mardi 3 juillet 2018




COMITÉ
BRETAGNE-GALICE



Kevredigezh Breizh-Galiza
Asociación Bretaña – Galicia
                                              Bulletin N°53 – Juillet 2018.
Siège : Mairie de Mur de Bretagne – 22530.
Adresse postale : 3 Rue Yves de Kerguélén – 56000 Vannes. Téléphone : 02.97.40.72.40.
Site: www.bretagne-galice.com          Courriel: bretagne.galice@gmail.com
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ADIEU RAMÓN, MERCI ET REPOSE EN PAIX ...

Ramon Chao vient de nous quitter à l'âge de 82 ans.
Né à Lugo, il a développé sa carrière à Radio France, où il a fait des émissions en langue galicienne, ce qui était interdit par la dictature franquiste.
Il est mort ce dimanche 20 mai à Barcelone. Né à Vilalba (Lugo) en 1935, il a développé une grande partie de sa vie en France, où il est arrivé dans les années 60 grâce à une bourse du gouvernement espagnol pour étudier le piano.
Père de Manu et Antoine les fondateurs du groupe Black Hand, et frère du théologien et écrivain Xosé Chao Rego, Ramon Chao a travaillé à Radio France, la station de radio où il a été nommé en 1968 chef du service culturel en espagnol et en portugais.
Une décennie plus tard, il a également commencé à diriger toutes les émissions dans ces langues de Radio France. Malgré son installation en France, Ramon Chao a maintenu le contact avec l'Espagne et la Galice et a même fait des émissions en langue galicienne, interdit à l'époque par le dictateur Francisco Franco.
Chao était un collaborateur du magazine Triunfo et du mensuel Le Monde Diplomatique, dirigé par Ignacio Ramonet. En 1991, il a été nommé Chevalier des Arts et Lettres par le gouvernement français. Parmi ses écrits, citons outre une douzaine d'oeuvres, "Prisciliano de Compostela" ou "La passion de la Belle Otero".
Il était aussi le créateur et promoteur du Prix Juan Rulfo, un prix décerné par Radio France Internationale depuis 1982 et co-organisée par l'Institut Cervantes à Paris, la Maison de l'Amérique latine, l'Institut du Mexique à Paris, le Collège d'Espagne, Le Monde Diplomatique, l'Union latine et FondaChao.
Nous nous associons au deuil de la famille dont nous partageons la peine et partageons avec tous ses amis notre profond respect à son égard.
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"A SUBELA" FÊTE L'ÉTÉ:

L'association culturelle "A subela"de Foz (commune jumelée avec Trégastel) a fêté la fin de ses ses cours et l'arrivée de l'été à l'invitation de ce magnifique dessin de Leandro Lamas. L'association est née en 1998 avec comme objectif donner des cours de chants et de danses, préserver et maintenir les traditions et la culture populaire. Actuellement, elle compte un ensemble de danses qui rassemble une trentaine de personnes, un autre de panderetas et un groupe instrumental de10 gaiteros et percussionistes. Le répertoire est constituéde muñeiras, jotas, fandangos dansés dans les différentes contrées de Galice.
L'ensemble participe à de nombreuses manifestations tant en Galice qu'à l'extérieur. Nous espérons les recevoir prochainement en Bretagne.
Signalons que "subela" signifie le poinçon, ou l'alène utilisée par les cordonniers et les fabricants de panderetas.

