuel Camba Gayoso (Liga Celtiga), Marga Portela (Cangas do Morrazo) …
Merci également à nos amis de Korriganed, de Sonerien Du, Ar Redadeg ...


PONTIVY : SUCCES DU PREMIER CONGRES DES JUMELAGES DE L’OUEST.
C’était un sacré défi pour le Comité des Jumelages et Amitiés des Pontivyens présidé par Mickael Le Botlan. Quelle idée que d’organiser un congrès des jumelages alors que pour beaucoup ceux-ci seraient obsolètes, à preuve le nombre de jumelages tombés en léthargie !
Le défi a été relevé et les espoirs du CJAP couronnés de succès : 350 participants représentants près de 106 villes et communes, des interventions de qualité avec James Brossard représentant l’Académie, Philippe Tarrisson, président de l’AFCCRE (*), des ateliers constructifs et des rencontres fructueuses entre délégués. Echanges d’expériences, projets communs ont fusé dans la ville des Rohan qui fêtait ainsi le vingtième anniversaire de son jumelage avec Napoléonville et, cerise sur le kouing aman, une soirée festive ….. La preuve a été faite que les jumelages ont encore de beaux jours devant eux, qu’ils répondent à une attente. Assurément, les difficultés n’ont pas été esquivées : crise sociale, difficultés pour trouver des bénévoles, des familles d’accueil, une réglementation excessive et tatillonne. Le rôle des enseignants a été mis en exergue : de nombreux échanges scolaires ont lieu indépendamment des jumelages. Il est donc souhaitable de promouvoir une meilleure coordination tout en restant chacun dans son rôle.
Les travaux du Congrès seront progressivement mis en ligne sur le site http://www.comitedejumelage.eu/
Notre Comité était représenté par Philippe Remaud et Pierre Joubin, un petit stand proposait des brochures et documents sur la Galice ce qui nous a permis d’effectuer de nombreuses rencontres dont Luisa Danigo (photo) une asturienne impliquée dans le jumelage Quimper-Orense.




NOUVELLES DES JUMELAGES :

Lesneven-AsPontes :
En 2009, un événement majeur est venu marquer les relations entre Lesneven et As Pontes : le 19 août, un petit Iago a vu le jour en Galice. Cécile L’Her et José Castro sont les heureux parents de ce premier bébé du jumelage.
L’été dernier, une quarantaine de Lesneviens ont séjourné chez leurs amis Galiciens durant une semaine. Comme d’habitude, le programme préparé de main de maître par Antón Ferreiro et son équipe a été riche sur le plan culturel, et l’accueil toujours aussi chaleureux. En août prochain, les Galiciens séjourneront à leur tour à Lesneven. Depuis la création du jumelage, ces échanges réguliers n’ont pas faibli et, en 2011, Lesneven et As Pontes fêteront leurs vingt ans d’amitié.
Outre ces séjours d’été, les deux comités de jumelage organisent des cours du soir : à la rentrée de septembre dernier, une trentaine de personnes, réparties en trois niveaux, se sont inscrites aux cours d’espagnol proposés par le comité de Lesneven.
Chaque année aussi, le jumelage apporte son aide à des étudiants en BTS Tourisme, pour des travaux de recherche ou le montage de dossiers dans le cadre de leur formation.
Au printemps prochain, le Comité Lesneven – As Pontes invitera ses adhérents (une centaine environ) à une journée de marche sur le chemin breton de Compostelle, en collaboration avec l’Association Bretonne des Amis de Saint-Jacques.


UN VOYAGE D’ETUDES EN GALICE EN MAI PROCHAIN :
Notre Comité est désormais membre de l’Institut Culturel de Bretagne. Il participe à la section Interceltique présidée par Jakez Gaucher qui est aussi l’un de nos vice-présidents.
Afin de renforcer les liens entre la Bretagne et la Galice, favoriser les échanges entre nos deux communautés, nous avons proposé un voyage d’études qui aura lieu du 7 au 16 mai. Trois étapes principales à Pontevedra, Saint Jacques, Lugo nous permettront de rencontrer des acteurs du mouvement culturel galiciens : éditeurs, associations, universitaires, musiciens ….. Nous y donnerons trois soirées dans le cadre de la Fest’Yves que nous terminerons par une partie musicale assurée par de jeunes sonneurs du Bagad Er Melinerion de Vannes (Carlos Nuñez avec le Bagad de Vannes).



