samedi 1 novembre 2014

BULLETIN N° 31 - NOVEMBRE 2014.








COMITÉ BRETAGNE-GALICE
Kevredigezh Breizh-Galiza     Asociación Bretaña – Galicia
Bulletin N°31 – Novembre 2014

Siège : Mairie de Mur de Bretagne – 22530.
Adresse postale : 3 Rue Yves de Kerguélén – 56000 Vannes. Téléphone : 02.97.40.72.40.
Site: www.bretagne-galice.com        Courriel: bretagne.galice@gmail.com
 
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Les adhérents du Comité Bretagne-Galice sont invités à participer à l'
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU COMITÉ
qui aura lieu Samedi 29 Novembre à 10 heures à la Mairie de Mûr de Bretagne.

La réunion est ouverte à tous les amis de la Galice et à toutes les personnes intéressées par les échanges entre les deux régions mais ne pourront voter que les personnes ou Comités à jour de leurs cotisations.
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LA VIE DES JUMELAGES

QUIMPER-OURENSE: UN COMITÉ DE JUMELAGE ACTIF.

La Galicienne Sara Chico Beceiro, Jean-René Dagouat, président du comité de jumelage, Antoine Egea, administrateur du comité de jumelage et Hélène Mignon, coordinatrice de l'association Gwennili. |

Créé en 2009, le comité de jumelage Quimper-Ourense, 120 adhérents, est force de proposition. Alors que Sara Chico Beceiro, jeune Espagnole, retourne en Galice, les ambitions s'étoffent encore. Le président du comité, Jean-René Dagouat, souhaite " favoriser des échanges entre les écoles d'infirmières des deux villes et mettre en place un comité de jumelage, en partenariat avec la mairie d'Ourense." Une telle structure est en effet actuellement inexistante, en Espagne. De septembre à novembre 2013, Sara Chico Beceiro, 30 ans, était stagiaire à l'association Actife, dans le cadre d'un stage de découverte de l'organisation d'un pays européen, financé par la Galice. Au cours de cette expérience, elle a réalisé un diagnostic sur la mise en place d'un dispositif de microcrédit. De retour en Espagne, elle a préparé le jumelage du Centre social des abeilles de Quimper avec Los centros civicos d'Ourense. Ce mois-ci, elle a occupé un poste saisonnier proposé par la Ville. Elle repart en Espagne ce dimanche..
Ouest-France -Quimper - 18 Juillet

Un très bel exemple qui montre qu'avec des idées et de la persévérance, il est possible de réaliser des échanges riches et fructueux. Nous laisserons les journaux locaux (El Faro, Ouest-France et le Télégramme) nous en faire la relation en les remerciant pour leur soutien.

Pour plus d’infos
- Le site de l’association Gwennili : http://www.gwennili.net/. Basée à Quimper et agissant dans toute la Bretagne, cette association organise des échanges interculturels européens, notamment au niveau de la formation professionnelle (16-25 ans) ou le Service volontaire européens (18-30 ans). Gwennili a permis le partenariat entre l’IFSI de Quimper et l’école d’infirmiers d’Orense, et cherchent des lycées, des écoles, pour monter des échanges étudiants.
- Le blog du comité de jumelage : http://ourensequimper.blogspot.fr/ . Le comité propose toute l’année, en partenariat avec la MPT de Kerfeunteun, des cours et des séances de discussion en espagnol, des ateliers de cuisine, des projections de films en VO, …
 
