samedi 11 juillet 2020

BULLETIN BRETAGNE-GALICE - N° 65 -JUILLET 2020


     COMITE BRETAGNE-GALICE

   Kevredigezh Breizh-Galiza
Asociación Bretaña – Galicia

Bulletin N° 65 – Juillet 2020
                                  Siège : Mairie de Mur de Bretagne – 22530.
Adresse postale : 3 Rue Yves de Kerguélén – 56000 Vannes. Téléphone : 02.97.40.72.40.


UN ÉTÉ MOINS TRISTOUNET ….. ?
Juillet. Nous voyons enfin ( ?) du moins chez nous, se profiler la fin de la vague de pandémie qui s’est abattue sur la planète. Pensons tout d’abord aux victimes et à leurs familles. Pensons aux personnels soignant et à toutes celles et ceux, les plus humbles souvent, qui ont assuré la vie quotidienne non sans difficultés.
Un peu partout, dans tous les pays, les mesures prises ont été quasiment les mêmes, non sans hésitations et contradictions chez les uns et chez les autres, générant souvent mécontentement et critiques. Chaque peuple tirera ses propres leçons de l’épreuve que nous avons traversée et si nous n’avons pas nous, en tant qu’association à nous prononcer, nous espérons seulement que le monde d’après  sera plus raisonnable que le monde   d’avant  car bien des aberrations économiques et sociales ont été mises en évidence.
Si donc, les choses s’améliorent petit à petit, l’été 2020 sera quand même plus morose que les précédents : pas de fêtes, pas d’échanges mais la vie continue il y aura des rassemblements festifs plus intimes dans nos villages qui montrent aussi la vitalité de notre culture, les frontières sont ouvertes et nous pouvons tous travailler à construire de nouvelles solidarités, nouvelles et plus fortes.
Bon été à toutes et à tous et à très bientôt, bretons et galiciens !               

¿ UN VERANO MENOS TRISTE …. ?
Julio. Finalmente, vemos por fin (?) al menos en casa, llegar el final de la ola pandémica que ha sucedido en el planeta. Primero pensemos en las víctimas y sus familias. Pensemos en el personal de enfermería y todos aquellos, los más humildes a menudo, que aseguraron la vida diaria no sin dificultades.
Casi en todas partes, en todos los países, las medidas tomadas han sido casi las mismas, no sin vacilaciones y contradicciones, generando a menudo insatisfacción y críticas. Cada pueblo sacará sus propias lecciones de la terrible experiencia por la que hemos pasado y si no tenemos, como asociación para decidir, sólo esperamos que el mundo "después" sea más razonable que el mundo "de antes” porque se han destacado muchas aberraciones económicas y sociales.
Si las cosas mejoran poco a poco, el verano de 2020 seguirá un poquito más triste que los anteriores: sin fiestas, sin intercambios, pero la vida sigue su camino, tendremos reuniones festivas más íntimas en nuestros pueblos, las fronteras están abiertas y todos podemos trabajar para construir solidaridades nuevas, nuevas y más fuertes.
¡Buen verano a todos y hasta pronto, bretones y gallegos !

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JOSÉ RAMÓN ÓNEGA, DĖLĖGUĖ DE LA XUNTA ET DIRECTEUR DE LA « CASA DE GALICIA » PASSE LE RELAIS.

“ En estos once años he procurado desarrollar una política, no de partido, sino de promoción de Galicia en Madrid ”.