UN AUTOMNE UN PEU GALICIEN A AURAY:
Le Pays d’Auray s’est mobilisé en octobre-novembre autour d’un thème fédérateur « Un automne autrement », excellente antidote pour faire fi de la morosité, se retrouver autour d’animations de grande qualité tant culturelles que sportives, culinaires ou environnementales. Les randonnées, expositions, spectacles, concerts, conférences … se sont succédés sans discontinuer.
La Galice était présente et nous avons noté deux manifestations :
















La première autour de la publication du dernier livre d’Yvon Boëlle et Patrick Huchet « Nouveaux Chemins de Compostelle en terre de France » qu’ils ont dédicacé à l’issue conférence donnée à la Chapelle de Fleur en Brec’h. Le public venu nombreux, s’est retrouvé le soir pour un concert donné par la Chorale Mouez ar Jakez, groupe vocal de l’Association Bretonne des Amis de Saint-Jacques.
La seconde, l’exposition présentée par Alain Le Buhé et Francis Hubert à la médiathèque du centre Athéna à Auray. Une merveilleuse collection de cornemuses et bombardes du monde où nous avons remarqué cette gaita fabriqué par l’obradoiro Carril de Lugo en 1957.





DES MOULINS GALICIENS A ARZON:
La commune d’Arzon a récemment acquis le moulin de Pen Castel. Situé sur l’un des plus beaux sites du Golfe il est désormais un espace culturel destiné à recevoir des expositions. Et la toute première a été celle présentée par l’écomusée de Seixal au Portugal « Moulins à marées d’Europe occidentale ». Si nous en comptons beaucoup dans notre région, nous apprenons que l’Espagne en recèle un bon nombre essentiellement en Andalousie et en Galice. Les zones humides et les estuaires du littoral atlantique ont été propices à l’existence de moulins à marées dont le nombre dépasse la quarantaine. En Andalousie, ils sont localisés dans les marais du Bas Guadiana, d’Isla Cristina, du Rio Pedros, les estuaires de l’Odiel et du Rio Tinto, et surtout dans la baie de Cadiz qui compte 21 moulins. La présence des ports faisant le commerce avec l’Amérique et l’existence des salines, ont été des facteurs importants de leurs développements.
En Galice, les moulins sont situés au nord notamment à Ortigueira où la Fundacion Ortigueiral (http://www.ortegalia.es/ ) en a fait comme à Arzon un espace culturel, et dans les Rias Baixas comme à Muros sur la Ria de Arousa..




« LA LANGUE DES PAPILLONS » TRADUIT EN BRETON
Si la musique galicienne est bien connue en Bretagne, sa littérature reste encore à découvrir. C’est pourquoi les éditeurs bretons An Alarc’h et Sav-Heol ont voulu honorer à leur façon la Galice, invitée d’honneur du Festival Interceltique de Lorient l’an dernier, par la parution d’un recueil de nouvelles de l’auteur galicien Manuel Rivas, traduites en breton par Mark Kerrain. C’est ainsi qu’un ouvrage en langue bretonne, aux couleurs bleue et blanche de la Galice, vient pour la première fois illustrer les relations culturelles entre nos deux pays, celtiques chacun à leur manière.
Parmi les quatre nouvelles du recueil figure A lingua das bolboretas, Teod ar Balafenned (La langue des papillons), récit émouvant d’une amitié entre un enfant et un instituteur dans la Galice de 1936, au début de la guerre civile qui va plonger l’Espagne dans le fascisme.
Ce récit est devenu un film que l’on verra peut-être un jour en breton.


DU COTE DES FACS ….
A Rennes, la médiathèque de langues propose en janvier une expo sur la BD galicienne.
Un site de Rennes II ouvre les « espaces langues » : film, presse, cours …. www.netvibes.com/mediatheque
Sites du Centre de Recherche Bretonne et Celtique des Universités de Brest et Rennes : www.sites.univ-rennes2.fr/crbc/
... ET DE LA XUNTA ....
Si vous souhaiter lire ou traduire des textes en galicien, la Xunta dispose d'un site très bien fait qui vous propose dictionnaires, traductions automatiques galicien/français, galicien/castillan, un dico pédagogique et dans une rubrique "outros recursos" de nombreux outils dont Google en galicien ! Indispensable dans vos favoris: www.edu.xunta.es/diccionarios/index.html




LOS ZOQUEIROS LUCHAN POR SOBREVIVIR:

Mientras a los artesanos más antiguos del calzado tradicional tan solo les queda trabajar por encargo para algunos agricultores o grupos de baile, sus herederos reinventan nuevas salidas de mercado.
El oficio del zoqueiro gallego, de notable importancia hasta mediados de la pasada centuria, se halla en trance de desaparición, al haber sido sustituidas las tradicionales zocas por calzado de suela de cuero o de goma. Sin embargo, y a pesar de lo que muchos crean, por las cuatro provincias gallegas (sobre todo, por Lugo y Ourense) aún resisten varios artesanos que, con mucho humor, paciencia y dedicación agotan sus últimos años haciendo os derradeiros pares de este calzado de madera. Sus destinatarios son los asiduos a las ferias de antigüedades, los emigrantes que desean tener en su casa un ejemplo de la historia gallega.