LAS RAICES CELTAS UNEN GALICIA Y BRETAÑA:
 Una veintena de jóvenes franceses y gallegos conviven en Parada de Sil en un intercambio cultural
La segunda parte del proyecto prevé un viaje a la inversa.
Los cientos de kilómetros de distancia en el mapa no siempre significan lejanía. Muchas veces las similitudes culturales y la curiosidad hacen que dos pueblos de países diferentes se sientan próximos. Algo así es lo que se respira estos días en Parada de Sil. Allí 11 jóvenes de la Bretaña Francesa y nueve gallegos con edades comprendidas entre los 14 y los 17 años conviven e intercambian experiencias desde el día 22 y hasta el próximo 30 de agosto.
Todo empezó de la mano de Sara Chico y la asociación juvenil francesa MJC de Kerfeunteun. Con motivo del hermanamiento entre Ourense y Quimper, Sara viajó en 2013 a la ciudad bretona. Allí entró en contacto con la asociación y empezó todo un engranaje para organizar una convivencia entre ambas regiones, Galicia y la Bretaña Francesa, motivado en parte por las similitudes "de dos territorios de origen celta" explica ella misma.
En todo momento "los jóvenes participaron en el desarrollo y programación de la actividad, incluso buscando vías de financiación", explica Séverine Barat, coordinadora del grupo francés. Así, finalmente consiguieron una subvención europea enmarcada en el programa Erasmus +. Además, contaron con la colaboración de los ayuntamientos de Parada de Sil y Quimper.
Tras meses de trabajo que arrancaron en septiembre de 2013 y después de horas de autobús, el pasado viernes llegaban al albergue "Fábrica da Luz" en Parada de Sil para reunirse con los nueve gallegos de las provincias de A Coruña, Pontevedra y del propio Ourense.
Desde ese día las actividades que han desarrollado buscan "descubrir cómo somos, que papel jugamos en nuestras regiones, nuestros países e incluso dentro de Europa. Tratamos de buscar nuestras similitudes y nuestras diferencias, conocernos mejor", explica Barat.
De la mano de talleres interculturales "profundizamos en los clichés que existen de Francia en España y viceversa". Debates y reflexiones amplían la visión de los participantes.
Pero también hay espacio para los aspectos más lúdicos, que al mismo tiempo permiten conocer la cultura y el modo de vida de Galicia. Han practicado deporte, participado en excavaciones, visitado bodegas, monumentos y degustado productos típicos.
Proyecto de radio
Esta iniciativa no se quedará en una simple excursión de jóvenes franceses a Galicia. Además de que el próximo año la expedición será a la inversa y los participantes gallegos visitarán Bretaña, ya en este primera etapa un troce de Galicia viajará hasta el país galo a través de un proyecto de radio.
Parte de los 20 chavales han entrevistado y grabado a vecinos de la zona para conocer su cultura y como se sienten dentro de Galicia con respecto a España y al resto de Europa para emitir por radio en Quimper. Asimismo, han tomado fotos que terminarán en una exposición.
Faro de Vigo - alba chao | ourense 28.08.2014 Jesús Regal.


"GALICE, Ô ! PAYS DE MERVEILLES ".
Les jeunes quimpérois ont reçu un accueil chaleureux des élus galiciens, de la population locale et vécu des moments de partages inoubliables entre jeunes. Onze Quimpérois ont découvert la Galice pendant dix jours en août grâce à un séjour qu'ils ont élaboré avec une animatrice de la MJC. Découvertes d'un autre mode vie, de la musique, du folklore, de la cuisine galicienne. Rencontre avec la presse (trois journaux) au travers d'un projet « Radio », interviews de la population sous forme de « micros-trottoirs ». Échanges avec des élus d'Ourense, ville de la province autonome de Galice, jumelée avec... Quimper, ont ponctué ce voyage qui marquera la mémoire de ces onze jeunes Quimpérois. Une belle expérience, formatrice. Pas un château en Espagne. Dès sa conception, le séjour a pris une autre dimension que celle d'un simple voyage touristique. D'abord du fait de la forte implication de Séverine Barat, animatrice enfance-jeunesse à la MJC de Kerfeunteun. Contacts, démarches administratives des deux côtés des Pyrénées et recherche d'un maximum de subventions. Le voyage (aller-retour) et ce séjour a, bien entendu, un coût financier. Il lui a fallu beaucoup de constance pour organiser cette rencontre entre onze Quimpérois de 15-17 ans et des Galiciens de 14-16 ans. Un séjour à Parada de Sil, dans la contrée montagneuse de Ribeira Sacra, ne s'improvise pas ! Mais cela s'est fait. Élaboré avec du sens "L'identité culturelle au regard de sa région, de sa nation et de l'Europe ». C'est le thème sur lequel a été bâti le séjour, pensé comme une immersion culturelle. Ce projet a été préparé par les jeunes eux-mêmes, depuis septembre 2013. Pour faire court, les jeunes l'avaient intitulé : « Ton identité en Europe ». Sara Chico Beceiro, le binôme galicien de Séverine, a été la facilitatrice attentive et chaleureuse de ce séjour. À noter que les jeunes Bretons ont été hébergés dans une ancienne usine hydro-électrique réhabilitée en « Auberge, forcément espagnole".
Le Télégramme – 10 septembre 2014.

