jeudi 1 mai 2014


COMITÉ BRETAGNE-GALICE

Kevredigezh Breizh-Galiza
Asociación Bretaña–Galicia


                    Bulletin N° 28 – Mai 2014    Siège : Mairie de Mur de Bretagne – 22530.
Adresse postale : 3 Rue Yves de Kerguélén – 56000 Vannes. Téléphone : 02.97.40.72.40.
               Site: www.bretagne-galice.com          Courriel: bretagne.galice@gmail.com 

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             NOTRE NOUVEAU SITE ….

               …. NUESTRA NUEVA WEB

 Notre site est en cours de rénovation: plus attractif, plus clair, plus dynamique, nous souhaitons qu'il réponde à vos attentes et soit un outil de communication plus efficace afin de favoriser la connaissance mutuelle de nos deux régions et faciliter les échanges.

Nuestra web está actualmente en obras: más atractiva, más clara, más dinámica,  con páginas en castellano, deseamos que les encante y sea herramienta de comunicación más eficaz para favorecer el conocimiento mutuo de nuestras dos comunidades y favorecer los intercambios.
 
A nosa web é no curso de renovación: máis atractiva, máis clara, máis dinámica, desexamos que responda ás súas esperas e sexa unha ferramenta de comunicación máis eficaz co fin de favorecer o coñecemento mutuo das nosas dúas rexións e facilitar os intercambios.

                                   www.bretagne-galice.com

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IL Y A 50 ANS: CUNQUEIRO EN BRETAGNE.
 
C'est à la Pentecôte 1964 - qui tombait un 17 mai cette année-là - qu'Alvaro Cunqueiro est venu en Bretagne afin d'y rencontrer Polig Monjarret. Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés à Vigo en 1950 et l'idée d'établir des échanges musicaux entre bandas galegas et bagadous avait alors germé.
Monjarret menait alors son formidable travail de collectage. L'Espagne était sous la férule franquiste et bien que le caudillo fût galicien, la culture galicienne était sous le boisseau.
La relation de ce voyage a été publiée dans le Faro de Vigo dont Cunqueiro était alors directeur, du 29 mai au 3 juin.
En route, il observe la campagne et est surpris par le flot de voitures en ce week-end de Pentecôte qu'il compare à un champ de bataille qui laissera de nombreux morts et blessés.
Après être passés par Bordeaux, Saintes, La Roche sur Yon, Pons, Cunqueiro et ses deux collaborateurs arrivent à Nantes. "Nous allons pénétrer dans cette Bretagne aimée et voir si le rêve et la réalité se confondent" écrit-il. Il remarque immédiatement que le Gwenn-ha-du flotte sur le château. Il y visite le musée, se promène le long des douves et y entonne la complainte pour le mariage "de la belle et bonne duchesse aux sabots sonores". A la cathédrale, il se recueille devant le cœur de la Duchesse.
Le lendemain, c'est l'arrivée à Vannes mais il n'a pas le temps de s'y attarder. Il se promène le long des remparts, des lavoirs et remarque deux femmes âgées portant une coiffe. Puis Auray, Sainte Anne d'Auray. Emotion à Hennebont où il traverse le Blavet. Le Blavet, il en a décrit méandres et ponts sans l'avoir vu, tout comme Pontivy et Quelven dont est originaire son sous-chantre (*).
Arrivé à Lorient, déception. Il rappelle que la ville a été totalement détruite par les bombardements mais la reconstruction n'est pas de son gout: « Il faudra une centaine d’années pour qu’il y ait à nouveau une ville qui ressemble à une ville, qui soit autre chose qu’un tas de blocs de béton où des architectes sans imagination ont bâti une agglomération laide dans un merveilleux écrin ».
Il est tard et il doit se contenter d'un modeste sandwich et d'un tout aussi modeste bordeaux. Heureusement, c'est ce soir-là qu'il retrouve Polig Monjarret, un homme "robuste, souriant, cordial, enthousiaste. Les deux hommes allaient donc parler échanges musicaux. "En Bretagne écrit Cunqueiro, on parle de cornemuse comme ici (en Espagne) de football". Monjarret était déjà venu à Vigo en 1963 avec le Bagad Cadoudal et il souhaitait organiser un nouveau déplacement pour le mois d’aout. Zaig, la femme de Polig, "la célèbre chanteuse bretonne aux magnifiques yeux bleus " est également présente.
A Quimper, Cunqueiro flâne au long de l’Odet, visite la cathédrale et salue Saint Corentin dont il rapporte la légende avec humour. Il remarque l’importance de l’artisanat local : tissages, céramique Henriot.  Repas au restaurant « La Tour d’Auvergne » ou il consomme un saumon pêché le matin même et … muscadet ! Plus sérieusement, il discute avec le responsable des Fêtes de Cornouaille, Monsieur Le Bourhis, dit « Lili ». « 100.000 personnes s‘y retrouvent, la vieille ville de saint Corentin n’est que joie, note-t-il et il ajoute c’est aussi pour les bagadous l’occasion de se rencontrer, de se mesurer, de perfectionner leurs techniques ». (*) Le travail de Monjarret, les fêtes l’enthousiasment et il  écrit : « Nous avons beaucoup à apprendre en Galice si nous voulons donner ses lettres de noblesse à notre gaita et sauver nos chants ». Quimperlé, Le Pouldu étape gastronomique arrosé de de Gros-Plant pour les fruits de mer et de bordeaux pour les fromages.