EN MARGE DE LA REDADEG: CRÉATION D'UN RÉSEAU EUROPÉEN DES LANGUES MINORITAIRES.
La Redadeg, la grande course de relais pour la promotion du breton.a connu cette année encore un grand succès.
La course a quitté Quimper le 4 mai au soir et  mis le cap sur Plouguerneau qu’elle a rejoint le samedi 12 mai au terme d'un parcours de 1800 kilomètres et de 300 communes traversées dans les cinq départements bretons.
A Quimper, la course a reçu le soutien actif de la municipalité, plusieurs élus s’étant mobilisés pour ouvrir le cortège pour le premier kilomètre 
En vendant des kilomètres de course, les organisateurs ont collecté environ 134 000 euros qui serviront à financer des projets en faveur de la langue bretonne.
L'organisation a bénéficié tout au long du parcours du soutien des associations et de nombreux bénévoles ce qui démontre l'atachement à la défense et la promotion du breton.
Mais cette année a été marquée par une initiative majeure à l'iniative de Ti ar Vro Kemper . à savoir une rencontre des organisations menant des initiatives similaires en faveurs des langues "minoritaires". Des délégations d'Irlande, du Pays de galles, de Cornouailles, du Pays Basque, de Catalogne, du Val d'Aran, d'Alsace, d'Occitanie y ont participé.Si la Galice était "physiquement" absente, c'est parce qu'au même moment s'y  tenait des initiatives similaires, à savoir Correlingua. Mais le contact était établi avec nos amis galiciens.
La rencontre a été ouverte par Gweltaz ar Fur, Président de Ti ar Vro Kemper, Isabelle Le Bal, Vice-Présidente de la Communauté d’agglomération et Lena Louarn, Vice-Présidente de la Région Bretagne
Puis chaque délégation a présenté sa propre course: Korrika (Euskadi), An Rith (Eire), Correllengua (Catalunya), Ras yr Iaith (Cymru) et bien sûr pour la Bretagne: Ar Redadeg.
Puis après des tables rondes, il a été procédé à la création d’EUROKORRIKA : Réseau Européen des Courses pour les langues avec lecture et adoption de la Charte laquelle prévoit davantages d'échanges entre les différentes courses, l'accueil  de participants des autres pays ainsi que d'autres initiatives comme la création d'un Prix des littératures minorisées ou des courses nautiques.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des informations et  projets des uns et des autres.
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EN EL MARCO DE LA "REDADEG": CREACIÓN DE UNA RED EUROPEA DE LENGUAS MINORITARIAS.
La "Redadeg", la gran carrera de relevos para la promoción del idioma breton.a conocido este año y como siempre un gran éxito.
La carrera salió de Quimper por la tarde del 4 de mayo y zarpó hacia Plouguerneau, donde llegó el sábado 12 de mayo al final de una ruta de 1.800 kilómetros después de atravesar 300 municipios por los cinco departamentos bretones.
En Quimper, la carrera recibió el apoyo activo del municipio, varios ediles electos se movilizaron para abrir la procesión durante el primer kilómetro
Al vender kilómetros de carrera, los organizadores han recaudado unos 134 000 euros que se utilizarán para financiar proyectos a favor del idioma bretón.
La organización se ha beneficiado del apoyo de las asociaciones y de muchos voluntarios, lo que demuestra el apego a la defensa y promoción del bretón.
Pero este año fue marcado por una gran iniciativa que lideró Ti ar Vro Kemper (Casa del Pais de Quimper): una red de asociaciones que organizan iniciativas similares a favor de los idiomas "minoritarios". Asistieron delegaciones de Irlanda, Gales, Cornualles, País Vasco, Cataluña, Val d'Aran, Alsacia y Occitania. Si Galicia estuvo "físicamente" ausente, fue porque al mismo tiempo hubo iniciativas similares, a saber, Correlingua. Pero el contacto se estableció con nuestros amigos gallegos.
La reunión fue abierta por Gweltaz ar Fur, presidente de Ti ar Vro Kemper, Isabelle Le Bal, Vicepresidenta de la Comunidad y Lena Louarn, vicepresidenta de la región de Bretaña
Entonces cada delegación presentó su propia carrera: Korrika (Euskadi), An Rith (Eire), Correllengua (Catalunya), Ras yr Iaith (Cymru) y por supuesto para Bretaña: Ar Redadeg.
Luego, después de las mesas redondas, se creó EUROKORRIKA: Red Europea de Cursos para las Lenguas con lectura y adopción de la Carta que prevé más intercambios entre las diferentes carreras, la recepción de participantes de otros países así como otras iniciativas como la creación de un Premio de Literatura de Minorías o carreras náuticas.
No dejaremos de mantenerlo informado acerca de la información y los proyectos de los demás.


"EL PAIS" CONSACRE UN ARTICLE Á L'EMBLÉMATIQUE  GR 34:

Dans un article de Pablo Nadal en date du 8 juin, le quotidien "El Pais" consacre un bel article au GR 34 à l'occasion de son cinquantième anniversaire. L'article a été relayé sur Facebook par la Hermandad Sarria-Guerlédan. Merci à tous pour faire connaitre ce magnifique sentier.

El emblemático sendero de los Aduaneros cumple 50 años.  El más importante de los senderos de gran recorrido franceses celebra este año sus bodas de oro. Dos mil kilómetros pegados a los acantilados y playas de Bretaña, para hacer senderismo oliendo a mar.

Su nombre oficial es GR 34, uno de los senderos de gran recorrido más famoso y frecuentado de Francia. Pero todo el mundo lo conoce como el sendero los Aduaneros porque está trazado sobre viejas veredas usadas por el cuerpo de carabineros reales para controlar el contrabando en las abruptas costas de Bretaña. Una infraestructura colosal de 2.000 kilómetros de caminos desbrozados y señalizados a lo largo de toda la costa bretona que este año cumple sus bodas de oro: 50 años en servicio, casi nada.
Fue en el verano de 1968. Émile Orian, un entusiasta senderista de Lannion, un pueblecito de la costa norte de Bretaña, convenció a un grupo de jóvenes voluntarios para que le ayudaran a desbrozar un viejo sendero en la costa de Granito Rosa, una de las zonas más fotogénicas y turísticas del litoral bretón. Durante siete meses, todos los domingos, el grupo trabajó con azadas y palas para abrir una senda entre Beg-Lèguer y Trébeurden sin ser conscientes de que estaban sentando las bases del futuro GR 34. Cada año se fueron limpiando y balizando más caminos hasta que la pasión de aquellos pioneros impregnó a otros muchos voluntarios, que ayudaron a extender la red de sendas costeras.                                                                                                                                                                Retrouvez l'article intégral sur https://elpais.com/elpais/2018/06/06/paco_nadal/1528321496_393436.html                                                                                                                           