LESNEVEN-AS PONTES: KIG A FARZ /vs/ LACÓN CON GRELOS ….
Le Musée du Léon à Lesneven, présente jusqu'au 15 novembre une exposition consaccrée au kig a farz. Nous ne présenterons pas à nos lecteurs bretons le typique plat léonard mais nos amis galiciens et notamment d'As Pontes seront asssurément intéressés et ne manquerons pas de le comparer au "lacón con grelos" ….
L'exposition réalisée par Marie-Laure Pichon, de l'Agence de développement, avec la complicité des Amis du musée et de Claude le menn présente par le truchement de documents et photos, l'histoire de ce plat dont la composition a évolué avec le temps et les changements d'habitudes alimentaires. Les premiers écrits faisant état de ce plat datent du XVI IIe siècle. Mais bien malin qui oserait se prononcer sur sa ville de naissance : Saint-Renan, Ploudaniel ? Son créateur : le Léonard, habile commerçant qui vendait cher le blé et le froment mais gardait pour son usage personnel le sarrasin non panifiable, que l'on pouvait cuire dans un bouillon ou travailler en galette, ce qui évitait de payer les droits sur la cuisson dans le four seigneurial. Servi au départ accompagné de lard, le kig s'accompagne aujourd'hui de légumes et bien sûr de « lipig » dont la recette, différente selon les familles, génère de belles joutes verbales entre les partisans de l'échalote et ceux de l'oignon ! Avec l'évolution des techniques, le kig-ha-farz connaît une nouvelle jeunesse. On en trouve en conserve et on peut même désormais le réchauffer au micro-ondes ! On en a aussi vu servi lors de repas de mariage.
Le kig-ha-farz et ses variantes ont donc encore de beaux jours devant lui, en sachant que, bien sûr, le meilleur, pour un Léonard, sera toujours celui de maman !

En el Museo de Léon (y no León) en Lesneven, ciudad hermanada con As Pontes, hay actualemente
una exposición sobre el kig a farz. Quizás unos ponteses lo han probado durante un intercambio del hermanamiento …
El kig ha farz es una especialidad gastronómica de Bretaña y más concretamente de la pequeña región de Léon (que se extiende de Morlaix a Brest, en la parte norte del departamento de Finisterre).
Su nombre significa literalmente en bretón carne y relleno, lo que constituye una descripción aproximada de su contenido. Se trata de un cocido de carne y verduras (similar al "pot au feu" el cocido francés) con la peculiaridad de que se le echa una masa hecha de harina de trigo sarraceno (el mismo con que se elaboran las galettes o crêpes saladas) en un saquito de tela, para que acabe formando una masa compacta (la farz) en forma de budín y no se diluya en la sopa. Otra variante de sabor más dulce se hace con harina de trigo candeal (la que llevan las crêpes bretonas en los postres). La farz puede llevar nata o leche, y uvas o ciruelas pasas. En Bretaña se venden los saquitos de tela al uso.
Al ser un plato de origen rural y humilde, tradicionalmente sólo llevaba panceta de cerdo en salazón, pero con el tiempo se ha enriquecido con codillo de cerdo también en salazón y eventualmente carne de morcillo de buey y una salchicha especial para ser cocida. Las hortalizas suelen ser repollo, zanahorias, patatas, navos y cebollas.
Este antiguo plato de campesinos se toma hoy en día como primer y segundo plato: primero la sopa, después las carnes y las verduras con la farz. Ésta se corta en lonchas o se desmiga, regándolo todo con una salsa de mantequilla o manteca, chalotas y panceta, llamada lipig.