Sur les bords de la Laïta.
Cunqueiro et ses collègues, toujours accompagnés des Monjarret se rendent sur une colline où la BAS envisage la création d’une école de musique : « Toute la jeunesse bretonne apprendra sur cette colline à jouer du biniou, de la bombarde, et du tambourin ».
Cunqueiro s’extasie devant les paysages, l’agriculture: « C’est extraordinaire : les paysans possèdent télévision et voiture », l’industrie ou un « climat social favorable permet la productivité ». Malgré cela l’exode rural est une réalité : « les fils veulent leurs maisons, les filles ne veulent pas se marier avec des paysans, les gens sont pressés et s’en vont » lui confie un responsable agricole.
Visite au calvaire de Tronoën où il remarque une représentation de Saint Jacques pendant que Zaig
A Locronan.
entonne une vieille complainte qu’elle interprétera à Vigo. A Locronan, il visite l'église Saint Ronan, les ateliers de tissage, rencontre Job et découvre des cartes postales alors inconnues en Espagne ! Et arrêt au restaurant « Le fer à cheval ».
L’avant dernier jour du voyage de Cunqueiro est marqué par l’entretien avec le commandant de la BAN de Lann Bihoué. Monjarret veut faire fort et souhaite inviter le Bagad à Vigo. L’entretien est court car le commandant doit recevoir le fils du Négus en visite officielle et le Bagad doit lui rendre les honneurs.
Retour par Rosporden où il remarque une pancarte indiquant la route du Faouet, dont l’un de ses personnages du sous-chantre (le notaire) est originaire.
Plougastel et son calvaire puis direction Brest. La traversée de l’Aulne où comme son joueur de bombarde il se mouille les mains; il est rassuré, la rivière est telle qu’il l’a décrite dans son livre. A Brest - dont il ne dit rien contrairement à Lorient-, un groupe de Vigo participe aux fêtes de la ville marquées par la présence de Paola de Belgique.

Bagad Kadoudal à Vigo. 1964.
Cette semaine en Bretagne ne restera pas sans lendemains, plusieurs bagadous dont le Bagad Kadoudal de Rennes participeront effectivement aux fêtes d’août à Vigo, de nombreux échanges auront lieu entre Bretagne et Galice et au cours de l’hiver 88, Polig Monjarret retourne à Vigo pour y présenter son œuvre Tonioù Breizh-Izel, un recueil de 2000 partitions collectées par la BAS.
L'on peut aujourd'hui mesurer le chemin parcouru depuis cette rencontre. Polig Monjarret et Alvaro Cunqueiro ont beaucoup semé et les fruits que nous récoltons aujourd'hui sont pour beaucoup à mettre à leur actif.
                                                                                              Pierre Joubin.
 