Voilà onze ans que José Ramón Ónega, préside aux destinées de la Casa de Galicia de Madrid. A 81 ans, et à la veille des élections autonomiques qui se dérouleront le 12 juillet, il considère que le moment est venu pour lui de prendre du repos et se retirer de la vie publique à laquelle il s’est consacré avec passion et sincérité.
Dans un long entretien à la  "  Cronica de la Emigración  " (*) il revient sur son parcours au sein de la Casa de Galicia après avoir rempli de nombreuses fonctions et notamment d’avoir été Gouverneur civil à Zamora et en Biscaye entre 1982 et 1984.
"  La Casa de Galicia à Madrid est le siège institutionnel de la Xunta dans la capitale de l'Espagne et son objectif est la diffusion à Madrid de tout ce qui est galicien. La Casa de Galicia accueille assurément des galiciens mais aussi de nombreux non-galiciens. Elle organise de nombreux événements publics autour de quatre domaines fondamentaux: institutionnel, en tant que délégation de la Xunta à Madrid, culturel, économique, touristique. Nous avons ainsi un vaste programme culturel avec des expositions d'art, des présentations de livres, des conférences, de la musique. Côté économique, les entreprises galiciennes y ont leur domicile et peuvent y promouvoir leurs produits. Et bien sûr la Galice peut être présentée comme une destination touristique, puisque nous avons un bureau Turgalicia permanent à partir duquel nous pouvons présenter les différentes ressources de la Galice.
En tant que Délégué de la Xunta, mon rôle est administratif et mon devoir de défendre les intérêts de la Galice conformément aux directives de la Xunta et de son Président Alberto Feijóo. Je n’ai donc pas à prendre parti et m’impliquer dans des considérations partisanes ".
Au cours de sa carrière, Xosé Ramón Onega, titulaire d’un doctorat en droit, s’est passionné pour la littérature et à l'histoire. Il considère qu'en connaissant l'histoire on peut mieux connaître la politique et que cela est nécessaire pour envisager les solutions aux problèmes à venir. 
Sa passion pour l'histoire est évidente, elle est simplement née de cette passion de connaître l'Espagne et les différentes régions ou autonomies: les passions qui les animent, leurs apports, leurs mérites.
Il a écrit plusieurs ouvrages dont " Les Juifs au Royaume de Galice". "Depuis, explique-t-il, des études ont vu le jour, certaines basées sur ce que j'ai initiées m’étant moi-même appuyé sur des travaux précédents, ce qui est logique, car dans la recherche historique tous les apports sont nécessaires. L'histoire est mon péché personnel, car j'aime savoir comment les générations précédentes ont résolu les problèmes, en Espagne en général, et en Galice en particulier".
Pour conclure Xosé Ramon Onega déclare " j'ai essayé, en tant que délégué de la Xunta, de rechercher les réponses dont le peuple galicien a besoin et fort de la confiance que le président Feijóo m'a accordée, de développer une politique non pas de parti, mais de promotion des intérêts de la Galice dans la capitale de l'État. Je pense avoir poursuivi le travail de mes prédécesseurs, qui a été très positif, et impulsé différentes initiatives au cours de ces 11 dernières années. Mon projet était de faire progresser l'image de la Galice pour l'insérer dans le contexte des autres régions autonomes d'Espagne. Après ces onze années dans la fonction publique où je pense avoir exercé mes fonctions avec passion, sincérité et dévouement total, maintenant je voudrais me reposer et passer à une retraite définitive".

ĖLECTIONS GALICIENNES DU 12 JUILLET :

Le renouvellement de la Xunta devait avoir lieu en mars dernier mais pour cause de corona virus, elles ont été reportées au 12 juillet.

2.700.000  galiciens sont donc appelés aux urnes parmi lesquels 463.163 résidant à l’extérieur de la Communauté soit 17 %. La répartition est de 160.094 pour la province de La Corogne, 134.064 pour Pontevedra, 101.400 pour Ourense et 67.605 pour Lugo. De très nombreuses communes dépassent le millier d’inscrits extérieurs. Il existe des communes ou le nombre d’électeurs extérieurs est supérieur au nombre de résidents !

Pour les grandes villes le nombre s’élève à 28.671 à La Corogne, 22.694 à Ourense, 21.440 à Vigo, 14.703 à Pontevedra et 11.726 à Lugo.

C’est l’Argentine qui compte le plus d’inscrits extérieurs soit 165.762 personnes. 16.955 le sont en France.

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« VIEIRAS E VIEIROS » NOVO CD DE LUAR NA LUBRE :
Estamos na conta atrás para a saida do novo CD titulado "Vieiras e vieiros, historias de peregrinos". Imos ir compartindo pouco a pouco o arte deste traballo para que nos dedes a vosa opinión ao respecto. Comezamos coa portada, que, como o resto do arte, está feita por Alfredo Erias, actual director do Museo das Mariñas de Betanzos-A Coruña, na que se recrea fielmente a estampa dun peregrino representado na igrexa de Santiago de Betanzos-A Coruña.
Gostaríanos moito saber o que opinades dela....
Lembrade que xa podedes escoitar os 2 primeiros singles do disco, "Benvido" e "Mártiros e o vákner". Buscádeos nas vosas plataformas de música favoritas!!!...
Aquí vos adiantamos un extracto do novo videoclip de animación que o artista multidisciplinar catalán Manel Calderón está facendo sobre o tema « Dum pater familias », himno dos peregrinos recollido no Códice Calixtino do século XII e nós quixemos facer unha versión diferente ás convencionais intentando respeitar a esencia e o idioma orixinal no que está concebido (latín)... Agardamos que o disfrutedes e prestaríanos moito ter as vosas opinións, para nós sempre moi válidas.  Qué vos parece ?

