Kevredigezh Breizh-Galiza
Asociación Bretaña – Galicia
Bulletin N° 20 – Janvier 2013
Siège : Mairie de Mur
de Bretagne – 22530.
Adresse postale : 3
Rue Yves de Kerguélén – 56000 Vannes.
Téléphone : 02.97.40.72.40.
Site: www.bretagne-galice.com Courriel: bretagne.galice@gmail.com
Bulletin: http://bretagnegalice.blogspot.com
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Bonne et
heureuse année 2013,
Feliz y próspero
año nuevo 2013,
Feliz e Próspero Aninovo 2013
Bloavezh mat 2013 !
C’est en dansant avec
ces jeunes filles de Gauguin que nous vous adressons tous nos voeux de bonheur
pour l’année nouvelle.
Es
bailando con estas danzantes de Gauguin
que les deseamos un muy feliz y próspero año nuevo.
Parmi les voeux que
nous avons reçus de Galice, retenons ce joli dessin réalisé par Daniela Álvarez Lamelas, 10 ans, lors du concours de
cartes de Noêl organisé par la Fondation
et le musée Ortegalia.
Merci également à la
famille Seivane, à Manolo Cambo Gayoso, l’IES Monte Neme, Maria Xesus Diaz, l’Association
des Professeurs de Français de Galice, Irmandade Galizaescocia, Fillos de Breogán (équipe de foot gaélique de La
Corogne), la maison d’édition Galaixia, Marcos Gallego (Saga TV), Jean-Claude Bourlès et l'association bretonne des Amis de Saint Jacques ...
CONNAISSEZ-VOUS « EL
APALPADOR » ?
Vous
connaissez le Père Noël, Saint Nicolas, les Rois Mages .... autant de
personnages sympathiques qui viennent apporter des cadeaux aux enfants sages.
Mais
connaissez-vous el Apalpador ?
Sûrement pas. Alors nous allons tout vous expliquer.
L’Apalpador est un personnage mythique
originaire des montagnes de O’Courel, Os Ancares et du Bierzo. Il ne se
manifeste qu’au moment de Noël tout comme son copain basque l’Olentzero et est très attendu par les
petits comme par les grands qui retrouvent les souvenirs de leur enfance. Donc l’Apalpador, aussi dénommé Apalpa
Barrigas est un être fantastique, un géant, charbonnier de son état qui
descend de ses montagnes pour rendre visite aux plus petits et véridifier
qu’ils sont bien nourris. C’est pourquoi il leur tate le ventre (d’où son nom
« palpa barrigas », palpe bedaine) et leur laisse en cadeau des
chataignes chaudes.
Il
existe de nombreuses chansons populaires le concernant; elles sont chantées
lors des noites de apalpadoiro pour
avertir les petits de son arrivée imminente et les inciter à aller vite au lit.
Voici l’une de ces chansons :
Aujourd’hui,
c’est Noêl, / Jour de notre Seigneur,
Vite
au lit les petits / Car l’Apalpador va venir.
Aujourd’hui
c’est Noël / Cours petit dans ton berceau,
Car
l’Apalpador va venir / Tâter ton petit bedon.
L’on trouve sur internet plusieurs sites consacrés
au sympathique charbonnier.
Et nous avons aussi appris qu’il était venu ce 14
décembre à l’IES Monte Neme de Carballo où nous nous sommes rendus en octobre
dernier.
EL “FEST NOZ” EN EL PATRIMONIO DE LA UNESCO:
Este 6 de diciembre no fue un día cualquiera
para los bretones: la UNESCO ha declarado como Patrimonio inmaterial de la
Humanidad el Fest-Noz baile tradicional basado en la ejecución colectiva de
danzas populares de Bretaña al compás de cantos o músicas instrumentales. El
movimiento cultural bretón ha preservado la práctica –viviente y constantemente
renovada– de repertorios de danzas heredados del pasado con centenares de
variantes y miles de melodías. El fest-noz se caracteriza por el gran espíritu
de camaradería que reina entre los cantantes, músicos y bailarines, la gran
diversidad social y generacional de los participantes, y la apertura a los
demás. Además, es un importante fermento de experiencias musicales y ha
generado una auténtica economía cultural.