"QUE D'EAU, QUE D'EAU …." VERSION GALICIEN:


Comment traduire en galicien le célèbre commentaire du Président Mac-Mahon lors des inondations qui ravagèrent Toulouse en 1865 ?
En Galice (comme ailleurs et nous en savons quelque chose cette année), il pleut souvent et beaucoup. Ne dit-on pas là-bas que "la pluie est un art" et que "pluie du matin n'arrête pas le pélerin" ?
Toujours est-il qu'une professeure de philologie de l'Université de Santiago, Elvira Fidalgo, a réalisé une étude dans les quatre provinces plus Zamora, les Asturies et le Leon, pour recenser les mots exprimant la pluie, qu'elle soit forte ou faible, violente ou modérée. Et elle en a trouvé plus d'une centaine ! Nous vous donnons ci-après un lexique des 61 mots les plus courants;
Au fait, combien y a-t-il de mots pour traduire "pluie(s)" en breton ?

Aquí tes 61 palabras para dicir choiva en galego

Hai xa algúns anos, a catedrática de Filoloxía da Universidade de Santiago Elvira Fidalgo identificou as palabras para a choiva en Galicia, tras enquisas en máis dun cento de parroquias e localidades das catro provincias galegas, Asturias, León e Zamora. “É lóxico que unha poboación que vive inmersa na choiva busque mil conceptos sacados das imaxes máis variadas para nomear aquilo que está presente na súa vida, e din que tamén no seu espírito“, reflectiu no seu estudo Elvira Fidalgo.

Para resumir aquí están 61 palabras galegas distintas para denominar a choiva. E outras dezaseis máis relacionadas co mesmo concepto:
Para chuvia febleBabuña, Babuxa, Barbaña, Barbuza, Barrallo, Barrufa, Barruñeira, Barruzo, Borralla, Breca, Chuvisca, Chuviscada, Chuviñada, Froallo, Lapiñeira, Marmaña, Orballo, Parruma, Parrumada, Patiñeira, Patumeira, Poalla, Poallada, Poalleira, Poallo, Zarzallo…
Para chuvia forteArroiada, Ballón, Basto, Bátega, Bategada, Cebra, Cebrina, Chaparrada, Chuvascada, Chuvasco, Chuvieira, Cifra, Ciobra, Dioivo, Treixada, Xistra, Zarracina…
Cando hai raios e tronosTreboada, Torboada, Torbón, Trebón…
Se vén con neve e xeoAuganeve, Cebrina, Cebrisca, Escarabana, Nevada, Nevarada, Nevareira, Nevarío, Nevisca, Nevarisca, Pedrazo, Salabreada, Sarabiada, Torba…
Cando remata de choverAmizar, Delampar, Escambrar, Escampar, Estear, Estiñar, Estrelampar…
E cando hai condensación de auga: Borraxeira, Borraxoia, Brétema, Cegoña, Fuscallo, Néboa, Neboeiro, Nebra, Zarrazina…


MUZILLAC-PONTEAREAS: UN ÉCHANGE TRÈS ACTIF.                  

Voilà déjà cinq ans que les échanges entre le collège Jean Rostand de Muzillac et le collège Santiago Apostol de Ponteaeras (Pontevedra) ont été initiés et depuis, les échanges vont bon train. Cette année, ce sont d'abord les morbihannais qui se sont rendus en Galice; une vingtaine d'élèves de quatrième qui ont  préparé ce voyage depuis le début de l'année scolaire dans le cadre de l'option inter-langues Anglais-Espagnol à raison de deux heures hebdomadaires. Lors de leur séjour en Galice, ils ont été hébergés en familles et participé à de nombreuses activités au sein du collège. En outre, ils ont été reçus à la mairie de Ponteareas, visité de Saint-Jacques de Compostelle, les magnifiques îles Cies, le castro de Santa Trega, Vigo et les Rias Baixas. Pour beaucoup d'entre eux, ce séjour a été une première expérience à l'étranger, doublée d'une immersion linguistique dont ils ont nous n'en doutons pas, tiré profit. Puis à la mi-juin, les galiciens sont venus à leur tour en Bretagne. Outre les cours au collège, ils ont visité Vannes, l'Ile-aux-Moines, Nantes, Carnac, Quiberon et Saint-Goustan.


VERS UN ÉCHANGE LYCÉE LA SALLE DE LORIENT- IES A XUNQUEIRA DE PONTEVEDRA ?
Agatha Richard, professeure d'espagnol au lycée Joseph La Salle de Lorient, vient d'effectuer une visite d'établissements galiciens dont l'IES Luis Seoane de Pontevedra en vue d'établir des échanges avec l'établissement lorientais. Elle y a été reçue par son directeur, Carlos Garcia et le responsable des programmes internationaux Modesto Rozas Lozano.
Nous souhaitonsde fructueux échanges entre ces établissements.