Como ejemplo vivo de lo que fue este oficio resiste Leonardo Villamel, un lucense originario de Rigueira, en A Pastoriza, donde es conocido por todos como o Zoqueiro. Con sus 81 años casi cumplidos, el artesano echa la vista atrás para recordar cómo fueron sus inicios en el oficio. «Eu comecei a traballar cando tiña ao redor de 13 anos. Daquela podíamos chegar a facer oito pares de zocas ao día e, por cada xornada cobrábase 40 pesetas, unha cantidade que daba para vivir, pero que agora -ríe- non chegaría para nada. Como cambiaron as cousas!».
Tras trabajar hasta los 40 años, Leonardo hizo un parón como zoqueiro, «xa que o ritmo da vida impedía que viviramos con isto» Por ello, se dedicó a otros trabajos hasta que ya jubilado se preguntó «¿e será que me esquecín de cómo facer as zocas?»
Una simple estancia en su taller nos sirve para negarlo: en poco más de una hora, Leonardo nos muestra cómo lograr transformar la madera en dos bellas zocas.
Entre los dos muestran todo el proceso: comienzan su labor aserrando la madera en trozos del tamaño de las zocas. A continuación, uno de los artesanos le da a cada uno de ellos, en el burro de desbastar, la forma externa del futuro calzado con las herramientas del machado y la aixola. Posteriormente, se lo pasa al otro, que tras asegurarlo con cuñas en el burro de escavar, labra en su interior con las trades, las gubias y las llergas. Tan solo restará alisarla con el cuchillo conocido como revocador y, finalmente, hacerle, si se le quiere algunos dibujos, con el repinisco. En definitiva, herramientas sencillas, pero que precisan de una técnica de trabajo difícil.
Como recomendaciones, ambos apuestan porque la madera sea de «bidueiro, ameneiro ou salgueiro» o, incluso, de platanais. ¿Y varían las zocas por sexos? «Sí, as das mulleres son máis estreitas, acostuman a ter a punta máis levantada e a ter algo máis de tacón pero nunca moito. As dos homes, polo contrario, teñen o empeine máis ancho e son máis cubertas, máis brutas».
Tanto a Leonardo como a Paco les entristece que este oficio «tan sacrificado» se pierda. «Antes, en cada casa había un zoqueiro». Por ello, no dudan en alegrarse de la existencia de alguien joven que lucha por hacer sobrevivir el oficio.
El único zoqueiro joven
A tan solo media hora de Rigueira se ubica Mondoñedo y el barrio artesanal de Os Muíños, donde tiene su obradoiro Alberto Geada (http://www.albertogeada.com/ ), un joven de 28 años que trata de mantener viva la pasión por esta artesanía. «Casi todo o mundo me decía ¡estás tolo!, ¿cómo te vas a poñer a facer zocas si casi non as usa naide?»
Pues no sólo se dedicó al oficio que tenía su padre sino que creó en la localidad mindoniense un pequeño museo del calzado de madera donde exhibe ejemplares de zuecas y madreñas (variedad de la zona oriental de Lugo y Asturias) en sus distintas variedades; algunos pares tienen más de un siglo de antigüedad y constituyen verdaderas obras maestras de este viejo oficio artesanal. Además, tiene otro proyecto en mente: crear un gran museo sobre esta materia, al que incorporaría más de 150 piezas que ya adquirió por todo el mundo.
Parte de la producción se vende a la gente que todavía utiliza este calzado (sobre todo, en la zona de Asturias que limita con León); el resto va a tiendas de artesanía en las que se aprecian como objeto decorativo. Renovarse o morir. Este podría ser el lema que anima a este especie de último mohicano nacido en Alfoz. Si por su zona había antaño hasta 16 fábricas de madreñas y cerca de 70 zoqueiros, en la actualidad, tan solo queda él.
Resumen de un artículo de "El Pais" enviado por philippe Le Goff.
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