Cuando se desarrolla de día, lo llamanos fest
deiz.
Una web explica muy bien el espiritu del fest
noz: http://eibarkolasalleirratia.org/lamardemusicas/?tag=fest-noz
Y
ahora, ¡ a desear que la muñeira lo sea este año ¡
INAUGURATION DU POINT DE
CONSULTATION DASTUM A VANNES:
Le vendredi 23 et le samedi 24 novembre, à
l'occasion de l'inauguration d'un point de consultation des archives sonores de
Dastum (qui a fêté cette année ses quarantes ans), le Conservatoire à
rayonnement départemental de Vannes a organisé deux journées "musique
bretonne".
Le vendredi 23
novembre, à 20h à l'auditorium des Carmes : veillée rencontre avec Magdy
Bellego, qui a évoqué la création et les débuts de Dastum, et Ifig Troadec, qui
a présenté les grands projets actuels de l'association et proposé une séance
d'écoute d'archives.
La soirée s’est poursuivie par une audition des élèves de la classe de harpe de Marie Wanberghe.
La soirée s’est poursuivie par une audition des élèves de la classe de harpe de Marie Wanberghe.
Le
samedi 24 novembre, au Théâtre Anne de Bretagne un fest-deiz avec Loeroù Ruz,
le bagad et le bagadig de Vannes a rassemblé un très nombreux public.
CAMILO JOSE CELA HONORÉ A BURGOS ET MADRID :
Le Conseil d’Education et de
la Culture de Galice et la Fondation Camilo José Cela ont organisé deux
expositions pour faire connaitre l’œuvre du Prix Nobel à l’occasion du 70°
anniversaire de la publication de « La familia de Pascual Duarte ».
Malgré les difficultés, le roman fut salué par la critique. Réédité en 1944 il
fut traduit en plusieurs langues et a été considéré comme l’ouvrage
emblématique de la littérature espagnole des années 40.
La première exposition s’est
tenue à Burgos où l’ouvrage fut publié
pour la première fois de façon clandestine le 7 décembre 1942, la première édition fut épuisée avant que la
censure ne l’interdise. On a pu voir à Burgos le bureau sur lequel fut écrit le
roman ainsi que le premier exemplaire (photo). L’autre exposition s’est
déroulée à Madrid.
RAPA DA BESTAS EN SABUCEDO :
Avec
ses voeux, le photographe Claude Le Gall nous a adressé cette jolie photo
réalisée en 1988, extraite d’un portfolio publié dans la revue Ar Men de
novembre-décembre 2012 accompagné d’un texte de Fatima Rodriguez.
La Rapa da Bestas (littéralement
« le rasage des bêtes ») est une fête typiquement galicienne
consistant à rassembler les chevaux semi-sauvages qui errent dans les montagnes et les
conduire vers un enclos, le curro pour raser leurs crinières, les soigner si besoin. Les chevaux concernés sont essentiellement des poneys
galiciens.
La rapa das bestas de Sabucedo (A Estrada), est classée fête touristique d'intérêt international depuis 1963. La tradition
remonterait au XVIe siècle, c'est l'une des plus connue de Galice
LA VIE DES JUMELAGES:
COMITÉ DE JUMELAGE
QUIMPER-OURENSE :
Voyage
en Galice
Un voyage à
Ourense et dans les environs a été organisé par le comité de jumelage du 7 au
17 Septembre. Le déplacement a été organisé via l’autoroute de la mer St
Nazaire - Gijon, ce qui a permis d’atteindre Ourense en 24 heures, tout en
profitant d’une bonne nuit à bord du Ferry.
- Le lendemain de
l’arrivée à été consacrée à la détente, découverte de la ville le matin et
après midi aux thermes d’Outariz.