AURAY: CASTELAO ET CUNQUEIRO POUR UN "AUTOMNE AUTREMENT".
Depuis maintenant 10 ans, le pays d'Auray fête l'automne "autrement". A l'initiative de Ti Douar Alre, des communes, des associations, près de 150 manifestations (concerts, randonnées, expositions, conférences …) sont proposées l'espace d'un mois, du 11 octobre au 16 novembre.
Et parmi les conférences, celle de Kerlenn Sten Kidna qui a invité Pierre Joubin, président de notre Comité, pour parler de deux Galiciens qui ont aimé la Bretagne: Alfonso Castelao et Alvaro Cunqueiro.
Alfonso Castelao, un des pères du nationalisme galicien, est venu en 1929 étudier nos calvaires et monuments religieux; l'autre Alvaro Cunqueiro s'est inspiré de nos légendes, les a transposées sur les terres galiciennes et a été avec l'aide de Polig Monjarret, le précurseur du renouveau culturel galicien en plein régime franquiste. La conférence a permis de découvrir leurs œuvres respectives et leurs liens affectifs avec la Bretagne.


VANNES: UN DOC GALICIEN: "DIGNA RABIA".

A Vannes, l'association "Amigos de España" présentera dans le cadre du "Mois du Doc" un documentaire "Digna rabia" réalisé par des professeurs de l'Université de Vigo Mª Victoria Martins Rodríguez et Ángel Rodríguez Gallardo. Dans ce documentaire ils évoquent la période franquiste au travers de la vie des femmes. Une trentaine de femmes, syndicalistes, militantes associatives, professeures, ouvrières, fonctionnaires ... s'expriment sur leur conditions de vie tant dans la sphère familiale que dans la vie professionnelle et sociale. De nombreux documents, des archives viennent étayer leurs témoignages.
La projection sera précédée d'un court montage vidéo réalisé par l'Association Festa de Istoria de Ribadavia (Galice) sur sa participation aux Fêtes Historiques de Vannes en juillet dernier.
Palais des Arts de Vannes, vendredi 28 novembre à 18 heures. Entrée libre. Participation souhaitée. http://sites.google.com/site/amigosdeespanavannes
 
LES CONFÉRENCES DE ROLAND BECKER:
Faut-il présenter Roland Becker ? Le parcours et le palmarès du musicien alréen sont tels que notre modeste bulletin n'y suffirait pas.
Sonneur de bombarde, saxophoniste de jazz, chercheur, de la Kevrenn Alre au Bagad d'Elven en passant par de très nombreux spectacles, Roland Becker  a considérablement influencé le renouveau de la musique bretonne.
Mais à ses talents musicaux, Roland Becker ajoute aussi celui de conteur.
Au cours de la saison 2014-2015, il propose quatre conférences-concerts:
* Sonneurs noceurs, qui retrace l'histoire mouvementée et extraordinairement passionante des musiciens bretons et de leur musique du Moyen-Âge à nos jours. Des ménétriers à Alan Stivell un grand voyage dans l'épopée musicale bretonne.
* L'iconographie musicale bretonne, Roland Becker a répertorié les représentations des musiciens et de leurs instruments qui fleurissent dans les églises et chapelles. Un monde coloré, fantastique, fantaisiste mêlant musiciens animaux, anges, démons et sirènes ...
* Le music-hall breton: après la première Guerre Mondiale, la musique bretonne connait un important déferlement de nouveautés. Les nouveaux jazz band bretons se mettent à la mode de Paris ...
* La noce en Bretagne: alliance des familles, des patrimoines, dans la société traditionnelle bretonne, la noce remplit une fonction sociale, culturelle, économique.
Les conférences sont accompagnées de projections très documentées et durent environ deux heures.
Après l'Interceltique et une tournée en Bretagne et en France, n'hésitez pas à inscrire Roland Becker dans votre programmation. Pour tout renseignement, contacter Virginie Sayer, Oyoun Muzik, 02.97.45.64.63. contact@oyounmuzik.com
 
