mardi 1 novembre 2011

BULLETIN N°13 - Novembre 2011



COMITE BRETAGNE-GALICE

Kevredigezh Breizh-Galiza
Asociación Bretaña - Galicia
Bulletin N° 13 – Novembre 2011
Siège : Mairie Mur de Bretagne – 22530
. Adresse postale : 3 Rue Yves de Kerguélén – 56000 Vannes. Téléphone : 02.97.40.72.40.
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Samedi 19 Novembre, Pontivy
2° Congrès des Jumelages de l’Ouest
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Après le succès du premier Congrès il y a deux ans, l’équipe du Comité des Jumelages et Amitiés des Pontivyens animée par Mickael le Botlan organise le second Congrès. Au programme : allocutions de bienvenue, témoignages de comités de jumelage et d'associations, débat libre. Après le repas plusieurs ateliers : les finances, les jumelages européens, le jumelage-coopération, le jumelage franco-allemand, les nouvelles idées. Puis discussion libre, restitution des ateliers, questions / réponses, conclusion.
Contact, inscriptions, renseignements : Tél: 02.97.25.40.00. http://www.comitedejumelage.eu/ president@comitedejumelage.eu

DEUX CONFERENCES A LORIENT ET TREGUIER POUR CONCLURE L’ANNEE CUNQUEIRO.L’année Cunqueiro s’achève. De nombreuses manifestations se sont déroulées en Galice, dans le monde et en Bretagne.
En Galice, le congrès « Mil e un Cunqueiros » organisé par le Conseil Culturel et les universités de Santiago, A Coruña et Vigo s’est décentralisé dans les trois villes fin septembre. Ouvert par l’écrivain et ancien ministre de la culture César Antonio Molina, le congrès a initié neuf conférences, cinq tables rondes et plus de trente communication. John Rutherford, promoteur de la culture galicienne au Royaume Uni l’a conclu en abordant le thème « Cunqueiro et la tradition littéraire anglophone ».
En Bretagne nous avons rendu hommage au Mage de Mondoñedo lors des deux conférences données dans le cadre de la Fête de la Bretagne à Pontivy et Dinan, étapes de la « route du souschantre ». Notre président, Pierre Joubin, concluera l’année bretonne par deux conférences; la première mercredi 16 novembre à Lorient à l’invitation d’Emglev Bro an Oriant où il parlera un peu plus de la rencontre entre Alvaro Cunqueiro et Polig Monjarret en 1964 et de ses suites surtout dans le domaine du renouveau de la musique traditionnelle. La seconde vendredi 25 novembre à Tréguier à l’initiative du comité de jumelage Tréguier-Mondoñedo.

LES GALICIENS SUR LA Ve AVENUE:Le 12 octobre jour officiel de la « découverte » de l’Amérique par Cristophe Colomb, est célébré le « Dia de la Hispanidad ». Diverses manifestations sont organisées tant en Espagne qu’en Amérique.
A New York, les Galiciens se sont retrouvés comme l’an passé pour arpenter la célèbre Cinquième Avenue où ils ont été accueillis par les applaudissements et les « Olé » du public.
“Viva México y el resto de los países latinoamericanos”, “Viva Perú”, “Viva Ecuador”, “Viva Santo Domingo”, lancèrent également les nombreux spectateurs au passage du cortège parfois très coloré donnant à la « Pomme » un air de Carnaval de Rio.
Il existe à New York une Casa de Galicia dont vous pourrez retrouver les activités sur le site : http://www.casagaliciany.com/

LA VIE DES JUMELAGES :