"  COQUILLES ET CHEMINS " LE NOUVEAU CD DE LUAR NA LUBRE :
Nous sommes dans le compte à rebours pour la sortie de notre nouveau CD intitulé "Coquilles et chemins, histoires de pèlerins". Nous partagerons progressivement le fruit de ce travail afin que vous puissiez nous donner votre avis à ce sujet. Nous commençons par la couverture, réalisée par Alfredo Erias, actuel directeur du Musée de la marine de Betanzos, qui recrée fidèlement l'image d'un pèlerin représenté dans l'église de Santiago de cette commune.
N'oubliez pas que vous pouvez déjà écouter les 2 premiers titres de l'album, "Benvido" et "Mártiros e o vákner". Recherchez-les sur vos plateformes musicales préférées !!!
Il y a également un vidéo-clip oeuvre de l'artiste multidisciplinaire catalan Manel Calderón. Excellent travail d'animation sur l'hymne le plus ancien des pèlerins, contenu dans le Codex Calixtino. Le thème s'appelle ′′ Dum pater familles ′′ et nous voulions faire une version différente de celle conventionnelle en essayant de respecter l'essence et la langue originale dans laquelle il est conçu (latin). Nous espérons que vous apprécierez et aimerions beaucoup avoir vos opinions, pour nous toujours bienvenues.        https://www.youtube.com/watch?v=vFoWDW6TCs8
NB : le vakner était un animal fabuleux genre "  bête du Gévaudan " qui terrorisait les pèlerins en marche pour le cap Fisterra selon une légende du XIe siècle.
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CONCOURS NATIONAL DE TRADUCTION DE POĖSIE 2020 :
Comme chaque année les Alliances Française d’Espagne dont celle de Vigo ont organisé dans le cadre du " Printemps des Poètes " un concours de traduction de poésie avec pour objectif de promouvoir la lecture, la compréhension et la création poétique. Assurément le concours a été cette année perturbé par la pandémie de Covid19. Mais cela n’a pas empêché la participation de nombreux candidats au sein de trois groupes d’âges.
L’on peut découvrir les modalités et les œuvres à traduire sur le lien http://www.santillanafrancais.com/file/DpliantCNTP2020_3.pdf
Chacun peut s’y essayer mais à notre avis, ce n’est pas du tout évident surtout pour des enfants.
Le jury était composé d'un professeur, Constant Mouranchon, la directrice, Véronique Calvez et la Vice-présidente de l'Alliance Française de Vigo Sandra Dieguez.
Les gagnants sont :
* Catégorie 11-15 ans : Noa Pazos Aniorte, élève du CEIP Carlos Casares, qui gagne une tablette Ipad, Cette jeune fille s’est également distinguée lors du concours de poésies Beatriz da Serra
* Catégorie 16-18 ans : Teresa González Caeir qui gagne un séjour de deux semaines en famille à Rouen (transport non compris),
* Catégorie adultes : Maria Ángeles Borreguero qui gagne également un séjour à Rouen.
Toutes nos félicitations aux organisateurs et aux participants et permettons-nous de suggérer que la prochaine destination des séjours soit Lorient qui est, du moins officiellement, jumelée avec Vigo.
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LA JOURNÉE DES LETTRES GALICIENNES HONORE CARVALHO CALERO, CONSTRUCTEUR DU GALICIEN :

Cette année, le Jour des Lettres Galiciennes, a été consacré à Ricardo Carvalho Calero (Ferrol 1910-Santiago 1990), historien, critique littéraire, philologue et écrivain, authentique " constructeur " du galicien, qui a consacré sa vie à la dignité de la langue et de la culture galiciennes.

Assurément les manifestations en son honneur ont été ternies par le corona mais comme voilà trente ans qu’il a quitté le monde, il n’est plus à quelques mois près ….
Donc né à Ferrol, il a étudié le droit à Saint Jacques où il est entré en relation avec la Parti Galleguiste et a participé à la rédaction du Statut d’autonomie pour la Galice. Il a également participé à la rédaction des revues  A Nosa Terra  et Nós qui publièrent ses premiers écrits littéraires.
Le coup d'État franquiste l'a surpris à Madrid alors qu’il enseignait la langue et littérature espagnoles au lycée et a rejoint le combat en tant que milicien. À la fin de la guerre, il a été condamné à douze ans de prison. En 1941, il est retourné à Ferrol, en liberté conditionnelle mais ne put de ce fait accéder à la fonction publique. Il survit en enseignant dans l'enseignement privé ; les souvenirs de ces années ont été immortalisés dans son roman "Scorpion " (1987), Prix national de littérature.
En 1950, il s'installe à Lugo pour diriger le Colegio Fingoi et reprend sa production poétique, avec les œuvres Anxo de terra (1950) et Poemas pendurados de un cabelo (1952). En 1951, il publie A gente da Barreira, le premier roman galicien de l'après-guerre.
Au cours de cette décennie, il s'est engagé auprès des Editions Galaxia dans la revitalisation de la culture galicienne, a collaboré à Grial, dans la presse spécialisée et dans le journal La Noche et s'est imposé comme le principal spécialiste de la littérature galicienne avec Sete poetas galegos (1955) et Aportaciones a la literatura gallega contemporánea ( 1955), fruit de sa thèse de doctorat. En 1958, il entre à la Real Academia Galega avec une étude sur les sources littéraires de Rosalía de Castro. Le fruit le plus précieux dans ce domaine est son Histoire de la littérature galicienne contemporaine (1963, achevée en 1975).
En 1965, il a rejoint l'Institut Rosalía de Castro à Santiago et commence à enseigner le galicien à l'Université de Compostelle dont  il  a été le premier professeur d'université de linguistique et de littérature galicienne.
Parmi ses publications liées à la langue galicienne, citons également sa Gramática elemental del gallego común  (1966) dont les sept éditions ont constitué un manuel essentiel pour les premiers étudiants universitaires de philologie galicienne.
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ʺ FERROL VELLO ʺ : LA ʺVIEILLE VILLE DE MERDE ʺ DE ROGER DE FLOR.