- La journée
suivante nous a menés à la découverte de la Ribera Sacra : visite des
cañons del Rio Sil et visite de plusieurs monastères qui à partir du VI éme
siècle, se sont établis le long du cours du fleuve.
- Le lendemain,
départ matinal à destination du Cabo Finisterre et de la Costa da Morte ou les
visites des différents sites se sont déroulées par un temps très ensoleillé
(Photo).
- Après le périple
de la veille, la journée du mercredi s’est déroulée à Ourense : Réception
à la Mairie, visite guidée des thermes romains en cours de restauration, puis
de la cathédrale. Après midi chargée : sieste et/ou trempette aux thermes,
ou emplettes.
- Une journée de
visite guidée s’imposait à Santiago, qui s’est achevée, au retour vers Ourense
par une autre visite au monastère d’Oseira qui recèle des trésors
d’architecture.
- Une dernière
excursion nous a conduits vers les Rias Baixas : visite du castro celte de
A Guarda, baignade à Baiona.
- Enfin la
dernière journée s’est déroulée à Ourense pour les derniers achats et
préparatifs avant le retour matinal en direction de Gijon.
Jean-René Dagouat.
DES
QUIMPEROIS A LA SAN MARTINO :
La San Martino,
c’est une course pédestre qui se déroule chaque année à la mi-novembre à Ourense.
Pour cette 36e édition : 8938 inscrits dont 11 quimpérois. Le
premier d’entre eux étant arrivé dans les 300 premiers.
« Les quimpérois se sont particulièrement
fait remarquer en courant avec leurs 2 Gwen Ha DU et un accueil très
sympathique de la part du public. Au
printemps prochain, nous aurons le plaisir d'accueillir un groupe de coureurs
ourensanos dans le sud Finistère. Le
hasard fait bien les choses, le contact qu'ils ont trouvé est un homme dont la
femme a déjà eu l'occasion de venir à Quimper pour l'accompagnement de
stagiaires de l'Instituto Vilamarin, lycée hôtelier jumelé avec le Lycée
Chaptal de Quimper » nous indique Jean-René Dagouat président du
Jumelage.
Photo : Voz de Galicia.
LA REAL BANDA DE GAITAS SE JUMELE
AVEC SCOTTISH POWER:
La Real Banda d’Ourense s’est jumelée avec la
Scottisch Power Pipe Band, championne d’Ecosse, l’une des meilleures formations
au monde. Après avoir souligné la synergie croissante
entre les cultures d’origine celtique ces dernières années, Xosé Lois Foxo a
remis en gage d’amitié les clefs de l’école de gaitas d’Ourense à Chris Armstrong
leader de la formation écossaise ainsi que des partitions de mélodies
galiciennes afin d’enregistrer un disque en commun dans les châteaux de Monterrei,
Vilamarín y Edimbourg.
Quel dommage que
le Bagad Kemper n’ait pas été de la fête ....
Ce bulletin est le vôtre : prochaine livraison le 1er mars.
Ne manquez pas de nous envoyer votre participation
afin de partager vos .....
CARNAC,
BREC’H, SENE : LA GALICE AU « MOIS DU DOC » :
Deux
manifestations se sont chevauchées en cette automne dans la région de
Vannes-Auray : l’ «Automne autrement » et le « Mois du
Doc ». L’occasion pour notre Comité d’apporter une touche galicienne.
A Carnac tout
d’abord, Pierre Joubin a retracé le
parcours effectué par Alfonso Castelao en 1929 en Bretagne lors de son étude
sur notre patrimoine religieux : Castelao s’est notamment intéressé au
calvaire du tumulus Saint Michel en Carnac.
Puis à Brec’h,
présentation lors d’une soirée hommage aux collecteurs du film de Félix Blume
qui, non sans humour, nous conduit avec un jeune collecteur sur les routes
galiciennes à la rencontre des anciens, détenteurs du patrimoine oral. Ce même
film a été projeté à Séné devant une soixantaine de personnes avec en toile de
fond un projet de jumelage avec Muros.
LESNEVEN
- AS PONTES : CHARO CUBA A L’HONNEUR.