LA CHORALE DE VIGO Á PLOUZANÉ:
Il y a un an, la Chorale Iroise de Plouzané se rendait en Galice où elle a donné deux concerts, l'un à Vigo avec l'Orfeon de la Ville  et les chorales Candean, et la chorale Piňeiral Chapela, l'autre à Noia sans oublier celui de Gijon (Asturies).
Cette année, ce sont les galiciens qui seront reçus en Bretagne où ils donneront un concert à la chapelle de Kersaint Landunvez.

LES MARIAS DE SANTIAGO:
Notre ami Ramón Loureiro a découvert par hasard dans une boite de "Colacao" (poudre de chocolat) de ses parents cette photo des deux Marias prise le 30 septembre 1969 par un photographe nommé Lopez de Vidan. C'est un document exceptionnel. Les deux Marias figures emblématiques de Saint Jacques de Compostelle, sont connues de tous les touristes par la statue quelque peu extravagante du parc de la Alameda. Mais qui connait leur histoire ?
Elles s'appelaient Coralia et Maruxa Fandino. Leur père était cordonnier et leur mère couturière.Trois de leurs frères étaient adhérents de la CNT, syndicat ouvrier anarchiste. L'un sera assassiné par les phalangistes et les deux autres purent s'enfuir. La famille sera alors l'objet de persécutions, de pression afin de retrouver les deux fugitifs qui seront arrêtés en 1940. Les deux sœurs purent survivre grâce à l'aide anonyme des voisins et amis. En s'habillant de façon extravagante et faisant preuve d'un anticonformisme manifeste, elles avaient en quelque sorte affirmé leur volonté de résistance à la dictature. Symbole de liberté, Maruxa est décédée en 1980 et Coralia en 1983.
Si vous passez par Santiago, faites vous photographier auprès d'elles si vous le voulez, mais ne riez pas. Pensez à ces deux femmes, victimes comme beaucoup d'autres de la barbarie franquiste.


LA "POESIA MÍNIMA" D'HELENA VILLAR JANEIRO:
C'est à l'auditorium de Rianxo, ville natale de Daniel Alfonso Castelao, que notre amie Helena Villar Janeiro a présenté son dernier ouvrage "Poesia minima", un recueil de cinquante haikus illustrés de magnifiques photos de son auteure.Ceux-ci ont été préalablement diffusés par Helena sur son compte facebook depuis plusieurs mois.
"C'est un livre que l'on doit avoir sur sa table de nuit" indique l'éditeur car chaque poème suscite la réflexion, la médiation Et Helena précise que "les choses simples forment un univers". A nous de le percevoir. C'est un petit mais grand livre que l'on peut percevoir en deux parties, l'une écrite et l'autre visuelle. Helena explique que c'est l'image qui est à l'origine du poème; les photos ont été prises dans la région de Pontevedra et c'est la sensibilité d'Helena qui vient apporter la brève mais pertinente note de réflexion qui ne peut laisser indifférent.
L'ouvrage, édité par Alvarellos est publié en galicien, castillan et … en anglais. Nous devrons attendre une future publication en français ou en breton, peut-être à l'occasion du Festival Interceltique 2019 lors duquel nous espérons  recevoir Helena.
Lors de cette présentation, des élèves de l'Ecole de Musique de Rianxo ont interprété des pièces de Mozart.
Voici deux haikus que nous vous invitons à méditer ….





Cantan os canos
orfos das lavandeiras
o son das augas.
Ils chantent, les jets
orphelins des lavandières,
le son des eaux.





Os nosos soños
apozados nas pedras
visten a chuvia.
Nos rêves
marinés sur les pierres
se vêtissent de pluie.


MARIA VICTORIA MORENO:
Le Jour des Lettres Galiciennes, organisé par la Real Academia Galega a été  consacré à l'écrivaine et professeure Maria Victoria Moreno Marquez, née le 1er mai 1941 à Valencia de Alcántara (Cáceres) et décédée à Pontevedra le 21 Novembre 2005, Elle est la quatrième femme à recevoir cette reconnaissance. La Xunta a ainsi reconnu son apport tant dans le domaine éducatif et culturel que dans la ville de Pontevedra
A Madrid, elle fut l'élève du grand poète Damaso Alonso.
Son travail est axé sur la littérature enfantine en langue galicienne, mais elle  a également écrit des essais, collaboré à des manuels scolaires et dirigé la collection Arbore des éditions Galaxia.
En 1963, elle s'installe à Pontevedra et enseigne à l'Institut Valle-Inclán et, plus tard, à l'IES Torrente Ballester.
Sa bibliothèque personnelle, composée de 4 500 volumes et environ 150 études de Don Quichotte, a été donnée à l'IES Torrente Ballester qui lui a consacré une exposition Paisaxes e personaxes
Un hommage poético-musical lui a également été rendu par la Xunta en présence de son Président Alberto Nunez Feijoo.