TREGASTEL-FOZ: des Galiciens en Armor.
Une soixantaine de focéens se sont rendus à Trégastel à la mi septembre lors du voyage organisé par Amigas das Viaxes association galicienne présidée par Xaime Cancio.
Les visiteurs ont été reçus par le maire de la cité costarmoricaine Xavier Martin-Le Chevalier et les responsables du jumelage dont son président André Squéren. Puis ils ont retrouvé leurs familles d’accueil et ont, pendant leur séjour de quatre jours, visité les églises ou chapelles de la commune, le château de Rosambo... Ils ont également participé à une soirée bretonne organisée par le comité de jumelage.
En 2003, le jumelage avait été scellé par la plantation d'un chêne près du centre des congrès. Bizarrement, cet arbre avait disparu pour réapparaître de nouveau ces derniers mois. Le conseil municipal a décidé de lui donner une destination définitive en le plantant sur la Place des Jumelages à Poul Palud. La visite des Focéens fut l'occasion d'inaugurer la nouvelle place où trône désormais l'arbre, signe de longévité. «Voici l'arbre symbole enfin retrouvé. Sa présence ici nous permet de consolider les liens qui nous unissent aux habitants de la ville de Foz et de maintenir ainsi le jumelage entre les deux villes. Cet arbre bien placé dans un endroit vivant de la ville participe à notre vie de tous les jours. Nous espérons qu'il se plaise et qu'il grandisse comme notre jumelage», soulignait André Squéren. Xaime Cancio souhaite développer les relations économiques entre les deux communes et propose de mobiliser les entreprises, les étudiants, les responsables touristiques et d’imprimer des documents en quatre langues (français, castillan, galicien et breton)
Le maire de Trégastel a fait part de son intention de se rendre en Galice l’an prochain. Pour l’heure il est prévu que des commerçants et des habitants de la Mariña participent au marché de Noël de Trégastel.
Contact André Squéren, tél: 02.96.23.48.78.

GUERLEDAN-SARRIA: un blog pour se rapprocher.
Lors du récent voyage des costarmoricains en Galice, il a été décidé de réaliser un blog afin de faciliter les contacts entre les deux comités. En voici l’adresse : http://www.guerledan-sarria.blogspot.com/

TREGUIER-MONDOÑEDO : reprise d’activités du Comité.
Les cours d'espagnol ont repris le vendredi à la salle des fêtes de Tréguier. C’est une jeune Costaricienne Sandra Le Borgne qui enseigne la langue de Cervantès à une vingtaine d'élèves trégorrois, de débutants à confirmés. Par ailleurs, le comité organise le 25novembre une conférence de Pierre Joubin, président du comité Bretagne-Galice, sur l'écrivain galicien Alvaro Cunqueiro dont on célèbre cette année le centenaire de sa naissance à Mondoñedo. Journaliste, poète, romancier, son enfance a été marquée par les oeuvres de Stendhal, Renan et les légendes arthuriennes. Orfèvre des langues espagnole et galicienne, il disait que «chaque Galicien porte en lui une part de Bretagne». Sa statue trône devant la cathédrale de Mondoñedo, à l'image de celle de Renan. Le comité et sa trentaine de membres devraient également recevoir dans les prochaines semaines une délégation galicienne pour organiser un voyage en Trégor en 2013. Photo : Le Télégramme.
Contact : Alain LeRoux 02.96.92.23.25. alain.leroux222@gmail.com


PORNIC-BAIONA : des échanges suivis.
Le 7 septembre, 38 Pornicais de l'Association de jumelage de Pornic (AJP) sont partis en car, via Saint-Nazaire, pour prendre un bateau-ferry jusqu'à Gijon en Espagne. De là, ils ont poursuivi le voyage en car à travers les Asturies puis la Galice et Baiona où ils ont été accueillis en familles. Parmi leurs déplacements ils ont participé à la fête de Rianxo célébrée en l'honneur de la Virgen de Guadalupe.
Notons qu’en janvier prochain Eduardo Alvez da Costa, animateur du ballet de Boiro, animera un nouveau stage de muñeiras. Pour tout renseignement : Marie Savariau mgsavariau@hotmail.com


« FENOMENAL » CONCERT DE CARLOS NUÑEZ ET DU BAGAD DE VANNES:Carlos Nuñez est revenu en terres vannetaises. A Saint Avé en octobre 2005 puis en septembre 2006 pour le 50° anniversaire du Bagad, cette fois dans le cadre du festival Celti-Vannes. Une immense soirée de bonheur ...
Carlos nous a conduits de Galice au Brésil sur les pas de son grand-père. Il a évoqué le premier bateau à aborder, chargé d’esclaves noirs « Nau Bretoa ». Puis retour en Bretagne en reprenant des titres de « l’héritage des Celtes », en Irlande ... Carlos, son frère Xurxo aux percussions, Pancho Alvarez à la guitare et la jeune et la belle irlandaise Niamh Ní Charra au fiddle (violon irlandais) concertina et voix, accompagnés des sonneurs vannetais nous ont offert une magnifique soirée qui s’est achevée sur des andro sur une scène trop petite pour recevoir tous les danseurs.
Un bravo spécial au plus jeune sonneur du Bagad Alban, 11 ans, nullement impressioné d’être sur les planches en si brillante compagnie.
Photo : Thierry Michel.