* "Las Crónicas del sochantre" traduit en français "Les chroniques du souschantre" et publié par Actes Sud.
* Alvaro Cunqueiro avait en fait rencontré le fils de Louis Le Bourhis.

 
UN VIAJE A BRETAÑA  TRAS LOS PASOS DE CASTELAO Y CUNQUEIRO:
El escritor y periodista Pemón Bouzas relata en el libro "Novos pasos por Bretaña" sus vivencias en la mágica tierra francesa.
               Pemón Bouzas en la Pointe du Raz, el Finisterre bretón.
 
Una tierra de pescadores, de navegantes, de piratas y corsarios. Una tierra que retrató Castelao y con la que soñó Cunqueiro. Una historia de dólmenes y menhires, castillos y tradiciones. Y también un lugar de mariscos, patatas y mejillones, sabrosos como los gallegos.
Pemón Bouzas relata en "Novos pasos por Bretaña" (Edicións Xerais) sus vivencias en la Bretaña francesa a lo largo de cuatro viajes que realizó entre los años 2008 y 2012. Cuatro viajes en los que se quedó prendado de esta zona del noroeste de Francia que se da la mano de manera inesperada con Galicia: ambos en la esquina noroeste,volcadas al mar, con rías, población de lejano origen celta, lengua vernácula y sendos cabos Finisterre.
Pemón sigue en sus viajes los pasos que antes dieron dos de los grandes escritores gallegos, Manuel Rodríguez Castelao (*)  y Álvaro Cunqueiro. Castelao recorrió Bretaña en 1920 (*) y se dedicó a estudiar las cruces de piedra y los calvarios. El artista dio vida a 151 dibujos que ilustrarían "As cruces de pedra na Bretaña". Mientras, la obra de Cunqueiro titulada "As crónicas do sochantre" es una historia que transcurre en la localidad bretona de Pontivy con personajes mágicos como Merlín, que retorna a las tierras de Mondoñedo (*). "Me gustaba la idea de volver a la Bretaña de estos dos magníficos autores -por eso el título del libro son esos "Novos pasos"- pero además quise realizar mi propio viaje: contar las apasionante historia de esta tierra que fue territorio independiente hasta hace poco más de doscientos años, sus leyendas y tradiciones, pararme en sus magníficos construcciones megalíticas, en sus cuidados pueblos, en su mar inmenso, en las preciosas embarcaciones tradicionales que aún utilizan, y por supuesto en sus gentes y también en los aspectos de un viaje turístico", describe el autor.
La obra invita al lector a conocer esta tierra a fondo. "Cuento mis vivencias, mis emociones y sentimientos en estos viajes con la intención de que el lector quede atrapado y decida también emprender su propio viaje", apunta Bouzas.
La primera visita del autor a Bretaña fue en 2008 para realizar un documental sobre el importante encuentro de embarcaciones tradicionales que se celebra cada cuatro años en Brest, un año en el que Galicia fue invitada y acudieron varias embarcaciones gallegas. "Me atrajo tanto que decidí hacer después tres nuevos viajes y trazar mi propio recorrido", indica el escritor, que también es el autor de las imágenes que ilustran su relato. "
Lo que más impresionó al viajero en sus recorridos fue el mar de Bretaña. "Cómo viven sus gentes el mar es algo impresionante; sus embarcaciones tradicionales y los grandes navegantes que hay también en la actualidad... su relación con el mar es parecida a la de los gallegos; pescan las mismas especies que nosotros, tienen conserveras, los mismos mariscos... Tenemos muchas cosas en común, aunque ellos han sabido conservar mucho mejor sus pueblos, sus construcciones", destaca.
Pemón Bouzas desarrolla su labor profesional en Televisión de Galicia donde ha presentado y dirigido numerosos programas y documentales. El próximo mes de marzo publica en gallego y castellano la novela "A voz do vento", que recientemente recibió el prestigioso Premio Ateneo de Valladolid.
                                                          Amaia Mauleón.  Faro de Vigo.  27-01-2014