LA XUNTA PROPOSE QUATRE POSTES DE LECTEURS en langue, littérature et culture galicienne. Les postes à pourvoir sont situés  dans les Universités du Pays Basque, à Oxford, Paris et Sao Paulo. Brest et Rennes demeurent inconnues des géographes de la Xunta ….


V° FESTIVAL DE HARPES DE NOIA:
Le cinquième Festival de Harpes de Noia se déroulera du 31 juillet au 3 aout. Bien qu'encore jeune, cette manifestation a rapidement acquis ses lettres de noblesse et ses organisateurs nous en administrent une nouvelle fois la preuve.
Pendant quatre jours, la petite ville vivra à l'heure des cordes pincées. Et il y en ara pour tous les gouts: des concerts de haut niveau (la plupart gratuits), des classes de maitres, des ateliers pour les enfants, des stands de luthiers …. Parmi les concerts, soulignons celui de Carlos Nuñez, Arianna Savall (fille de Jordi) et Rodrigo Romani à l'occasion du 850° anniversaire de la Ville. Précisons que Rodrigo Romani est le fondateur de l’École de musique traditionnelle et folklorique de Vigo, où il enseigne toujours la harpe celtique, et entre autre directeur artistique du Festival international de harpe de la ville de Noia. Il se produira  en trio lors de la Grande Soirée de la Harpe celtique le 11 aout au FIL avec Beatriz Martínez et Xulia Feixoo
Citons également les concerts de Bleuenn Le Friec et du Trio Zumarque et celui de Clotilde Trouillaud le 3 août.

A noter que Clotilde Trouillaud sera le 23 juillet à Vannes pour le festival "Jazz en Ville" avec "Lune Bleu Trio", puis en concert solo le 31 juillet à Loctudy, le 1er août à Douarnenez, le 3 à Noia, le 18 à Saint Mayeux et le 8 novembre à Pontivy.

FÊTES DE GALICE


FESTA DA ISTORIA DE RIBADAVIA
C'est les 24 et 25 août que se tiendra la "Festa da istoria" de Ribadavia. Une fête qui nous transporte à l'époque médiévale avec un vaste programme d'événements qui comprennent des dîners médiévaux, des danses, des mariages juifs, des défilés, la fauconnerie, le théâtre, le tir à l'arc, le défilé dans rues de la ville et le célèbre combat entre chevaliers.
Plus d'informations: www.festadaistoria.com

RIBADEO INDIANO:
Du 6 au 8 juillet, Ribadeo fêtera son héritage "indiano", une fête de reconstitution historique qui rappelle la période de développement économique, social et urbain qui s'est déroulée au cours des dernières décennies du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
La manne était en grande partie due au retour des émigrants d'Amérique: Los Indianos.
Lorsque les premiers émigrants commencèrent à revenir vers 1870, (du moins ceux qui avaient fait fortune),  ils construisirent dans leurs lieux d'origine des maisons d'un style très varié mais indubitable. Les "Indiens" ont apporté une architecture cosmopolite qui a été insérée d'une manière frappante parmi les maisons traditionnelles, pour symboliser le triomphe et le succès réalisés à l'extérieur. Ils ont investi dans des entreprises industrielles et commerciales et ont été les mécènes de diverses initiatives socioculturelles, contribuant de manière décisive à la modernisation des structures et des équipements de la commune.
Ribadeo aujourd'hui a un important héritage "indien" que la fête met en valeur avec défilés, concerts, expositions …

LA BRETAGNE EN FÊTE(S) !
Juillet et août sont assurément les deux "mois forts" en ce qui concerne les fêtes et activités culturelles même si c'est tout au long de l'année que la Bretagne "fait la fête" et reçoit ses amis des pays celtiques. Cette  fois encore, le calendrier s'avère chargé et les amateurs n'auront que l'embarras du choix pour participer aux nombreuses festivités, des plus petites aux plus grandes et nous nous excusons de ne pouvoir toutes les citer. Un conseil, connectez-vous sur www.gouelioubreizh.bzh et d'un clic, découvrez la quarantaine de festivals et les 900 spectacles et évènements répertoriés sur le site.
Voici donc un bref panorama des fêtes où l'on pourra rencontrer des groupes et artistes galiciens et aussi asturiens, écossais, gallois, irlandais ….