Signalons que Carlos Nuñez vient de se voir décerné le prix « Celanova-Maison des Poètes » des mains du Conseiller au Tourisme et à la Culture de Galice, Robert Varela qui a déclaré :« Carlos Nuñez a fait de la gaita un extraordinaire instrument pour la diffusion de la culture galicienne tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières». Le conseiller a souligné « l’importance de la musique et de la poésie comme vecteurs essentiels de la culture galicienne dont l’écho résonne dans le monde entier ». Echo qui a résonné dans la salle du palais des Arts.

ETONNANTS LEONARDS ...
Notre ami Claude Le Menn, professeur de lettres modernes, Maire-adjoint de Lesneven (culture, communication, vie associative), Président du jumelage Lesneven - As Pontes (Galice-Espagne), et vice-président de notre Comité Bretagne-Galice est l’auteur de plusieurs ouvrages : "Saint-François de Lesneven, 1625-2005" et "Etonnants Léonards" (éd. Keltia Graphic, 2007). Il vient d’en publier aux Editions des Montagnes Noires (Gourin) un second tome préfacé par Hervé Lossec.
Ce deuxième tome propose une nouvelle galerie de portraits de personnages, souvent hauts en couleur, qui se sont distingués, du VIè siècle à nos jours, dans des domaines aussi divers que la politique, l’armée, le clergé, la marine, la science, la littérature, la musique, l’économie, le journalisme, le droit, la gastronomie, le sport…
Plus qu’une simple succession de biographies, l’ouvrage tente de cerner cette mentalité léonarde si particulière quitte, au passage, à bouleverser quelques idées reçues…
Parmi les personnages présentés par Claude Le Menn figurent entre autres Eodez du Chastel, une Cendrillon léonarde, Hervé II, quand le comte de Léon défiait le roi d’Angleterre, Guillaume Le Breton, biographe de Philippe Auguste, Jehan Coatanlem, le “Roi de la Mer”, Troïlus de Mesgouez, vice-roi des Terres Neuves, Alain et Morice de Tournemine, le gang des gentilshommes, Michel Le Nobletz, le prêtre fou, Françoise de Parcevaux, corbeille de mariage et panier percé, Catherine de Kerguvelen, un caractère… bien trempé. (Photo: couverture du tome 1. Le second volume sortira courant novembre).

UNE NOUVELLE VOIX POUR LE 25° ANNIVERSAIRE DE LUAR NA LUBRE :En cette année 2011 le célèbre groupe galicien fête son 25° anniversaire : 12 albums, 2 disques d’or, 9 prix de musique, plus de 1000 concerts dans 23 pays ...
Cette année le groupe entame une nouvelle étape marquée par le départ de la lisboète Sara Vidal qui a interprété depuis sept ans tant de succès mêlant parfaitement sa voix mélodieuse à la richesse intrumentale de l’ensemble. « Nous souhaitons de nouveaux succès à Sara et n’écartons pas de futures collaborations avec elle » indiquent les musiciens.
C’est le 3 novembre au Théatre Colon de La Corogne que sera présentée la nouvelle voix de Luar na Lubre.