Relevons quelques erreurs dans cet article: le prénom de Castelao est Daniel Alfonso et c'est en 1929 qu'il a réalisé son voyage en Bretagne. Quand à Cunqueiro, si le point de départ des "Chroniques du sous-chantre" est effectivement Pontivy, la transposition de Merlin  sur les terres de Miranda figure dans "Merlín y familia".      
Unos errores en este texto: Castelao se llamaba Daniel Alfonso y realizó su viaje a Bretaña en 1929. En cuanto a Cunqueiro, Pontivy  es el  lugar de inicio de las "Crónicas del sochantre"  pero la historia transcurre por toda Bretaña e incluso parte de Normandia. Y es en "Merlin y familia" que Cunqueiro traslada la historia de Merlin a las tierras de Miranda.
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LA VIE DES JUMELAGES:
MUR – SARRIA
Le Comité de Jumelage Mûr-de-Bretagne – Sarria demeure parmi les plus actifs et entretient des échanges et activités réguliers.
Ainsi, du 23 au 28 avril 2014, 15 scolaires de Sarria sont venus à Mur de Bretagne dans le cadre d'échanges avec le collège Paul Eluard. A leur tour, 52 scolaires de troisième de Paul Eluard seront reçus pendant une semaine du 20 au 28 mai à Sarria avec déplacement en Galice.
Et de nombreuses autres animations sont prévues pour l'été:
* du 13 au 15 juin : participation d'une sélection de jeunes footballeurs de 13 ans de Sarria au tournoi International de Guerlédan qui réuni plus de 100 équipes dont une vingtaine d'équipes étrangères.
* du 1er au 30 juin : un jeune de Mur de Bretagne sera en stage à Sarria
* du 13 au 18 août : un groupe de 45 galiciens seront reçus à Mur de Bretagne dans les cadre des échanges avec Sarria. En plus, viendra un groupe de 6 musicens et chanteuses (dont 3 sont déjà venus dans leur jeunesse dans le cadre du jumelage) pour un concert le 15 août sur le site du lac de Guerlédan. Le groupe s'appelle Diridainas.

ECHANGES / INTERCAMBIOS:
Le printemps est la période faste des échanges scolaires. Ainsi l'IES de Xinzo de Limia s'est rendu à Quintin dans le cadre de ses échanges avec le collège Jean XIII. Nous avons eu le plaisir de les rencontrer lors de leur ballade à Vannes.
Et à Vannes, ce sont les élèves des IES d'Oleiros et de Carballo qui sont venus retrouver leurs correspondants des collèges Notre Dame le Ménimur et Diwan lesquels iront à leur tour en Galice ce mois-ci.

DEUX DEMANDES D'ÉCHANGES:
* Maria, professeure à l'IES de Moaña (Pontevedra) souhaite organiser un échange l'an prochain.
* Teresa, professeur de 4° ESO (seconde en France) désire établir des échanges via internet … pour commencer. Elle dirige deux classes de 21 élèves. 
ÉTONNANTS LEONARDS: le tome 3 !
Professeur d'histoire au  collège Saint-François - Notre-Dame et président du jumelage Lesneven-As Pontes, notre ami  Claude Le Menn vient de boucler le troisième tome de «Étonnants Léonards».  Claude aime les "petites" histoires qui font la grande.  Et quand il n'est pas lancé sur les traces des bretons sur l'île Bourbon (autrement dit la Réunion), c'est sur son propre terroir qu'il cherche l'anecdote, le détail et "ressuscite" des Bretons qui ont sinon défrayé la chronique, du moins eu leurs heures de gloire.