La Fondation Juan
Muñiz Zapico est une association culturelle fondée en 1990 par le syndicat
CC.OO des Asturies afin de préserver la mémoire du mouvement ouvrier notamment
du secteur minier en favorisant recherches, publications, expositions. Elle
organise ainsi un concours de mini-récits sur le thème de la mine.
Cette année, notre
amie Charo Cuba a remporté un accessit pour son récit « Exilios ». Charo a vécu une bonne
partie de sa jeunesse en France. Puis elle a participé à la création du
jumelage Lesneven-As Pontes avec Claude Le Menn. Voici
son émouvant récit :
Exilios
Manuel persiguió al enemigo sin respiro, batalla
tras batalla, hasta obligarle a cruzar los Pirineos, exhausto y desarmado.
La victoria fue amarga. Volvió a casa con más de una
abolladura en el alma y se afanó en el trabajo para conjurar las sombras de la
memoria.
Veinte años después, metió en una maleta de castaño
todas sus frustraciones y sus anhelos y caminó por el mapa dos mil kilómetros
cara al norte.
Martín ya estaba allí. Había llegado desde Mieres,
veinte años atrás, extenuado e inerme. A él, que había luchado en la Revolución
de Asturias, bregado duramente en el pozo de El Barredo, que había cruzado
España a pie y había formado parte de la División Leclerc, aquel trabajo de
construir casitas para los burgueses gabachos le dejaba un poso de amargura.
Vio que al recién llegado tampoco le lucía mucho el
pelo. Le echó una mano, para trasladarle las órdenes del patrón, que Manuel aun
no podía entender. Hablaron, mientras manejaban la garlopa y el esparavel. Con
el tiempo, fueron viendo que habían coincidido en fechas y lugares:
- ¿ Asturias? - ¡Sí!
- ¿ El Ebro? - ¡Sí!
- ¿ Belchite? - ¡También!
- ¿ El Ebro? - ¡Sí!
- ¿ Belchite? - ¡También!
Martín era generoso. Comprendía que la vida, que les
había colocado en bandos enemigos, les había vuelto a juntar en la necesidad.
Invitó a Manuel a ver la película "Mourir à Madrid" y ese día le
presentó a muchos de sus camaradas. Incluso a Cipriano Mera, que había venido
al estreno desde París. Manuel estaba fascinado y a pesar de estar lejos de
casa, se encontraba a gusto entre aquella gente solidaria y cordial.
Aquel día, emprendieron otra guerra, dialéctica y
fraterna, que duraría cuarenta años más.
- Te perseguí hasta la madriguera.
- Pues para ser vencedor, te veo bien jodido
- Mira que llamarle Floreal a un hijo; eso no es cristiano
- Pues anda que tú ¡la alegría de la huerta! ¡Ponerle a tu hija Dolores!
- Pues para ser vencedor, te veo bien jodido
- Mira que llamarle Floreal a un hijo; eso no es cristiano
- Pues anda que tú ¡la alegría de la huerta! ¡Ponerle a tu hija Dolores!
A veces, durante el trabajo, Martín canturreaba por
lo bajo, mirando de reojo hacia su compañero:
UHP (*) murieron
muchos mineros
bajo las balas traidoras
de esos canallas del tercio
bajo las balas traidoras
de esos canallas del tercio
Manuel sonreía, imperturbable.
El día que Floreal y Lolita se casaron, los dos
amigos sintieron que le habían ganado un pulso al destino.
* UHP : « Cuando se produjo la insurrección asturiana,
los revolucionarios tomaron como consigna la sigla UHP ,
que ha sido interpretada de diversas formas: Ramón Tamames afirmó en su libro
publicado en 1974: "la CNT y la UGT participaron unidas bajo la sigla UHP (Unión Hermanos Proletarios)". Unos años antes, Hugh
Thomas, sin embargo, la "tradujo" como "Uníos, Hermanos
Proletarios".