Saint-Malo, Festival Folklore du Monde du 3 au 8 juillet. Mexique, Uruguay, Irlande … www.folkloresdumonde.bzh
Landerneau, Kann al Louar du 12 au 15 juillet  https://kann-al-loar.bzh/
Pont l'Abbé Fête des Brodeuses du 12 au 15 juillet: Carlos Nuez et Bagad Cap Caval, Banda Castro Bergidum, carte blanche à Pascal Jaouen … www.fetedesbrodeuses.com
Quimper: Festival de Cornouaille du 24 au 29 juillet. Une superbe affiche mais pas de galiciens cette année mais Carlos Nuñez ne sera pas loin …. www.festival-cornouaille.bzh
Guérande, Les Celtiques du 8 au 14 août: Grupo de Baile San Felix, Banda El Gumal, Banda El Gaitero (Villaviciosa), Bagad San Nazer, Kerlenn Pondi … www.bro-gwenrann.org
Guingamp: La Saint-Loup du 14 au 19 aout. www.festival-saint-loup.com
Concarneau: les Filets Bleus du 15 au 19 aout, pas de galiciens mais des asturiens, la banda de Gaitas de Candas et la Banda Lakadarma    www.festivaldesfiletsbleus.bzh

Lorient, l'Interceltique du 3au X12 août. C'est assurément l'apothéose, ce qui n'enlève rien aux autres manifestations. Bref aperçu des groupes et musiciens sans oublier les nombreuses autres animations:

Banda de Gaitas Sons da Chaira: été fondée en 2014 au sein de l’Ecole de Musique de Rabade, Begonte et Oufeiro de Rei. Son objectif principal est la promotion et la mise en valeur de la richesse de la tradition culturelle et musicale galicienne et cela passe par l’apprentissage de la gaita et des percussions.
Cette banda met en avant la jeunesse de ses membres, dirigé aujourd’hui par Brais Monxardin pour la gaita et Miguel Anxo López ‘Chino’ pour les percussions, ils sont aussi en collaboration permanente avec Pepe Vaamonde.
Leur répertoire se base sur l’interprétation en respectant au maximum l’essence et le style de la musique traditionnelle de la province de Lugo en Galice, mais aussi parfois sur un travail de création avec leurs propres arrangements qui leur permettent d’obtenir cette touche d’originalité et de pouvoir sortir du lot.

Grupo de Baile Asociación Cultural "Saiñas": née en 1982, est basée dans la commune de Xove, dans la Province de Lugo. Son but est la diffusion de la musique folklorique Galicienne aux niveaux local, national et international. Elle organise notamment la « Foliada da Mariña » depuis douze éditions, la « Festa do Lacón », ainsi qu'un Festival Folklorique pour les enfants depuis déjà onze ans. Elle compte aujourd'hui plus de 70 membres, répartis en trois groupes de danse, "Saiñas", "Cacharelas" et "Galochos " auxquels s'ajoutent les joueurs de gaïta.

Le Grupo de Baile Asociación Cultural « Saiñas », s'est produit au sein des plus grands Festivals Internationaux d'Europe tels que ceux de Bayreuth, en Allemagne (en 1999), Quimper, en Bretagne (en 2005), Nuoru, en Italie (en 2003) ou, encore, Zamora, en Espagne (en 2006).

S'ajoutent aux bandas, des musiciens qui évoluent seuls ou en formations:

Anxo Lorenzo: joueur de cornemuse reconnu internationalement. Dans son nouveau spectacle, Anxo Lorenzo va inclure quelques surprises et collaborations créant d’extraordinaires, magiques et uniques moments musicaux avec son groupe.


Rodrigo Romaní: la harpe fait son entrée dans la musique folk galicienne dans les années 70 grâce notamment à Emilio Cao puis à Rodrigo Romani.Très populaire auprès des galiciens et des espagnols, Rodrigo Romaní a su attirer les fans de musique roots, notamment grâce au groupe Milladoiro dont il est l’un des fondateurs. Membre de différents groupes ou soliste, cet artiste apprécie également les collaborations avec des artistes et orchestres du monde entier tel que le regretté Liam O’Flynn, la « English Chamber Orchestra » ou encore l’Orchestre Symphonique de Galice. Il est le fondateur de l’École de musique traditionnelle et folklorique de Vigo, où il enseigne toujours la harpe celtique, chef d'orchestre folklorique de "Sondeseu ", promoteur de musiques du monde à travers ses programmes de la radio publique galicienne et, enfin, directeur artistique du Festival international de harpe de la ville de Noia (voir par ailleurs).


Pepe Vaamonde: a étudié au Conservatoire de Vigo, où il a obtenu le titre de Professeur de musique, avec la spécialisation gaita. Depuis 2001, il enseigne la gaita au Centre de musique  de Lugo et il travaille également, depuis 1994, avec l’Association Culturelle " Antaruxas e Sorteiros". Il est l'artiste qui a le plus remporté de concours de gaita en solo au cours des années 1990, et notamment le prestigieux concours "Constantino Bellón " à trois reprises.
Pepe Vaamonde est à la tête du groupe éponyme "Pepe Vaamonde Grupo" depuis plus de quinze ans. Cet ensemble a joué sur les plus grandes scènes de Galice et d’Europe, comme lors du Festival International de la Musique Celtique de Ortigueira et à plusieurs reprises au Festival Interceltique de Lorient.