Existe-t-il une mentalité léonarde? Claude Le Menn en est persuadé. «Volontiers mystique mais doté d'un sens aigu des affaires, atttaché à la tradition mais souvent novateur, parfois introverti mais largement ouvert au monde … le léonard cultive le paradoxe. Rien de surprenant à ce qu'une telle complexité de caractères ait alimenté sarcasmes et caricatures. Ne dit-on pas qu'un enterrement en Cornouaille serait plus gai qu'un mariage en Léon ? Cette nouvelle galerie de portraits par sa diversité, nous amène à nous méfier des stéréotypes. On y croisera un saint aux pieds nus et un chanoine richissime, une comtesse libertine et un bandit de grand chemin, des coureurs de mers et des propriétaires terriens, des écrivains en tous genres et des politiques de tous bords, un pionnier du cinéma et un spécialiste des images de synthèse, des vedettes de la chanson et des poètes oubliés, des sportifs et des curés, des aventuriers et des chefs d'entreprises … tous authentiquement léonards !".
Une galerie "à la Prévert" où l'auteur nous présente ses personnages hauts en couleur,  non sans humour car Claude n'a pas voulu faire un livre d'érudition. Signalons dans la "table des matières": Saint Goulven, Berthe Sylva (les roses blanches pour ma jolie maman !), Hervé Lossec dont les bretonnismes ne sont plus à présenter, Bernadette Malgorn et Benoit Hamon, Miossec et Armel le Cléac'h …
* Etonnants Léoards tome 3, éditions Montagne Noire. 14 €.
* La couverture représente un détail de la statue de René Quillivic à l'entrée de l'ancien pont de Plougastel-Daoulas.


Ar Redadeg, la course pour la langue bretonne, symbolise la transmission de la langue bretonne à travers les générations et les territoires, tout en collectant des fonds pour des projets qui favorisent la pratique du breton dans la vie sociale et familiale.
 Cette course pédestre en relais d'environ 1.500 km travers la Bretagne, sans classement ni record, partira cette année le 24 mai de Morlaix, pour arriver à Glomel le 31 mai, en plein milieu des Rencontres Internationales de la clarinette populaire. C'est d'ailleurs la nouveauté de cette quatrième édition. La concordance des deux événements pousse les organisateurs à attendre plusieurs milliers de personnes.
La course, qui a lieu tous les deux ans, est basée sur l'achat de kilomètres par les entités administratives, les associations ou les particuliers. Chaque porteur de témoin achète ainsi son kilomètre (100 € pour les particuliers et les associations, 200 € pour les entreprises et les collectivités). Les bénéfices permettent ensuite de soutenir des projets autour de la langue bretonne, dont la moitié est attribuée en soutien à Diwan. Tous renseignements sur le site
www.ar-redadeg.org

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"GALICIA EN CUBA" UNE COMPILATION DE XOSÉ NEIRA VILAS:
Le Conseil Culturel de Galice a présenté ce 18 mars l'ouvrage "Galicia en Cuba. Lingua. Rosalía. Loitas"  de Xosé Neira Vilas lors d'une conférence de presse à laquelle participaient le consul général de la République de Cuba, José Antonio Solana, Ramón Villares, président du CCG, Xosé Neira Vilas, Valentin Garcia, secrétaire à la Politique Linguistique.
L'ouvrage est le fruit d'un partenariat élaboré en 2013 entre la Secretaría Xeral de Política Lingüística et le Conseil Culturel de Galice. Quelques mois après la visite du Président Feijoo à Cuba, Valentin Garcia a souligné l'importance du rapprochement entre Cuba et la Galice. Cuba a-t-il rappelé "est le lieu ou est né notre drapeau, notre hymne, de nombreux symboles et de nombreuses publications qui ont influencé et marqué les chemins de notre culture et de notre langue. Et s'il y a quelqu'un qui a œuvré pour la promotion et la préservation de la culture galicienne, c'est bien Neira Vilas". "C'est une oeuvre originale qui rassemble trois ouvrages antérieurs de Xosé Neira Vilas mais qui constitue un ensemble revu et actualisé" a ajouté  Ramón Villares, président du Conseil Culturel Galicien
Trois livres en un donc, écrits par Xosé Neira Vilas à différents moments et publiés par des éditeurs différents dans les années 90, et trois thèmes très distints qui ont cependant un dénominateur commun: la participation des émigrés à la saga des peuples là où le destin souvent tragique les conduisit.
Les trois livres aux thèmes et aux styles divers qui reflètent le parcours de Xosé Neira Vilas sont:
A lingua galega en Cuba. Une première étude sur la langue galicienne au-delà de ses frontières géographiques.  Il y étudie l'usage de la langue dans la population, la presse, la littérature, l'enseignement … Neiras Vilas constate qu'à Cuba, des mots de la conversation courante sont galiciens comme "lacón, magoar, embicar, monifate".
Rosalía de Castro en Cuba. L'auteur y évoque la perception de l'œuvre de Rosalia à Cuba où vivaient de nombreux immigrés galiciens, le soutien qu'elle et son mari Manuel Murguia ont reçu de cette diaspora, les poètes qui se sont inspirés et l'ont chantée, les activités de la Société Culturelle Rosalia de Castro.
Galegos que loitaron pola independencia de Cuba. Les galiciens qui luttèrent pour l'indépendance de l'île, les hommes et les femmes qui s'engagèrent pour cela dans les luttes revendicatives du peuple cubain.
L'auteur a fait un rappel de chaque publication qui sont un travail de recherches de 20 ans.
Pour le consul de Cuba, ce travail est celui d'un internationaliste qui a porté haut la bannière de la Galice.