PELERINAGE MARITIME AVEC « LA RECOUVRANCE » :Le 30 août dernier, nous nous sommes retrouvés à 9h00 au KM 0 de la Pointe Saint Mathieu, en Plougonvelin. Loïc Morel, président de notre association, nous attendait en compagnie de Monsieur Georges Pellen, conseiller municipal, représentant Monsieur Isaac Bacor, maire de Plougonvelin; Madame Marie-France Kerguelen, présidente du Comité de Jumelage Aumont-Aubrac/Plougonvelin qui a en projet un second jumelage avec Fisterra, Monsieur Pascal Prunier, Président des Amis de Saint Mathieu, ainsi que des amis et membres de nos familles.
Après avoir fait tamponner nos Crédentiales, nous avons pris le sentier côtier d’où nous avions une vue imprenable sur la mer d’Iroise. Après 5 km, de marche, nous étions rendus au port du Conquet où nous avons retrouvé « la Recouvrance ».
Pendant trois jours, nous n’avons eu pour tout paysage que la mer. Au début, nous avons cherché désespérément un morceau de terre, mais en vain. Nous avons croisé très peu de bateaux, mais aperçu beaucoup d’oiseaux de mer, et aussi, quelques passereaux perdus et exténués, qui se sont mis à l’abri sur le pont. Rencontres assez exceptionnelles : dauphins, marsouins, globicéphales… Nous avons pu approcher un cachalot et le voir plonger alors qu'il était tout près du navire. Ce fut un instant magique. Cinq ou six thons ont également mordu aux lignes de l’équipage et le cuistot s’est fait un plaisir de nous les cuisiner.
Nous sommes arrivés au port de Ferrol le 3 septembre vers 15 h 30 (photo). Là, une quinzaine d’habitants d’As Pontes, ville jumelée avec Lesneven sont venus à notre rencontre, dont Cécile, originaire de Lesneven, son mari José et leur fils Iago. C’est chez eux que nous serons hébergés le lendemain soir, à côté de Pontedeume. Le 4 septembre au matin, nous avons pris notre bâton de pèlerin, pour une étape de 19 km qui nous a emmenés jusqu’à Pontedeume où nous sommes arrivés vers 15 h 30. Cette première journée de marche fut facile et agréable. La soirée fut le point d’orgue avec un accueil exceptionnel chez Cécile et José.
Le 5 septembre, après une bonne nuit réparatrice, un copieux petit déjeuner offert par nos hôtes, lestés de casse-croûtes pour le midi, nous avons repris le chemin de Pontedeume vers 10 h. Le petit Iago ne voulait plus nous quitter. Il aurait aimé venir avec nous, mais ses parents n’ont pas voulu… Ils nous ont quand même suivis sur quelques centaines de mètres.
Nous avons quitté Pontedeume par une côte longue et difficile. Nous sommes arrivés à notre deuxième étape, Betanzos, vers 17 h, après avoir parcouru 23 km. Le gite était en réfection et nous avons été logés gratuitement par la municipalité dans une salle omnisports. Nous dormirons sur des tatamis.
Le 6 septembre, nous avons quitté notre nid douillet vers 9 h. Nous avons pris notre petit déjeuner dans le premier café rencontré. A midi, nous avons pu manger grâce à la prévoyance de 2 membres du groupe, heureusement qu’ils avaient quelques provisions car nous n’avons trouvé aucun commerce sur notre chemin. Nous sommes arrivés à l’albergue de Bruma après 28,5 km de marche. C’était une étape sympa, mais très difficile à cause de forts dénivelés.
Le 7 septembre nous quittons Bruma dans la brume… (le nom doit venir de là…), après un petit déjeuner léger. Aussi, lorsque nous passons devant une superbe « casa rural », nous faisons une petite halte pour nous restaurer. Ce jour là encore, nous n’avons rencontré aucun commerce. Heureusement, vers 12h30, nous trouvons un café où nous pouvons manger des pizzas surgelées.
Après 25 km de marche, nous arrivons à Sigueïro. Tout comme à Betanzos, l’albergue est en réfection et nous dormons gratuitement dans une salle omnisports. Cette fois, nous aurons de vrais matelas. En attendant le dîner, quelques uns vont se délasser à la piscine municipale toute proche. Rien de tel que quelques brasses pour se détendre.
Le 8 septembre, nous nous levons exceptionnellement à 6 h pour atteindre Compostelle, en fin de matinée, qui n’est plus qu’à 17 km. Nous arrivons un peu avant midi devant la porte principale du Parador del Rey Católico, où nous attendent Sandra et Pili, deux des responsables de l’office du tourisme de Santiago. Nous avions rencontré Sandra en 2009 et 2011 au festival inter-celtique de Lorient où nous partagions le même stand. Elles nous ont accueillis avec un sac contenant quelques petits cadeaux de bienvenue. Nous avons assisté à la messe des pèlerins de midi. Malheureusement, nous n’avons pas eu droit au « Botafumeiro »… Nous avons joué les touristes avant de nous retrouver Plaza de Galizia, où un minibus est venu nous chercher pour nous emmener au Cap Finisterre où nous retrouvons « La Recouvrance ».
Le 9 septembre, nous avons appareillé vers Brest où nous sommes arrivés le 11 septembre et avons retrouvé avec émotions nos familles et nos amis venus nous accueillir.
Ce fut une expérience exceptionnelle et les petits désagréments de la vie maritime, pour des terriens mal amarinés, n’ont pas réussi à gâcher notre plaisir.
Vincent Pénisson.