APRÈS LA FERMETURE DE LA LIGNE SAINT-NAZAIRE –GIJÓN:
QUEL AVENIR POUR LES "AUTOROUTES DE LA MER" ?
La ligne maritime Saint-Nazaire-Gijón a donc cessé son activité. Malgré le succès de cette ligne, son équilibre financier dépendait des subventions françaises, espagnoles et européennes, lesquelles sont arrivées à terme en septembre dernier. Aucune solution n'ayant été trouvée, la ligne est donc fermée depuis le 13 septembre. Conséquence: les camions qui constituaient l'essentiel de la clientèle vont se retrouver sur les routes. Et pour les voyageurs, associations qui utilisaient la ligne pour se rendre en Asturies, Galice, Portugal à titre personnel ou pour des échanges scolaires, des jumelages, il faudra aussi passer par la route avec les risques quant à la sécurité,
Nous avions incité nos Comités et amis à intervenir auprès des élus afin de mettre en place une solution alternative. Nombreux sont ceux qui l'ont fait mais force est de constater que les réponses ont été rares. D'autant plus que l'armateur, LD Lines, avait intelligemment anticipé la situation et redéployé son personnel sur d'autres lignes. Pas de manifestations, pas de casse, à peine si les medias régionaux ont relayé le sujet.
Au titre des rares réponses, notons celles de Madame Hélène Béaghe, assistante parlementaire de Madame Isabelle Thomas, députée européenne:
Nous tenons à vous confirmer qu'Isabelle Thomas suit ce dossier de très près. Elle a rencontré Christophe Clergeau, Vice-Président de la Région des Pays de la Loire à ce sujet cette semaine,  qui a fait le déplacement jusqu'à Bruxelles pour rencontrer la Commission européen, plus précisément la DG Transport et concurrence.  Nous suivons la question de près avec le Député européen espagnol de la circonscription de Giron et déposerons une question écrite conjointe à la Commission sous peu, que nous vous ferons parvenir dès qu'elle sera finalisée. 
Vous remerciant de nous avoir alertés sur cette situation, etc …
Ainsi que celle de Madame Chantal Guittet, députée du Finistère qui s'est adressée à Monsieur Harlem Désir, Secrétaire d'Etat aux affaires européennes.
J'ai été interpellée par le Comité Bretagne-Galice au sujet de la suppression le 15 septembre dernier de la ligne de ferries entre  Saint-Nazaire et Gijón en Espagne.
Je souhaite attirer votre attention sur le caractère préjudiciable de l'abandon de cette ligne maritime, à l'arrivée à terme des subventions publiques déployées à la fois par la France, l'Espagne et l'Union européenne.
Cette liaison maritime n'était proposée que par une seule compagnie de ferries, la Louis Dreyfus Lines. Cette" autoroute de la mer" a connu un taux de remplissage très important avec ses trois allers-retours hebdomadaires (75 % dont 20.000 camions par an, 50.000 passagers, dont 35.000 touristes). Elle a favorisé les échanges économiques, touristiques et culturels entre l'ouest de la France et l'Espagne (Pays Basque, Cantabrie, Asturies et Galice).
Hors subventions publiques, cette voie de transport maritime n'est pas encore rentable dans la mesure où la convergence des coûts du transport maritime et routier n'est pas encore atteinte.
A la suite de cette suppression, c'est donc le trafic routier qui prendra le relais ce qui n'est pas satisfaisant au regard des efforts que les pays européens doivent continuer à déployer en terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cette liaison devait justement participer au désengorgement des routes ! N'est-ce pas d'intérêt général que de continuer à soutenir le développement du transport maritime dans cet objectif ?
Je vous remercie de m'informer sur les suites données à ce dossier, des pistes sont-elles explorées au niveau national et européen pour continuer à soutenir cette liaison ?
Donc affaire à suivre. Rappelons les engagements de Monsieur Cuvillier alors ministre des  Transports, de la Mer et de la Pêche lors de sa visite à Vigo en octobre 2013.
Le "Journal de la Marine Marchande" écrivait alors (11 octobre): "Le gouvernement français et son homologue espagnol ont redit leur soutien au projet déjà ancien d'autoroute de la mer entre les ports de Vigo et de Nantes Saint-Nazaire. Reste à obtenir les subventions Marco Polo de l'Union européenne.
Alors que la première autoroute de la mer (ADM) entre Gijón et Nantes Saint-Nazaire vient de fêter son troisième anniversaire, celle entre Vigo et le même port français vient de recevoir, à nouveau, le soutien officiel des deux gouvernements, français et espagnol, à l’occasion de la visite de Frédéric Cuvillier à Vigo, le 4 octobre 2013".
En septembre 2014, un an après ces bonnes paroles, la ligne Saint-Nazaire –Gijón fermait ….
 