XOSÉ NEIRA VILAS est membre de l'Académie royale de Galice, docteur Honoris Causa des Universités de La Corogne et La Havane, Citoyen d'Honneur de sa commune Vila de Cruces. Il a reçu de nombreuses distinctions dont la Médaille Castelao.
Son ouvrage le plus connu "Memorias dun neno labrego" figure parmi les plus traduits et les plus vendus.
Il a résidé 43 ans en Amérique, à Buenos Aires de 1949 à 1961 où il a étudié le journalisme et fondé avec son épouse Anisia Miranda,   une maison d'édition "Follas Novas", puis de 1961 à 1992 à La Havane où il a dirigé la section galicienne de l'Institut de Littérature et de Linguistique, une revue enfantine Zunzún et il y a étudié avec rigueur la présence galicienne sur l'île depuis 1870.
De retour en Galice, il réside dans sa maison natale à Gres, berceau de la Fondation qui porte son nom.
Il est l'auteur de 50 livres: romans, littérature infantile, poésie, mémoires, recherches, traductions …
Le collège (IES) d'Oleiros près de La Corogne porte son nom.
 
DES COURS DE LANGUE ET CULTURE GALICIENNE CET ÉTÉ:
L'Académie Royale, l'Université de Santiago et L'Institut de Linguistique de Galice proposent pour la première fois cet été des cours de langue et de culture galicienne. Ils se dérouleront à Saint Jacques de Compostelle du 2 au 24 juillet. Trois niveaux sont proposés: débutant, moyen, supérieur. Le coût est de 150 €. Pour renseignement écrire à ilgcurso@usc.es ou cursos@realacademiagalega.org Nous pouvons également vous adresser la brochure en PDF sur simple demande.
L'Université de La Corogne en fait autant et ce du 7 au 24 juillet, avec deux niveaux : élémentaire (A1-A2) et  intermédiaire (B1-B2. Coût: 60 €. Attention: inscriptions avant le 9 mai. Pour tout renseignement: snl@udc.es
 DES MOTS D'AMOUR EN GALICIEN …
La Xunta et les organismes de promotion de la langue galicienne développent une activité soutenue pour défendre la langue de Rosalia et faciliter son usage dans toutes les sphères de la société.
Parmi les dernières initiatives, un concours de  "messages  d'amour" (en galicien "Lingua de namorar") à destination des jeunes. Près d'un millier de jeunes y ont participé  pendant les cinq semaines du concours, 50 textes ont été sélectionnés et le lauréat de la catégorie 14-19 ans a été le jeune Albo García Pose (Santiago de Compostela) pour son texte "Jus d'orange", devant Aitana Iglesias Márquez (Narón), avec le message "Toi = Vie", la gagnante du troisième prix a été Ángela Lago Seijo (Le Porriño), avec le message "Quand tu me serres".
Le jury du concours, présidé par l'écrivain Yolanda Castaño, a également décerné une mention spéciale pour le message "Le casse-tête", de Juan Pons Herrera (Vigo). Dans ses
délibérations, il a tenu compte du degré d'élaboration des messages, de l'originalité et de la qualité de la langue. Les messages gagnants peuvent se lire dans la page du concours
http://xuventude.xunta.es/linguadenamorar.html
La Loi de Jeunesse de Galice, approuvée lors de la législature passée, a établit la promotion de la langue galicienne comme un axe prioritaire de l'action de gouvernement. De plus, le Plan stratégique 2014-2016 compend 11 mesures pour promouvoir l'usage du Galicien dans les différents domaines sociaux.