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LE POINT DE
VUE DE LA FÉDÉRATION ESPAGNOLE DES PROFESSEURS DE FRANCAIS SUR LE PROJET DE LOI
D’ENSEIGNEMENT DES LANGUES:
La
fédération espagnole d’associations de professeurs de français (FEAPF) s'est
exprimée, sur le site du « Petit Journal », sur le projet de loi
organique portant sur l'amélioration de la qualité de l'enseignement et à
propos de la situation de l'enseignement du français en Espagne. Nous reproduisons volontiers cet
article.
La lecture du Préambule de la dernière
mouture de l'avant-projet de loi daté du 3 décembre 2012, nous a fait concevoir
l’espoir de voir la Deuxième Langue Étrangère (DLE) enfin considérée dans le
curriculum, étant donné la phrase "la
loi (…) mise décidément sur l’incorporation de la deuxième langue étrangère au
curriculum" (p. 9, XII) et que cette décision serait présente
dans la rédaction de la loi.
Malheureusement, la réalité est très dure. Ce qu’on trouve dans le projet de loi à proprement parler constitue le pire traitement réservé au plurilinguisme au cours des reformes successives ayant eu lieu dans notre pays. Car, historiquement, nos gouvernements ont signé et accepté le compromis de former les citoyens dans l’apprentissage de deux langues européennes, en plus de la langue maternelle et des langues co-officielles. Depuis ce temps, l’ouverture de notre pays à l’incontournable internationalisation devenait un axe prioritaire.
Justement, la crise aidant, une amélioration des compétences langagières plurilingues est de plus en plus décisive et d’une nécessité péremptoire. Nos jeunes doivent concourir dans le marché du travail avec des jeunes européens qui utilisent aisément plusieurs langues. Une seule langue étrangère est un pauvre atout.
Inexplicablement, les différents gouvernements, et cet avant-projet de loi l’illustre de façon patente, n’appliquent que des solutions qui ne se centrent que sur l’apprentissage d’une seule langue étrangère, et cela avec des résultats médiocres qui ne changeront même pas si on ne fait qu’augmenter les heures de cours, sans changer ni la méthodologie ni la perspective multilingue.
Cette Fédération a soutenu, depuis les années 80, le plurilinguisme en Espagne et, en conséquence, l’enseignement et l’apprentissage d’au moins deux langues vivantes européennes de la maternelle à l’université, la Formation Professionnelle comprise.
Malgré les réunions et les projets présentés pendant ce temps, les réponses des autorités éducatives ont été des peaux de chagrin. La réponse actuelle représente la disparition effective du français en quelques années.
Cet avant-projet, pour l’Éducation Primaire, présente la possibilité de l’offre de la Deuxième Langue Étrangère dans le dernier cycle, cela peut sembler positif, mais il faut que la Communauté et les établissements soient d’accord pour l’implanter et, en plus, ils devront choisir entre "Arts Plastiques et Musique" et la Deuxième Langue Étrangère (DLE). Choix difficile, car les deux matières devraient faire partie du socle commun.
Dans l’Éducation Secondaire, les lois antérieures considéraient la DLE soit comme une option préférentielle, soit comme une matière qui devait être offerte par tous les établissements. L’avant-projet la fait dégringoler au statut d’option parmi un éventail considérable de matières. Non seulement le choix sera difficile pour les étudiants, mais si on la choisit, la continuité ne sera pas assurée, ce qui fera que leur formation sera incomplète. On brise ainsi la cohérence et l’efficacité d’un apprentissage, et on gaspille les ressources et les efforts des professeurs. Donc choix difficile entravé par des problèmes d’organisation, de motivation et d'ordre bureaucratique.
Pour le Baccalauréat, la situation est pire, car le choix des étudiants, en plus des matières fondamentales et spécifiques, parmi la liste des options, se portera sur ces matières qui serviront après pour leur choix de licence. Encore un choix rendu impossible par des problèmes d’organisation des établissements, par la difficulté de l’offre et le manque de cohérence dans la formation.