Ferrol Vello, en galicien : le vieux Ferrol.

ʺVieille ville de merde ʺ, cela doit vous dire quelque chose. Oui, c’est un titre de l’album ʺLes quais de Dublinʺ gravé en 1996 par Gilles Servat, adaptation de la chanson ʺDirty old town ʺ de Ewan Mac Coll (1915-1989) qui y évoquait sous un jour sombre sa ville de Salford (Lancashire).
Mais Roger de Flor ? Les historiens et profs d’espagnol vous diront qu’il s’agit d’un mercenaire d’origine allemande qui a participé aux conquêtes catalanes en Méditerranée au XIIIe siècle dans les rangs des Almogavars. Il a servi de modèle au romancier Joanot Martorell pour son livre ʺTirant le Blancʺ.
Mais quel rapport entre tout cela ?
Le Roger de Flor d’aujourd’hui s’appelle en réalité Rogelio Arias Sanmartín, né à Fene en 1977. Auteur-compositeur ce sont ses amis qui l’ont affublé du nom de l’aventurier catalan. Il est représentatif de la jeune génération galicienne.
"Ferrol Vello" est le douzième clip vidéo de la carrière de Roger de Flor, qui, une fois de plus, est accompagné du groupe Os Silvestres. Il a été enregistré en 1995 dans la zone portuaire de Ferrol, dans un malheureux état d'abandon après la fermeture de chantiers navals, et dans l'estuaire de cette ville, entre les châteaux de San Felipe et La Palma. C'est un travail chaleureux, humain et plein d'espoir, situé dans un contexte délabré. La chanson est une adaptation au galicien cette fois de la célèbre "Dirty old town".           https://www.youtube.com/watch?v=OptiXlZjdRs

"Ferrol Vello" é o duodécimo videoclip na carreira de Roger de Flor, que, unha vez máis, vai acompañado da banda Os Silvestres. Foi gravado na zona portuaria de Ferrol, en lamentable estado de abandono, e na ría desta cidade, entre os castelos de San Felipe e da Palma. Trátase dun traballo cálido, humano e esperanzador, situado nun contexto ruinoso. A canción é unha adaptación ao galego da célebre "Dirty old town", de Ewan MacColl.


As mellores mensaxes de Lingua de Namorar 2020 xa teñen premio :

As mellores mensaxes do certame de declaracións de amor en galego na rede, « Lingua de Namorar », promovido pola Xunta de Galicia co obxectivo de dinamizar o uso do galego entre a mocidade nas súas relacións persoais e en internet, xa teñen premio. Os seus traballos impuxéronse no conxunto dos 219 que foron votados por 566 internautas neste certame co que Xuventude, Participación e Voluntariado e mais Política Lingüística queren dinamizar o uso do galego na xente nova.
O xurado da nova edición, presidido pola escritora Rosalía Morlán, reunido por videoconferencia, ditaminou os galardóns, que recaeron na primeira categoría de idade :
- categoría A, (de 14 a 19 anos) nos traballos Retórica (1º premio, co que Nee Barros, de Marín, Pontevedra acumula xa catro distincións consecutivas neste concurso desde 2017), Primavera (2º premio, para Ana Loureiro, de Caldas de Reis, Pontevedra) e Ao altar (3º premio, para María Femenías, de Foz, Lugo).
- categoría B (de 20 a 35 anos), recaeron en Ataraxia (1º premio, para Leticia Cid, de San Cibrao das Viñas, Ourense), Un vinilo dos Dire Straits (2 premio, para Denís Vicente, da Guarda, Pontevedra) e Fuxitivas (3º premio, para Silvia Pérez, tamén da Guarda, Pontevedra).
Les meilleurs messages " Lingua de Namorar " 2020 ont été primés :
Les meilleurs textes du concours de déclarations d'amour en galicien sur le net, "Lingua de Namorar", promu par la Xunta de Galicia dans le but de promouvoir l'utilisation du galicien chez les jeunes dans leurs relations personnelles et sur Internet, ont été plébiscités parmi un ensemble de 219 par 566 internautes. La remise des prix aura lieu dès que les conditions sanitaires liées à la pandémie du Covid-19  se seront  améliorées. Il est possible de lire l’ensemble des contributions sur le site www.xuventude.xunta.gal
Le jury de la nouvelle édition, présidé par l'écrivain Rosalía Morlán, réuni par visioconférence, a statué sur les prix, qui sont pour la première catégorie d'âge, de 14 à 19 ans, " Rhétorique " (1er prix, avec lequel Nee Barros, de Marín, Pontevedra a déjà accumulé quatre distinctions consécutives dans ce concours depuis 2017), " Printemps " (2e prix, pour Ana Loureiro, de Caldas de Reis, Pontevedra) et " Autel " (3e prix, pour María Femenías, de Foz, Lugo).