LA VIE GALICIENNE :

SECHERESSE, INCENDIES , INONDATIONS ... LA GALICE EPROUVEE.
Effet du réchauffement climatique ? Toujours est-il que la Galice a connu un été éprouvant. L’Espagne verte l’est de moins en moins et la sécheresse a été catastrophique. En témoigne la situation des retenues d’eaux dont celle de A Ribeira près d’As Pontes que nous signale Philippe Le Goff.
Le manque de pluies a provoqué une chute notoire du niveau de l’eau de la retenue d’As Pontes qui est descendu de moitié en un mois. C’est le niveau le plus bas depuis cinq ans comme le montre cette photo.
Effet de la sécheresse mais aussi du terrain particulièrement accidenté, du manque d’entrtetien des massifs, les incendies de forêts ont été catastrophiques notamment dans la Sierra de Ancares. La province d’Ourense compte à elle seule la moitié des incendies de toute l’Espagne !
Et les tempêtes d’automne sont arrivées avec leurs lots de dégats : inondations notamment à Vigo, neige sur les massifs.

AS PONTES EN DIRECT :
Notre ami Anton Ferreiro, président de la Irmandad As Pontes-Lesneven nous informe qu’il est possible de connaitre nombre d’informations sur As Pontes en consultant ces pages web:
http://amigus.org/
http://www.aspontes.com/
http://aspontesenfeminino.wordpress.com/
http://www.cdaspontes.com/
Anton participe à la rédaction de ces sites notamment pour ce qui concerne les informations culturelles et sportives.




UN COURRIER DE ANDRE PENA GRANHA:Nous avons reçu d’André Pena Granha, doyen de l'Institut Galego d'Estudos Celtas IGEC, historien et arqueólogue de la Mairie de Narón, le courrier suivant :
« Je vous félicite pour ce magnifique bulletin. Vous avez parcouru un bon chemin. Vous avez beaucoup semé et vous avez beaucoup récolté. J’évoque encore avec nostalgie le temps où avec Robert Omnès nous nous efforcions d’établir des liens entre la Bretagne et la Galice. Un jour, il m’a donné une petite brochure sur la Bretagne en galicien. J’étais avec lui à Brest et c’est alors qu’est venue l’initiative du Congrès sur les celtes et la péninsule Ibérique. Je l’ai ensuite invité au Congrès d’Etudes Celtes de Ferrol. Je l’ai vu pour la dernière fois à Santiago et à la Corogne il y a quatre ou cinq ans. Et il m’a averti qu’il ne pourrait venir au congrès de 2011. Descanse en paz o caro amigo.
Um enorme abraço á Bretanha!”
André PENA.


UN TIERS DE LA POPULATION GALICIENNE CONCENTREE SUR DIX COMMUNES:
Selon l’Institut de la Statistique de Galice, 41,2% de la population vit dans des localités très peuplées lesquelles n’occcupent que 1,2% du territoire.
Les zones à forte densité de population correspondant aux sept villes plus la zone de Villagarcia-Cambados soit 71 communes. La densité y est de 3316 habitants/km2. Un tiers de la population est concentrée sur dix communes.
A l’inverse les zones peu peuplées qui représentent 87% du territoire rassemblent 23% de la population.
soit 25 habitants/km2. Pour mémoire, la Galice compte 315 villes et communes.

L’autoroute de la mer Le Havre-Saint-Nazaire-Vigo relancée ?Selon la Voz de Galicia du 27 octobre le projet d’autoroute de la mer reliant les ports du Havre et de Saint-Nazaire est (enfin) en bonne voie après l’accord des deux gouvernements. Mais il doit encore recevoir l’aval de la Commission Européenne vu qu’il doit y avoir un soutien financier communautaire. Signalons que la ligne Montoir-Gijon lancée en octobre dernier par LD-Lines connait un grand succès. Plusieurs Comités et amis l’ont déjà utilisée.