Nous savons, et on l’a redit maintes fois aux autorités éducatives, le ministère et les "Consejerías" d’Éducation des Communautés Autonomes, que parmi les objectifs de l’horizon 2020 nous avons la réduction de l’échec scolaire et l’amélioration de la formation des citoyens européens, et que la dernière Étude Européenne des Compétences Langagières prône la diversification de l’offre pour faciliter le choix de langues proches comme une voie de passage qui facilite l’enseignement/apprentissage en général, en particulier des langues, et qui donne accès au plurilinguisme.
En conséquence, cette Fédération exige le respect des accords signés dans le contexte de l’Union européenne concernant l’enseignement/apprentissage des langues, ainsi que la diversité effective de choix de la première et de la deuxième langue étrangère, assurant l’apprentissage d’au moins deux langues étrangères dans le système éducatif.
Joaquín Díaz-Corralejo, Secrétaire Général de la FEAPF (www.lepetitjournal.com ) Mercredi 19 décembre 2012
Malheureusement, la réalité est très dure. Ce qu’on trouve dans le projet de loi à proprement parler constitue le pire traitement réservé au plurilinguisme au cours des reformes successives ayant eu lieu dans notre pays. Car, historiquement, nos gouvernements ont signé et accepté le compromis de former les citoyens dans l’apprentissage de deux langues européennes, en plus de la langue maternelle et des langues co-officielles. Depuis ce temps, l’ouverture de notre pays à l’incontournable internationalisation devenait un axe prioritaire.
Justement, la crise aidant, une amélioration des compétences langagières plurilingues est de plus en plus décisive et d’une nécessité péremptoire. Nos jeunes doivent concourir dans le marché du travail avec des jeunes européens qui utilisent aisément plusieurs langues. Une seule langue étrangère est un pauvre atout.
Inexplicablement, les différents gouvernements, et cet avant-projet de loi l’illustre de façon patente, n’appliquent que des solutions qui ne se centrent que sur l’apprentissage d’une seule langue étrangère, et cela avec des résultats médiocres qui ne changeront même pas si on ne fait qu’augmenter les heures de cours, sans changer ni la méthodologie ni la perspective multilingue.
Cette Fédération a soutenu, depuis les années 80, le plurilinguisme en Espagne et, en conséquence, l’enseignement et l’apprentissage d’au moins deux langues vivantes européennes de la maternelle à l’université, la Formation Professionnelle comprise.
Malgré les réunions et les projets présentés pendant ce temps, les réponses des autorités éducatives ont été des peaux de chagrin. La réponse actuelle représente la disparition effective du français en quelques années.
Cet avant-projet, pour l’Éducation Primaire, présente la possibilité de l’offre de la Deuxième Langue Étrangère dans le dernier cycle, cela peut sembler positif, mais il faut que la Communauté et les établissements soient d’accord pour l’implanter et, en plus, ils devront choisir entre "Arts Plastiques et Musique" et la Deuxième Langue Étrangère (DLE). Choix difficile, car les deux matières devraient faire partie du socle commun.
Dans l’Éducation Secondaire, les lois antérieures considéraient la DLE soit comme une option préférentielle, soit comme une matière qui devait être offerte par tous les établissements. L’avant-projet la fait dégringoler au statut d’option parmi un éventail considérable de matières. Non seulement le choix sera difficile pour les étudiants, mais si on la choisit, la continuité ne sera pas assurée, ce qui fera que leur formation sera incomplète. On brise ainsi la cohérence et l’efficacité d’un apprentissage, et on gaspille les ressources et les efforts des professeurs. Donc choix difficile entravé par des problèmes d’organisation, de motivation et d'ordre bureaucratique.
Pour le Baccalauréat, la situation est pire, car le choix des étudiants, en plus des matières fondamentales et spécifiques, parmi la liste des options, se portera sur ces matières qui serviront après pour leur choix de licence. Encore un choix rendu impossible par des problèmes d’organisation des établissements, par la difficulté de l’offre et le manque de cohérence dans la formation.