O primeiro día que che vin estabas sentada na terraza dun café da rúa Nova. Tomabas zume de laranxa colado. Recordo que mirabas ao teu redor con ese medio sorriso que tanto che caracteriza, como ríndote de todo. Ríndote de todos. Ríndote de ti. E recordo que só puiden pensar que quería ser eu quen che colara o zume de laranxa todas as mañás.


Le premier jour que je t'ai vue, tu étais assise à la terrasse d'un café de la rue Neuve. Tu  prenais un jus d'orange pressée. Je me souviens que tu considérais tes soucis avec ce petit sourire qui te caractérise si bien, comme te moquant de tout. Se moquant de tous. Se moquant de toi. Et je me souviens que je pus seulement penser que je voudrais être celui qui t'avait pressé le jus d'orange chaque matin.
… ET DES MOTS "FOUS" EN FRANÇAIS !
Et en France, le Ministère de l'Eduation Nationale organise chaque anné un concours "Dis moi dix mots" destiné aux élèves des établissements français et étranger afin de promouvoir la connaissance du français.
Cette année, le thème était la folie et il fallait placer dans la composition les mots: hurluberlu, faribole, s'enlivrer, charivari, tohu-bohu,  zigzag-ambiancer, tire-larigot, ouf, timbré. Vraiment pas évident et pourtant …
295 projets ont été présentés. Dans la catégorie des établissements étrangers, c'est le Centre Public Plurilingue de Os Dices (Rois, La Corogne) qui l'a emporté devant l'Ecole Européenne de Bruxelles.
Les élèves et leur professeur Madame Celine Benmessaoud qui participaient pour la première fois à un concours international ont présenté une pièce de théatre inspirée d'une farce du XIXe siècle. D'une durée de cinq minutes, elle s'intitule "La rocambolesque geôle des mots invraisembables" qui conte l'histoire d'une famille dont le fils est emprisonné pour lire trop de livres et ainsi "s'enlivrer". Vous pouvez la visionner sur le lien https://www.youtube.com/watch?v=61HhR2f2B4k 
Toutes nos félicitations aux élèves et à leur professeure qui recevront leur prix le 15 mai prochain à Paris ... à l'Académie Française !
Eolien: la Galice n'est plus dans le vent.
Parc éolien de O Pindo.
La Galice est, de loin, la région de pointe en matière de production d'électricité éolienne avec une puissance installée de plus de 8500 mégawatts (8 Gigawatts) en 2012. Elle devance, en Espagne, toutes les autres communautés autonomes, y compris le pays de Don Quichotte, la Castille-Mancha (environ 7800 mégawatts). A titre de comparaison, Champagne-Ardennes avec 1140 mégawatts suivie par la Picardie et la Bretagne en Bretagne est de 748 mégawatts sont loin derrière.
Forte de cette avance, la région galicienne entend ériger sept projets d'envergure, déjà lancés pour la plupart depuis 2012.
La Galice, région particulièrement frappée par la crise depuis 2008 et qui présente à la fois un produit intérieur brut par habitant très inférieur à la moyenne ibérique et un chômage des jeunes de près de 50%, va être sévèrement impactée. L'association patronale du secteur éolien qualifie ce tour de vis de « norme rétroactive la plus pernicieuse jamais prise dans aucun pays contre le secteur éolien ». Ce nouveau cadre normatif pourrait conduire la majorité du secteur à la faillite.