LA CHRONIQUE LITTÉRAIRE DE CLAUDE LE MENN:

 

MANUEL RIVAS "TOUT EST SILENCE".
Le dernier roman de l’écrivain galicien Manuel Rivas a été traduit, du galicien au français, par Serge Mestre. Cette traduction a été éditée en septembre dernier, aux éditions Gallimard, dans la collection Du monde entier.
Extrait de la 4ème page de couverture : “Au nord de l’Espagne, sur la côte galicienne, la contrebande est pratique courante chez les pêcheurs depuis le Moyen Age. Mais quand le petit village de Noitia se transforme en l’un des centres les plus importants du trafic mondial de drogue, on change brutalement d’échelle, de langage et de coutumes. Désormais l’argent, l’amour et la mort n’ont plus le même sens ni les mêmes dimensions. Manuel Rivas nous raconte ici ce bouleversement qui marque l’écart entre deux générations. Adolescents, Fins, Leda et Brinco comprennent que leur village est régi par la seule loi que fixe Monsieur Mariscal mais que les temps sont en train de changer. Alors que Leda et Brinco rejoignent son bord et deviennent de riches trafiquants, Fins, à l’opposé, entre dans la police judiciaire et n’aura de cesse de les traquer, comme s’il courait secrètement derrière son ombre la plus obscure et sur les traces de son bonheur perdu. Dès lors, leurs trois destins seront définitivement liés à l’évolution de la Galice dans ce monde global. (…) Les rires, les cris, les conversations s’arrêtent un jour sur cette pointe extrême de l’Europe car, quand à parler on joue sa vie, tout est silence…”.
Manuel Rivas, romancier, nouvelliste et poète, est né à La Corogne en 1957. Il est considéré comme l’un des plus grands écrivains européens contemporains. Ses romans Le crayon du charpentier et La langue des papillons ont été couronnés de nombreux prix et adaptés au cinéma. Son autre roman L’éclat dans l’abîme, mémoire d’un autodafé, a reçu, en 2007, le Prix National de la Littérature Galicienne et le Prix des Libraires à Madrid
ESPERANZA PIÑEIRO DE SAN MIGUEL et ANDRÉS GÓMEZ BLANCO:                       "UN MAR DE LEYENDAS".
Ce livre, joliment illustré par José María González Collado, présente 57 légendes du nord-ouest galicien, et plus précisément de la région de Ferrol, de la vallée de l’Eume et du cap Ortegal. On y retrouve des thèmes également attestés dans la tradition orale bretonne : villes englouties, saints naviguant sur des bateaux de pierre ou terrassant des dragons, êtres fabuleux gardiens de trésors, lavandières de nuit, fontaines miraculeuses, intersignes… Celtiques ou préceltiques, ces motifs légendaires sont présents dans tous les “finistères” de l’Europe occidentale.
Esperanza Piñeiro de San Miguel et Andrés Gómez Blanco avaient déjà publié des ouvrages sur le légendaire du nord-ouest galicien : Lendas y relatos ferroláns en 1998 et De lenda en lenda en 1999. Ils sont aussi les auteurs de nombreux livres sur la pêche et les ports de Galice.
ROSALIA DE CASTRO,  BLANCO AMOR ET CASTELAO TRADUITS EN RUSSE …
Eh oui, l'est européen et l'Extrême-Orient attirent plus les responsables galiciens que notre vieille Armorique …
Dernier exemple en date, la directrice du Centre d'Etudes Galiciennes de l'Université de Saint-Petersbourg ( et Rennes, et Brest et Lorient ????)  Elena Zernova a présenté une anthologie de 19 oeuvres galiciennes traduites en russe. Ces ouvrages vont des textes galaicos-portugais jusqu'aux auteurs plus proches de nous dont Rosalia de Castro, Castelao, Blanco Amor. La présentation fait suite à la prestation de la Real Banda d'Ourense en Russie, notamment au Musée de l'Hermitage, rien que cela (!) en mai dernier. La Real Banda étant "unha das mellores embaixadoras da nosa cultura, e sinaladamente da música tradicional da provincia de Ourense” ce que nous n'avons pas besoin de traduire. Son directeur a remercié Elena Zernova pour son activité à Saint Petersbourg “unha cidade de grande actividade literaria en galego, pois grazas ao labor que dende hai vinte anos ven realizando a profesora Zernova a nosa lingua e a nosa cultura teñen unha grande visibilidade en Rusia”.