Nous savons, et on l’a redit maintes fois aux autorités éducatives, le ministère et les "Consejerías" d’Éducation des Communautés Autonomes, que parmi les objectifs de l’horizon 2020 nous avons la réduction de l’échec scolaire et l’amélioration de la formation des citoyens européens, et que la dernière Étude Européenne des Compétences Langagières prône la diversification de l’offre pour faciliter le choix de langues proches comme une voie de passage qui facilite l’enseignement/apprentissage en général, en particulier des langues, et qui donne accès au plurilinguisme.
En conséquence, cette Fédération exige le respect des accords signés dans le contexte de l’Union européenne concernant l’enseignement/apprentissage des langues, ainsi que la diversité effective de choix de la première et de la deuxième langue étrangère, assurant l’apprentissage d’au moins deux langues étrangères dans le système éducatif.
Joaquín Díaz-Corralejo, Secrétaire Général de la FEAPF (www.lepetitjournal.com ) Mercredi 19 décembre 2012
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UNE CARTE POSTALE DE GALICE :
Notre ami Philippe le
Goff qui nous adresse de nombreuses informations depuis la Galice, nous a
également envoyé cette jolie carte. Merci Philippe pour ton aide précieuse.
CURSO DE DE LENGUA Y CULTURA ESPAÑOLA DE LA
UNIVERSIDAD DE SANTIAGO DE COMPOSTELA - PROGRAMAS 2013.
La Universidad de Santiago de Compostela, con más de quinientos años
de experiencia docente, es una de las instituciones más sólida y de mayor
prestigio de España. Cursos Internacionales, desde hace más de 60 años imparte
de cursos de español para extranjeros y organiza Cursos de Lengua y Cultura
dirigidos a todos aquellos que quieran aprender y perfeccionar el idioma
español al tiempo que se aproximan a nuestra cultura.
Los cursos de español se ofrecen a lo largo de todo el año y tienen
diferente duración, estructura y contenidos de modo que los estudiantes puedan
elegir el que mejor se adapte a sus necesidades.
1- ¿POR
QUÉ ESTUDIAR EN LA UNIVERSIDADE DE SANTIAGO DE COMPOSTELA?
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La duración mínima de este curso es dos semanas. Puedes realizar el
curso completo de 17 semanas o empezar las clases a partir del 3 de junio
2013.:
Programa académico (20 horas semanales):
El programa académico se desarrolla en horario de mañana:
Niveles A1 y A2 (iniciales):
- 3 horas diarias de lengua española
- 1 hora diaria de talleres. Estos talleres están orientados al
trabajo con el léxico y estructuras básicas, se buscará también la progresiva
mejora de la expresión oral del estudiante.
Niveles B1, B2, C1 y C2 (intermedio,
avanzado y superior)
- 3 horas diarias de lengua española
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Al matricularte podrás elegir entre diferentes talleres y seminarios.
Programa cultural (optativo):
- Actividades culturales por las tardes: visitas guiadas a la ciudad
monumental, visitas a museos, cine, tertulias, actividades deportivas, etc. Excursiones
los sábados
En agosto somos centro examinador del DELE y ofrecemos cursos de
preparación específicos.
Tasas: Inscripción: 190 €. 2 semanas: 345 €, 4 semanas: 630 €, 6 semanas: 870
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Existen
también cursos de primavera y otoño.
Alojamiento:
Residencias
universitarias (julio y agosto): habitación
individual: 19 €/día.
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Habitación individual y pensión completa: 31 €/día
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Habitación doble y pensión completa: 26 €/día
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Pisos
compartidos: habitación individual: 15 €/día.
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OFFICIELLE DE LANGUE DE LA COROGNE ORGANISE
UN SÉMINAIRE GRUNTVIG :
Le programme européen Grundtvig vise à améliorer la
qualité et à renforcer la dimension européenne de l'éducation des adultes grâce
à diverses activités de coopération au niveau européen afin d'offrir aux
citoyens européens davantage de possibilités de mieux se former tout au long de
leur vie.
Pour Grundtvig, apprendre, c'est se former tout au
long de la vie et dans tous les domaines de la vie.