 Uxía: " La voix de l’Atlantique", est l’une des principales ambassadrices de la musique et de la
poésie galiciennes. Elle a prêté sa puissance vocale pour renouveler la musique traditionnelle galicienne en la reliant avec les cultures de l’Atlantique, avec lesquelles elle partage les mêmes racines, mélangeant les alalas galiciens avec le fado, la morna, et les rythmes brésiliens.
Construisant des ponts entre les cultures à travers la musique, elle a créé son répertoire après des années de voyages d’échanges d’expériences avec des artistes d’Angola, d’Argentine, du Portugal, du Brésil, du Cap Vert, ou de Guinée-Bissau …. Certains des thèmes les plus récurrents sont : la place de la femme, le dialogue entre les cultures, la poésie contemporaine galicienne et portugaise et la défense de l’identité linguistique.

Seimeira: Seimeira est un quartet de cornemuses traditionnel galicien, composé par Brais Monjardin et Pepe Vaamonde à la cornemuse et Miguel Anxo López et Hugo Garcia à la percussion. Ils appartiennent tous à la bande de cornemuses "Sons da Chaira"» et à plusieurs projets musicaux comme le « Quartet Illa Pancha » ou « Pepe Vaamonde Grupo ».


La Baule, le Grand Pardon, 71° du nom du 23 au 26 août. www.pardon-de-la-baule.fr


LUAR NA LUBRE: UN NOUVEL ALBUM DÉDIÉ Á LA "RIBEIRA SACRA"
Le mythique groupe galicien vient de présenter à Ourense son nouvel album en hommage à la "Ribera Sacra" enregistré en octobre dernier au monastère de San Pedro de Rocas.
Il comprend 26 titres, compositions du groupe mais aussi  mélodies traditionnelles fruit dun travail de collecte auprèsde la population locale

SOLIDAIRE DES MIGRANTS:
A l'occasion de la Journée Mondiale des Réfugi&és, Luar na Lubre se souvient qu'en 1939, les migrants, c'était les espagnols. Et le groupe a repris un thème de l'album Saudade, No desterro, (2005) avec des photos de la Retirada et de l'exil. A découvrir sur https://youtu.be/TBi9o643Pvs

Este 20 de xuño, Día Mundial das Persoas Refuxiadas, queremos compartir con vós este vídeo que comeza con imaxes do ano 1939, no que centos de miles de persoas cruzaban a fronteira cara Francia, cando eramos nós quen buscabamos refuxio noutros países.

ROSARIO ÁLVAREZ BLANCO,  PREMIÈRE FEMME PRÉSIDANT LE CONSEIL DE LA CULTURE GALICIENNE

La professeure de philologie galicienne Rosario Álvarez Blanco a été élue présidente du Conseil de la culture galicienne, succédant  à Ramón Villares.
Rosario Álvarez Blanco (Pontevedra, 1952) est professeure dans les domaines de philologie galicienne et portugaise de l'Université de Santiago de Compostela dont elle a été vice-recteur (1990-1994), directrice du département de philologie galicienne (1995-1999) et directrice de l'Institut galicien (2005-2013),  Elle est membre du Conseil Culturel Galicien depuis 2008. Elle a participé à l'élaboration de l'atlas linguistique de la Galice ainsi qu'à de nombreux ouvrages relatifs à la grammaire ou au patrimoine galicien et portugais.
Ramón Villares, professeur d'Histoire contemporaine à l'USC était président du CCG depuis 2006. Il va retrouver sa chaire universitaire et se déclare satisfait du travail accompli ce qui lui a d'ailleurs valu d'être fait Docteur Honoris Causa par l'Université Rennes II.
Nous assurons Ramón Villares de toute notre reconnaissance pour son action et de toute amitié et souhaitons bonne chance à Rosario Alvarez Blanco pour ses nouvelles responsabilités en souhaitant notamment un renforcement des relations entre la Galice et la Bretagne.

"TEMPO DA RECOLLEITA" EN BRETAÑA:

La asociación de Plescop, pueblo cerca de Vannes, "Petra Neue" (lo que se puede traducir por " ¿ Qué tal ?" organizadora del festival cultural Roue Waroch introdujo en un Fest-Noz (baile tradicional de noche) cantado en Bretón y Gallo (idioma de Alta Bretaña) un CD resultado  de un largo trabajo de  colecta de   canciones tradicionales de la comarca.
Este CD llamado Al Liamm ( El lienzo) es el resultado de un trabajo de treinta años dirigido por varios coleccionistas con la ayuda de Dastum, ("recoger" en bretón), cuya misión es recolectar, salvaguardar y transmitir el patrimonio oral de Bretaña: canciones, música, historias, leyendas, cuentos, proverbios, refranes, historias, testimonios ... Cien horas eran utilizables, alrededor de 300 fotos y las historias de grabaciones locales en Plescop. Al final, una gran síntesis funciona con 18 piezas, en bretón, gallo o francés, incluso en los tres idiomas. También hay testimonios sobre la práctica del canto, así como una asombrosa imitación del silbido de las aves. Alcimus Selard, de 85 años, fue a la iniciativa del proyecto. Su madre Leocadia, cantaba y le aprendió a cantar, de donde su pasión para continuar la misma herencia.