Retórica, de Nee Barros Fernández :
Sei que ditongamos ás veces e outras somos hiato irrexuntábel, e que aínda que imposíbel, a nosa rima é libre, asonante e consonante ao mesmo tempo; de arte maior e menor, sen importar se somos lira ou soneto, pareado ou sirventés. As antíteses véndannos os ollos, pero creme que confío a cegas no noso poema.

Réthorique  de Nee Baros Fernandez :
Je sais que parfois nous prononçons une diphtongue et d'autres fois des hiatus irrévocables, et que bien qu'impossible, notre rime est libre, saine et consonante à la fois; d'art majeur et mineur, peu importe que nous soyons lyres ou sonnets, pareados ou serventesios (*). Les antithèses aveuglent nos yeux, mais croyez-moi, je fais aveuglément confiance à notre poème.
(*) type de strophes de deux vers et forme de quatrain d’origine provençale et/ou italienne au XIe siècle).
Pour le groupe des 20 à 35 ans, le premier prix a été attribué à Leticia Cid, de San Cibrao das Viñas, pour son poème « Ataraxie ». Deuxième prix pour Denís Vicente, de A Guarda pour " Un vinilo dos Dire Straits " et le troisième à Silvia Pérez, tamén de A Guarda également pour " Fugitives ".

Ataraxia, de Leticia Cid :
Era unha tarde de brétemas
e sentíase un verán revoltoso
A aura do mar ouveaba,
cubrindo o morno silencio
que os posuíra.
As raiolas do sol alumeaban
as súas facianas
e os pés, bañados pola area,
xacían impredicíbeis
nun baile de incerteza.
Rozáronse. Co suspiro
agarimaron o vento.
Nos seus ollares,
a lingua secreta dos que saen que se queren

« Ataraxie » de Leticia Cid :
C'était une soirée de brumes
et l’on présageait un été tumultueux.
La brise de mer hurlait,
couvrant le chaud silence
qui les avait possédés.
Les rayons du soleil illuminèrent
leurs visages
et leurs pieds, couverts de sable,
s’agitaient imprévisibles
en une danse incertaine.
Ils se sont frôlés. Dans un soupir
ils chérissaient le vent.
Dans leurs yeux,
le langage secret de ceux qui savent qu’ils s’aiment.
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LA VIE DES JUMELAGES :

AS PONTES : LA FRESQUE PHOTOGRAPHIQUE MISE EN PLACE !



Nous en avons fait part dans nos précédents bulletins : nos amis pontésiens ont réussi leur challenge, réaliser une fresque symbolisant le jumelage avec Lesneven au moyen d’un montage photographique. Voici le résultat et leur commentaire sur leur page facebook :
L’œuvre représente deux femmes enceintes sur les ventres desquelles sont représentés des triskels symbole de celtitude.

DOUS POBOS, UNHA MESMA NAI: GALIZA E BRETAÑA
A pesar de que nos colleu un pouco a auga, onte por fin conseguimos instalar o segundo mosaico fotográfico, que quedou así de ben!
Durante o proceso, contactamos virtualmente coas veciñas e veciños de Lesneven para que, a pesar da distancia, non se perderan ningún detalle da instalación da homenaxe as nosas vilas e o noso irmanamento Agora estamos un pouco máis preto!
Esperamos que vos guste tanto como a nós o resultado e que vos pasedes a ver o guapos/as que saídes!
Como foi a semana ? Seguro que axetreada !!! Pois para a finde propoñemoste que vaias de visita ao novo mosaico
artistico instalado esta mesma semana na rúa Real, e de paso xa das un paseo pola fermosa vila medieval e podes
atravesar a ponte obra de Don Garcia, que dá nome ao concello.