LUGO : SAN FROILAN ET LUTTE CONTRE LE CANCER.S’il est une fête bien connue en Espagne, c’est bien la San Froilan de Lugo d’autant plus qu’elle a été déclarée « Fête d’intérêt touristique national ». l’origine remonte à 1754 !
Le 5 octobre, jour de la saint Froilan, le patron de Lugo, des dizaines de milliers de visiteurs venus de toute l’Espagne envahissent la cité. Du 4 au 12 octobre, une multitude de manifestations culturelles, sportives animent la ville et culminent le dernier dimanche appelé « Domingo das Mozas » ou l’on met en valeur les costumes traditionnels et la musique. Veillées, représentations théatrales, marionettes, marché artisanal ... il y en a pour tous les goûts. Cette année, les visiteurs ont pu applaudir Luz Casal, Bereguetto, Xosé Manuel Budiño … et la gastronomie n’est pas oubliée puisque le célèbre « Pulpo a Feira » s’invite dans des centaines de stands pour régaler les visiteurs.
Lugo n’oublie pas pour autant les soucis qui peuvent frapper chacun d’entre nous. La ville participe à la mobilisation contre le cancer. L’an dernier, un immense bandeau avait ceinturé les murailles romaines. Cette année, c’est un immense lazo de 120 mètres de long composé de 300 lazos roses sur la Praza Maior qui a été réalisé à l’initiative du quotidien El Progreso, de la mairie de Lugo, d’associations et d’entreprises.
D’autres initiatives du même genre se déroulent dans la province comme à Burela ou le fronton de la mairie a arboré un lazo rose.


UN 11 SEPTEMBRE A MONDOÑEDO:
Le 11 septembre 2011 restera dans toutes les mémoires mais à Mondeñedo, il le demeure également pour une autre raison que nous rapellent nos amis de l’association O Pasatempo au travers d’un article publié par « la Voz de Galicia » :

Hoy se cumplen 250 años de la riada que provocó siete muertos e innumerables daños :
El tiempo lo borra casi todo, incluso los recuerdos más amargos. En Mondoñedo pocos vecinos sabrán que hoy se cumplen dos siglos y medio de la riada que provocó siete muertos y causó grandes destrozos en la localidad. Es el particular 11-S que padeció la ciudad. Aquellos sucesos y sus consecuencias posteriores se recogen en los legajos que se guardan en el consistorio. El archivero Antonio Muñoz, que trabajó durante un tiempo en Mondoñedo recuerda aquellos acontecimientos.
Recogen los documentos que a las ocho de la tarde del 10 de septiembre de 1761 comenzó a llover sin parar y en la madrugada del día 11 se produjo una gran riada, al desbordarse el Río Sixto, llevándose por delante la vida de siete personas cuyos cadáveres aparecieron a varios kilómetros de Mondoñedo. La tromba barrió el matadero, el murallón que había en la zona donde está la Iglesia de Os Remedios y otras estructuras.
El desastre alcanzó gran repercusión. Tanta que el entonces Rey Carlos III, con su ministro Esquilache, adoptaron medidas en beneficio de la ciudad. Así, a final de ese año el monarca eximió a Mondoñedo de pagar impuestos tanto durante la anualidad en que ocurrió la desgracia como en el siguiente ejercicio, aportando, a mayores, 100.000 reales para obras de reconstrucción.
Al verano siguiente de la catástrofe Carlos III envía a Mondoñedo a Gabriel Martín, miembro del Real Cuerpo de Ingenieros, para ocuparse del plan de reconstrucción e impulsar las medidas necesarias para evitar que se repitiera de nuevo la desgracia. Su idea era meter bajo tierra el Río Sixto, canalizarlo. Así se hizo, pero con un proyecto menos grandioso del que proyectó inicialmente este militar.
La obra tardó en ejecutarse más de una década (se terminaron en 1775) y provocaron algunas protestas vecinales. La primera de ellas generadas por la grandiosidad del proyecto inicial; los vecinos de la zona no querían unas bóvedas tan grandes como las que diseñó Martín en un principio. Fue un proyecto importante que se sacó a concurso en las distintas provincias gallegas, en donde se repartieron copias de los planos de aquel primer diseño. Se adjudicaron los trabajos a José Puente, de Pontedeume, que se trajo su propia gente para ejecutar los trabajos. Pero la llegada de trabajadores foráneos desencadenó otra oleada de protestas de los mindonienses, que reclamaban el trabajo para ellos. Destaca el archivero Antonio Muñoz que durante el tiempo de ejecución de los trabajos se llevó a cabo un estrecho control de las cuentas, para evitar malversación de fondos. En los archivos mindonienses hay constancia de los continuos informes que el Concello debía remitir.
Retrouvez nos amis sur http://acopasatempo.blogspot.com/