UNE CONFÉRENCE SUR LE GALION DE RIBADEO
Nous avions évoqué dans notre bulletin  demai 2017  les recherches menées au sujet du galion "San Giacomo di Galizia", coulé en 1597 dans l'estuaire de l'Eo. Celles-ci sont allées bon train et la Xunta et l'association "Amis du Galion de Ribadeo", dirigée par Ainhoa ​​Lope ont voulu faire le point lors d'une série de conférences visant à exposer l'importance internationale de cette épave.
C'est au théatre de Ribadeo que plusieurs chercheurs sont venus exposer leurs conclusions. Le premier à intervenir a été le directeur des fouilles, l'archéologue sous-marin Miguel San Claudio dont l'exposé était intitulée "Le galion de Ribadeo, une opportunité du tourisme culturel". Puis Ana Crespo, du Conseil Supérieur de la Recherche Scientifique (CSIC), qui s'est exprimée sur le thème "Les galions de la carrera de indias: une histoire globale". Enfin, le commandant de l'unité de plongée de la Marine espagnole, Ángel Lozano, a clôturé la journée avec la présentation d'un "Plan de la Marine pour la protection du patrimoine archéologique submergé".
Le Santiago de Galicia faisait partie d'une flotte de 160 navires envoyés par Felipe II à la conquête de l'Angleterre. Mais peu après être arrivé dans les îles britanniques, il a dû retourner à Ribadeo et a fini par couler près de ce port galicien.

NB: La "carrera de indias" 'était le nom du convoi qui approvisionnait les colonies espagnoles depuis Séville et Cádix,




ARDE LUCUS: ¡ QUÉ NO SE APAGUE EL FUEGO !
La XVIIe édition d'Arde Lucus, la grande fête romaine célébrée à Lugo du 15 au 16 juin, a connu cette année encore un succès phénoménal. 350 activités proposées par 17 associations, élèves des établissements scolaires et groupes de reconstitution historique de la ville ont offert au public un ensemble de prestations, défilés, combats, courses de chars, camps militaires, noces celtes, cirque, marchés, restauration, jeux infantils …. Aux acteurs locaux se sont ajoutés de nombreux groupes venus de toute l'Espagne et aussi du Portugal, d'Italie, de Roumanie et de France dont la VIie Légion Romaine de Arles (photo). Voir site   https://legionvi-victrix.fr/

LA FÊTE DES REMPARTS DE DINAN:
Jumelée avec Lugo, Dinan prépare sa Fête des Remparts, du 19 au 22 juillet ! L'occasion d'explorer la totalité de la période médiévale, de l’époque mérovingienne à la Renaissance (Ve siècle – XVe siècle), avec la thématique "Le Moyen Âge, 1000 ans d’Histoire". Riche de plus de 34 ans d’expérience, la Fête des Remparts de Dinan est reconnue aujourd’hui comme l’un des plus grands festivals à caractère médiéval d’Europe.  Plus de 600 acteurs d’Histoire vivante, 150 artisans et quelques 500 bénévoles investissent la cité médiévale de Dinan (Côtes d’Armor – Bretagne) pour accueillir plus de 100 000 visiteurs sur un week-end !ad


BON ANNIVERSAIRE JULIO !
74 ans dont cinquante le micro à la main, le croonner espagnol dont le père était natif d'Ourense entamera en septembre une tournée mondiale qui débutera … en  Ouzbékistan, puis Dubai, Tel Aviv, Moscou, et quand même quelques villes espagnoles l'an prochain.
Né donc à Madrid en 1943, le jeune Julio fut tout d'abord … gardien de but du Real Madrid ! Un grave accident de voiture en 1962 le paralyse pendant un an et demi. Cet événement le conduit alors à se consacrer à la musique. En 1970, il participe au Concours Eurovision de la Chanson et termine quatrième avec une chanson intitulée Gwendolyne. Suivra alors la période de ses plus grands succès internationaux. Il chante dans toutes les langues, interprète de nombreux duos. Il est le chanteur latino ayant vendu le plus d'albums au monde. Au total, il a enregistré plus de 80 albums chantés en 14 langues et a reçu pas moins de 2600 disques d'or et de platine au cours de sa carrière.
En 1972, il interprète un "Canto a Galicia" qui devient vite un succès international.



Eu quero che tanto
E ainda non lo sabes
Eu quero che tanto
Terra do meu pai

Quero as tuas ribeiras
Que me fan lembrare
Os teus ollos tristes
Que me fan me chorare.

Un canto a Galicia, hey
Terra do meu pai
Un canto a Galicia, hey
Miña terra nai.
Je t'aime tellement
Et tu ne le sais toujours pas
Je t'aime tellement
Terre de mon père

J'aime tes rivages
Qui me font rappeler
Et tes yeux tristes
Qui me font pleurer.

Une chanson pour la Galice,
Terre de mon père
Une chanson pour la Galice,
Terre de ma mère.

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