GALICE ET BRETAGNE : DEUX PEUPLES, UNE MÊME MÈRE.
Même si cela s’est passé sous la pluie, nous avons finalement réussi à installer la deuxième mosaïque photo, qui nous asemblée très réussie !
Au cours du processus, nous avons virtuellement contacté les habitants de Lesneven afin que, malgré la distance, aucun détail de l'installation de l'hommage à nos communes et de notre jumelage n'ait été perdu Maintenant nous sommes un peu plus proches !
Nous espérons que vous aimerez le résultat autant que nous et que vous allez voir à quel point vous êtes beaux !
Nous vous suggérons de visiter cette nouvelle mosaïque artistique installée dans la Calle Real, et en passant, vous pouvez vous promener dans la belle ville médiévale et vous pouvez traverser le pont par Don García, qui donne son nom à notre ville.
Bravo à toute l’équipe d’As Pontes en Pezas pour cette sympathique initiative et tout le travail que cela a représenté.


SARRIA : UN TAPIS DE FLEURS POUR LE BICENTENAIRE DE LA VILLE ET LA FÊTE-DIEU :
Depuis le 14 juin, un magnifique tapis de fleurs orne la Praza da Constitución pour célébrer le bicentenaire de la commune et les cent ans d'utilisation de la Maison Vaamonde comme mairie.
Le Corpus Christi est un jour férié officiel qui n’a pu être célébré cette année en tant que tel en raison de la pandémie de Covid-19, ce qui a conduit à la suspension des célébrations et la confection des tapis floraux dont l’origine remonte à 1996 à l'initiative de la Confrérie du Saint Enterrement et de la Solitude.
C’est donc un mini-tapis qui a été installé devant la mairie "afin que que cette tradition demeure vivante à Sarria", a déclaré le conseiller à la culture, Reyes Abella.
Conçu par Hernando Caldeiro, cette oeuvre florale réalisée par un groupe de volontaires servira également à commémorer le bicentenaire du premier conseil municipal constitutionnel de Sarria, avec Eugenio de Neira comme maire. Le tapis porte les armoiries de Sarria, ainsi que les mots "Concello de Sarria 1820-2020".
De plus, il y a un siècle, en 1920, la Casa Vaamonde a été acquise lors d'une vente aux enchères pour 40.500 pesetas, et est depuis été utilisée comme siège municipal.
Une conférence a été donnée par Xaime Félix López Arias en présence du maire, Claudio Garrido, pour rappeler ce "premier conseil municipal démocratique" qui a disparu trois ans après, un nouveau Conseil ayant été élu en 1834.
L'événement s'est déroulé avec la participation de la Banda de l'association Peleriños (voir vidéo).

Con motivo da celebración do bicentenario da constitución do Concello de Sarria e centenario da adquisición da actual Casa Consistorial, o pasado domingo, Xaime Félix López Arias contou parte deste periodo da historia e o quinteto da asociación participou tocando unas pezas tal e como se facía o día de Corpus antigamente.


EL “FESTIVAL DE MEDIOS CÉLTICOS” DISTINGUE A BRETAÑA:
El Celtic Media Festival premia anualmente las mejores producciones audiovisuales y de radio de los países celtas. Debería haberse celebrado en Quimper del 2 al 4 de junio, pero debido a la pandemia de Covid-19, los resultados se dieron desde las oficinas del festival en Glasgow.
El jurado del festival distinguió tres producciones bretonas:
"Yann-Fañch Kemener, tremen en ur ganañ" (Yann-Fañch Kemener, « pasear cantando ») dirigida por Ronan Hirrien y producida por France 3 Bretagne gana el Premio Golden Torc "Espíritu del festival" del Celtic Media Festival.
Este documental cuenta la historia de un artista excepcional que encantó nuestro mundo. Cuando era adolescente, Yann-Fañch coleccionaba canciones en los labios de los antiguos, luego las interpretaba toda su vida en Bretaña y más allá: treinta discos, cientos de conciertos, libros de canciones y colecciones de historias. Este documental fue filmado mientras el cantante luchaba contra la enfermedad. Murió el 16 de marzo de 2019. El Celtic Media Festival no había otorgado un documental en lengua bretona desde « Brezhoneg ‘leizh o fenn » realizado  por Soazig Daniellou en 1999.
"Memorable", una película animada de Bruno Collet, también recibió un Premio Torc a la Excelencia en la categoría de Animación. Este cortometraje cuenta la historia del amor de Louis, un pintor y su esposa Michelle, por la enfermedad de Alzheimer que padece Louis. Esta película fue premiada tres veces en el Festival de Animación de Annecy 2019. También fue nominada para los Césars y los Oscar 2020.
"39-45, Bretaña bajo la ocupación" de Philippe Guilloux  es la tercera producción bretona que se distingue en la categoría Historia, el Premio Torc a la Excelencia. A través de testimonios, archivos, fotografías tomadas por soldados alemanes, reconstrucciones y puestas en perspectiva por dos historiadores, esta película recuerda estos 4 años de convivencia forzada.