“EL PRADO DAS CHANTAS”La Liga Céltiga Galaica, association constituée en 1996 édite un bulletin intitulé “Prado das Chantas”. Son président, notre ami Manuel Camba Gayoso, nous explique :

¿ POR QUÉ LA PUBLICACIÓN DEL “PRADO DAS CHANTAS”

Con esta publicación que mes a mes teneis en vuestras manos “ O PRADO DAS CHANTAS”, queremos dar a conocer de una manera gradual y efectiva una lección de nuestra historia más antigua, que comprende desde la etapa Neolítica hasta bien avanzada la edad Moderna en una de las zonas gallegas donde todavía se puede estudiar el comportamiento humano después de la edad Paleolítica hasta bien entrada la edad Moderna.
La realidad de los Penidos ( situados en la parte final de la Sierra do Xistral, al pie del fértil valle del Valadouro) y el enorme potencial arqueológico que encierra es una gran fuente de información para el futuro; toda una sucesión de generaciones se sucedieron a lo largo de estos siglos amparados en la cultura del ganado desde 5.000 – 7.000 años antes de JC.
Lo atestiguan los 9 enormes asentamientos en forma de cierre ovalado, y absolutamente todo lo que puede suponer (Mámoas, granjas neolíticas, dólmenes, menhires, cousos, Círculos Líticos, cabanas, etc.) el comportamiento sociológico, religioso, económico, etc de los pobladores que allí tuvieron su vida, hasta que con la llegada de la edad del Hierro, decidieron cambiarse hacia niveles inferiores y fundar los Castros que hoy podemos admirar en este Valle. Desde luego , las pruebas que allí duermen el paso de los tiempos que atestiguan ese comportamiento humano, están a la vista y a disposición de quien quiera estudiarlas.
Tener una visión más amplia de lo que fuera la “ cultura do gando “ que se diera en estes altos lugares atlánticos dende 5.000-7000 , tiene que ser un factor decisivo para poder encontrar nuevos caminos que evolucionen esta antigua economía que hoy se está perdiendo por el abandono y la presencia de nuevos comportamientos sociales que hacen renunciar a toda una cultura que antiguamente fuera decisiva para las zonas altas gallegas.
Es por tanto, que la LIGA CÉLTIGA GALAICA está luchando desde hace más de 10 años para lograr la protección que deseamos para este entorno primitivo con la futura concepción de esta zona como un Parque Arqueológico; a través de la publicación del PRADO DAS CHANTAS que conocéis, y de los “Encontros nos Penidos”, que programamos dos veces al año para conocer “in situ” la zona que deseamos dignificar y recuperar.

Petite précision: les chantas, ce sont des dalles de granit ou de schiste utilisées notamment pour constituer des clotures. Quand à la localité de Valadouro, située au centre d’un quadrilatère Mondoñedo, Foz, Viveiro, As Pontes, son origine remonte à l’époque romaine ou des mines d’or avaient été exploitées d’où son nom « Val de oro ».Contact: ligaceltigalaica@gmail.com


HUMOUR GALICIEN :
Les premiers habitants du « Prado das Chantas » connaissent-ils le football ? Il semble que oui mais heureusement le matériel a évolué ...
Les galiciens de New York, après avoir défilé sur la Cinquième Avenue montrent qu’ils ont parfaitement intégré traditions yankees et ibériques. En témoignent la fête d’Halloween sous le regard du célèbre taureau Osborne ...


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PROCHAIN PROCHAIN BULLETIN : 2 janvier 2012.
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