Le séminaire aura lieu du 4 au 14 juin à La Corogne.
Pour
tout renseignement nous contacter ou : eoi.corunha@edu.xunta.es www.eoicoruna.org
El himno gallego, interpretado por primera vez en La
Habana, cumple 105 años
El himno
gallego cumple 105 años. Desde aquel 20 de diciembre de 1907 en que sonó por
primera vez en el ‘Teatro Tacón’ de La Habana, el poema ‘Os Pinos’, de Eduar do
Pondal, al que puso música Pascual Veiga, ha servido para unir a los gallegos y
para actuar como seña de identidad de un pueblo eminentemente emigrante, que,
más allá de sus fronteras, dio muestras de su profundo amor por Galicia al
trasladar su cultura y sus costumbres a todos los rincones de la geografía
mundial.
“Los gallegos repartidos por Cuba y por todas
las Américas encontraron en la letra y en la melodía del himno de Pondal y
Veiga un antídoto contra el desarraigo y la distancia. Y los gallegos del
interior acogieron con cariño la idea de poseer un símbolo que expresase su
singularidad como colectividad humana, lingüística y cultural diferenciada”,
destacó el expresidente Emilio Pérez Touriño durante el acto de celebración del
centenario de la interpretación por primera vez del himno gallego.
El acto,
retransmitido por la Televisión de Galicia, sirvió de exaltación de un himno
que “expresa las ansias de mejora de un país que vivió mucho tiempo en el
silencio y la inacción, pero que supo mantener viva su lengua y su cultura, sus
tradiciones y su personalidad histórica”, puntualizó Touriño.
Representantes
de los gobiernos cubano y gallego asistieron a la celebración, que también
contó con un nutrido grupo de integrantes de las sociedades gallegas en el país
caribeño. Capitales como Buenos Aires o Montevideo, exponentes de la masiva
acogida de gallegos emigrados, se sumaron a la conmemoración con recitales en
los que destacó la actuación del grupo de folk gallego ‘Milladoiro’ y la
gaitera Susana Seivane.
Crónicas
de la emigración 23 de diciembre 2012.
Le documentaire sur le voyage de Fidel Castro à
Lancara présenté en Galice.
Fidel Castro s’est rendu en 1992
à Lancara, berceau de sa famille. Un documentaire réalisé à partir des images a
été présenté lors du 26° Festival Cineuropa à St Jacques de Compostelle en
présence d’habitants de la commune. D’autres projections sont envisagées
notamment à La Corogne.
“Rosalía no
século XXI. Unha nova
ollada”:
Le 150° anniversaire de la publication en 1863 à Vigo
des « Cantares Gallegos », œuvre déterminante pour le Rexurdimiento Galicien
sera marqué par de nombreuses manifestations. L’une des plus marquantes sera
celle organisée à Saint Jacques de Compostelle par le Conseil Culturel de
Galice. Une sorte de congrès étalé sur les derniers jeudis de février à juin,
soit cinq jours qui verront se succéder conférences, tables rondes, récitals
poétiques avec la participation de nombreux experts et chercheurs. Pour les
organisateurs, il s’agit de montrer la présence de l’œuvre de Rosalia au XXIe
siècle. Parmi les thèmes abordés : le contexte culturel en Galice au XIXe
siècle, la vie et la personnalité de Rosalia de Castro, son oeuvre poétique et
narrative en relation avec la situation en Espagne et en Europe.
BLOC-NOTES :
Démographie : 1.400 villages sont actuellement inhabités en
Galice. 2.052 ne comptent qu’un ou deux habitants et 5.000 moins de cinq
habitants selon les dernières statistiques de l’INE.
Chômage
en hausse en Galice:
Alors que l’Espagne frise les
cinq millions de chômeurs, la Galice atteint le nombre de 276.536. Chiffre qui
a augmenté de 8.700 personnes soit + 3,3 % d’octobre à novembre dernier.
110.628 d’entre eux survivent
sans toucher aucune aide.
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