HENRI CARTIER-BRESSON / VIRXILIO VIEITEZ  :
UN MÊME REGARD – UNA MISMA MIRADA.


Le nom d’Henri Cartier-Bresson ne nous est pas inconnu. Il appartient à une lignée de photographes qui ont marqué notre époque, de Doisneau à Capa, de Boubat à Lartigue … Mais connaissez-vous Virgilio Viéitez ? Probablement pas. Pourtant eux deux se connaissaient …..
     Photo Josep Martinez.
Virxilio Viéitez est né à Forcarey en 1930, six ans avant le soulèvement franquiste. Orphelin de père, il grandi entouré de femmes dans un village marqué par la vie rurale et la misère. Malgré la guerre puis une longue période de répression, il apprend à lire et écrire seul. A seize ans il devient maçon, travaille à la construction de l’aéroport de Lavacolla, à 18 ans il part en Catalogne et travaille cette fois à la construction des équipements de la station de Panticosa. C’est là qu’il découvre la photographie … Séduit par cette nouvelle technologie, il décide d’en tirer partie et s’installe à son compte et devient la figure emblématique de la photographie galicienne. Ses premiers clients sont les touristes qui séjournent sur la Costa Brava. En 1955, il retourne en Galice, se marie, effectue son service militaire puis reprend son travail, devient correspondant du journal " Pueblo Gallego " et de la radio "Voz de Vigo"». Il parcourt la Galice photographiant naissances, communions, mariages et enterrements, les scènes de la vie courante donnant ainsi une véritable fresque de la Galice des années 60. Pourtant il demeure modeste et c’est sa fille Kate qui fera connaitre son œuvre en organisant en 1997 une exposition à Soutelo. Ce fut un succès. Puis ce fut Vigo, Bruxelles, Amsterdam, New York mais aussi Paris en 1999 où il rencontre Henri-Cartier Bresson qui, frappé par la qualité de son travail, sa façon de traiter ses sujets, publie ses clichés dans son ouvrage " Mes photos favorites"» et présenté certaines de ses œuvres en 2003 lors de l’exposition "L’œil du siècle ".
Virxilio Vieitez a continué à travailler jusque dans les années 80 et est décédé en 2008.
Pour en savoir plus / Para saber más :
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" LE RÊVE CUBAIN DES ÉMIGRÉS GALICIENS " : UNE EXPO Á VIGO.
Le Conseil Culturel de Galice présente (jusqu’au 15 juillet) au Museo do Mar de Galicia, à Vigo une exposition intitulée "O soño cubano dá emigración galega" (" Le rêve cubain de l’émigration galicienne ").
Cette exposition reflète l'importance et la dimension de la communauté d'immigrants galiciens à La Havane depuis la première moitié du XIXe siècle.
Une trentaine de panneaux permet de découvrir le profil de l'émigrant galicien à La Havane (des jeunes, principalement des hommes, des secteurs intermédiaires, qui sont intégrés dans la petite entreprise, qui viennent à Cuba à travers des réseaux familiaux et des relations personnelles) et de connaître l'éveil d'une conscience galicienne à Cuba qui explique qu'une bonne partie des symboles de l’identité galicienne y ont leurs racines : le drapeau, l’armoirie et l'hymne. Des photographies, des documents privés, des documents issus de l'associationnisme galicien illustrent cette exposition qui passe en revue une relation historique exceptionnelle et puissante. De plus, elle permet de connaître le tissu associatif galicien dense depuis 1871, une sphère publique articulée par ses propres journeaux et des dizaines de sociétés micro-territoriales ou éducatives. Elle fera également résonner les mouvements sociaux et politiques développés en Galice depuis la fin du XIXe siècle, du régionalisme et du nationalisme.
200.000 galiciens se sont installés sur l’île, La Havane a été, pendant des décennies, la deuxième ville du monde avec le plus d'habitants nés en Galice, juste derrière Buenos Aires. En 1919, plus d'un tiers des immigrants espagnols à Cuba et 9% des habitants de La Havane étaient nés en Galice. Mais Cuba était bien plus que la destination de milliers d'émigrants, c'était le terreau qui maintenait la vie intellectuelle sur fond de Rexurdimiento.

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CARLOS NUÑEZ : "JE SUIS Á LA FOIS DON QUICHOTTE ET SANCHO"

Dans un entretien donné le 26 juin à  "La Voz de Galicia ", notre gaitero-amigo livre ses impressions sur le confinement qui l’a surpris à l’issue d’un concert au Théatre Colón de Buenos Aires, pour interpréter en hommage aux victimes " Negra y sombra " avec Luz Casal et surtout présenter un nouvel ouvrage en l’honneur d’un  maitre de la gaita, Ricardo Portela, à qui, sur son lit de mort ; il avait promis de transcire son répertoire. Cela lui a pris trente ans ….