L'OBRADOIRO  SEIVANE LAURÉAT DU PRIX NATIONAL D'ARTISANAT 2013:

Xosé Manuel, fondateur de l'Obradoiro.
L'Obradoiro Seivane de Cambre et la Asociación Galega de Carpintería de Ribeira de Boiro figuraient parmi les finalistes et c'est finalement l'atelier fondé en 1939 par Xosé Manuel Seivane Rivas (décédé en janvier 2012) qui l'a emporté. Une époque où très peu de gens étaient à la fois facteurs d'instruments et musiciens.
Ses fils, Alvaro et Xosé Manuel suivirent ses pas et ont su donner au petit atelier familal ses lettres de noblesse en conjugant tradition et innovation. Et l'entreprise ne compte-t-elle pas en son sein une ambassadrice de charme, Susana, que nous aimons tant recevoir en Bretagne ?

La seconde entreprise finaliste, l'Asociación Galega de Carpintería de Ribeira (Agalcari),  dont le siège est à Boiro maintient vivante une autre tradition, celle de la construction de bateaux en bois
ww.agalcari.es


 
FESTIVAL INTERCELTIQUE: CARAMUXO.
Le rideau se lève sur la programmation du prochain Interceltique. Sauf changement d'ici la mi-août, un seul groupe galicien participerait à l'édition 2014 dont l'invité d'honneur sera l'Irlande.
Le quartet Caramuxo (en français: bigorneau) est né de l’union de quatre jeunes clarinettistes étudiant au Conservatoire et faisant partie de l’Orchestre de musique classique de Vigo avec deux autres musiciens, aux percussions traditionnelles et à l’accordéon pour proposer une musique résolument innovante.
Six musiciens, donc, avec une solide formation classique, qui ont évolué vers un répertoire populaire: très engagés dans la musique traditionnelle galicienne, engagement qui s’est intensifié à la suite de leur participation en 1998, à la Rencontre Internationale de la Clarinette Populaire de Glomel (22).
Ce qui les distingue, c’est l’adaptation des mélodies des recueils de chants traditionnels à de nouveaux instruments et leurs arrangements, ainsi que les compositions d’auteurs contemporains galiciens. Ils sont néanmoins ouverts à d’autres styles, jazz ou pop, adaptés à leur discours musical.
En spectacle, ils nouent avec le public une complicité très festive, et la mise en scène particulièrement soignée apportée par l’acteur Avelino  González leur a valu de nombreuses récompenses.
Lundi 4 août au Palais des Congrès.     
www.festival-interceltique.com
 LUAR NA LUBRE DANS LE SILLAGE DE BREOGAN:
Le mythique groupe Luar na Lubre et l'Orchestre Symphonique de Galice présenteront le 21 juin à l'Opéra de La Corogne une création musicale exceptionnelle basée sur le Ghabhala Eirean (Le Livre des invasions, un ouvrage écrit par des moines irlandais du XIe siècle. Ce livre relate les invasions dont l'Irlande a été l'objet au cours des temps et notamment celle des Milesios, originaires  de Brigantia (La Corogne), qui suivirent Ith, lequel avait découvert "l'île d'émearude pleine de vie" en scrutant l'horizon du haut de la tour construite par son père: Breogan (Actuelle Tour d'Hercules).
La musique s'appuiera sur des thèmes antérieurs de Luar na Lubre et la partie scénique sera confiée à Estefania Cagiao et Franc Aleu connu pour ses projets menés avec La Fura del Baus. Jorge Coira, le réalisateur du film "18 comidas" se chargera de la promotion audiovisuelle du projet dont un DVD.
De nombreuses représentations sont déjà programmées tant en Galice qu'en Espagne et les promoteurs de cet "opéra celte" espèrent pouvoir le présenter dans les principales villes d'Europe.
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PROCHAIN BULLETIN: 1er JUILLET 2014.
PROXIMO BOLETIN: 1er de JULIO 2014.
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