Un travail intense, 20.000 notes que Ricardo a laissées en mémoire et que Carlos entend léguer à son tour aux jeunes gaiteros.

S’il n’a pas été personnellement affecté par le confinement, Carlos s’interroge sur l’avenir de ses tournées, les siennes et les autres assurément. Tirant une analyse de la situation que nous avons vécue, il se demande : "  Nous devons repenser les excès qui ont été faits. Pourquoi les concerts doivent-ils être si importants, avec autant de dépenses publiques? Je fais toujours deux tours. Un en hiver, dans les théâtres et, en été, nous faisons une visite de lieux magiques, dans la nature, ce qui peut être un très bon système pour cet été: cathédrales, dolmens, sanctuaires ... des endroits spéciaux. C'est revivre la musique la plus intégrée de la nature. Je voudrais sensibiliser les conseillers et les sponsors à l'importance de parier sur ce qui nous appartient, sur ce qui nous appartient pour la qualité. Et que les gens paient un droit d'entrée. C'est aussi important ".

A la question, comment était-ce quand il était jeune, Carlos répond " Mes années de formation ont été les années 80. Et ce furent des années difficiles pour la musique traditionnelle. Dans cette Galice où la gaita était alors négligée, ce n'était pas ce qui était cool. Je l'ai parfaitement compris et nous avons passé cette adolescence concentrée. Les plaisirs de la « movida » étaient à l'extérieur. Cela m’a généré une grande curiosité pour la vie. Comme Yepes l'a dit, si vous n'étudiez pas, le premier jour la guitare le remarquera, le deuxième jour vous le remarquerez et le troisième jour le public le remarquera. C'était comme si nous avions une mission. Ce n'était pas un travail, c'était une mission"

Une mission qui continue avec ce livre sur Portela : " Avec ce livre, j'ai passé trois mois à me (re)connecter avec ce que j'ai vécu il y a trente ans. C'était comme un voyage dans le temps et j'ai eu le sentiment que rien n'avait bougé. J'ai vécu une belle aventure mais attention car aujourd'hui il y a moins de gaiteros en Galice qu'il y a dix ans. Et quand quelqu'un vient de l'extérieur et demande où vous pouvez écouter de la musique d'ici ... ce n'est pas si facile. Portela voulait sortir les cornemuses de la taverne, de la « carallada ». Et c'est une conquête basée sur la qualité, mais en Galice, il y a eu ce sentiment que le galicien  porte en lui qu’elle chose d’exceptionnel lié à son essence, sa particularité".

Et quand le journaliste lui demande de se définir en quelques mots, Carlos lui répond " Un copain de classe m’a défini comme la somme de Don Quijote et de Sancho" ….

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LA GALICE PARMI LES COMMUNAUTĖS QUI COMPTENT  LE PLUS D’ĖLÈVES DE SECONDAIRE  APPRENANT UNE SECONDE LANGUE :
69 % des collégiens apprennent une seconde langue. Le pourcentage national est de 42%.  Aux Canaries, le pourcentage est de 78%. Mais pour les classes de Baccalauréat il tombe à 24%. D’après les statistiques la seconde langue est essentiellement le français. L’enseignement d’une langue étrangère est obligatoire dès l’école primaire.
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BAILE TRADICIONAL DE BRETAÑA : LAS BODAS DE KENDALC’H Y WAR L LEUR.
Érase una vez, dos primas que, durante años, se habían estado mirando sin atreverse a dar el primer paso ...
Después de una cuidadosa reflexión, e ignorando las viejas historias familiares, Kendalc'h y War I Leur decidieron unir sus fuerzas, sus experiencias y sus pasiones para mejorar la herencia de su país, Bretaña.
Ahora se escribe una nueva fecha importante en la historia del movimiento cultural bretón: los representantes de los 22,000 afiliados de sus confederaciones votaron por la fusión de sus asociaciones el sábado 27 de junio en Rennes y Quimper en presencia de las dos presidentes: Solenn Boënnec (War l Leur) y Rozenn Le Roy (Kendalc'h).
Su nuevo nombre conserva lo mejor de cada confederación al tiempo que crea una nueva palabra bretona que tiene significado: compartir el terreno, el escenario.
Han planeado para los próximos meses un rico programa de actividades e invitan a sus amigos a celebrar su unión el sábado 19 de septiembre en Vannes durante las "Fêtes d'Arvor" !
Confédération Kenleur , 1 rue de Suède -56400 Auray 02 97 58 10 50