"LES BRETONS. L'ESPRIT VALEUREUX ET L'ÂME FIÈRE (1870-1970)".
LE NOUVEAU LIVRE DE FREDERIC MORVAN.
Frédéric Morvan, président du Centre d'histoire de Bretagne, et les Éditions Michel Lafon, nous gratifient d'une exceptionnelle publication, mettant en exergue notre région et les femmes et les hommes qui la constituent et qui la bâtissent jour après jour au cours d'un siècle de son Histoire. Données économiques, contexte social, culturel et politique, explications politiques et géographiques foisonnent dans cet ouvrage émouvant qui parlera au coeur de chacun d'entre nous. Un témoignage pour l'honneur des bretons et pour ne pas oublier ce qui a fait notre valeur : notre courage, notre ténacité, notre capacité d'adaptation et notre volonté.
La période allant de 1870 - l'affaire de Conlie - à 1970 - la réalisation des projets du CELIB - fut déterminante à plus d'un titre. Il fallut en effet ce siècle pour que les rapports des Bretons à la politique, à la société, à la culture et à l'économie se transforment et se libèrent. Jusque-là dominés par les modèles de l'Ancien Régime, les Bretons se sont émancipés, ont finalement accepté et défendu la démocratie, conservant - et mêlant - leurs valeurs de tradition et d'ouverture au monde.
Au cours de ce siècle, la culture bretonne, longtemps confinée à la famille, au quartier et à la paroisse, s'est adaptée, s'emparant des influences venues du monde entier. L'économie, considérée auparavant comme secondaire, est devenue un enjeu, comme l'ont compris les nouvelles élites.
Cette histoire est celle d'une ascension, d'un renouveau. D'une restauration, qui s'est faite en trois temps, comme autant de guerres qui ont marqué le siècle et à l'issue desquelles il fallut reconstruire
mais surtout construire.
Frédéric Morvan, ancien chargé de recherche au CNRS, agrégé et docteur d'État, a soutenu une thèse sur « Les hommes d'armes du duché de Bretagne de 1213 à 1381 ». Il est notamment l'auteur de "La Chevalerie bretonne au Moyen Âge" aux Presses universitaires de Rennes (2009) et de "Généalogies des ducs de Bretagne" aux éditions Jean-Paul Gisserot (2013).
" Les Bretons. L'esprit valeureux et l'âme fière (1870-1970)" par Frédéric Morvan.
Éditions Michel Lafon. Prix : 34,95 Euros
 
 
LES ECHANGES SCOLAIRES – LOS INTERCAMBIOS ESCOLARES
PLABENNEC-PONTEDEUME
Le 9 octobre, une vingtaine d’élèves de Troisième du collège Saint-Joseph de Plabennec (29) accompagnés par deux professeurs, Isabelle Brault et Michelle L'Her (maman de Cécile L’Her-Castro, originaire de Lesneven  qui vit à Pontedeume avec son mari natif d’As Pontes), se sont envolés pour la Galice où ils sont reçus durant une semaine dans les familles de leurs correspondants du collège-lycée Breamo à Pontedeume.  Les collégiens suivront des cours au collège Outre le mode de vie local  ils profiteront de leur séjour pour découvrir la région, et notamment, les célèbres  rias, Saint-Jacques de Compostelle, le parc naturel Fragas do Eume, ainsi que des visites proposées par les familles.
Au printemps prochain, ce sont les jeunes Galiciens qui seront, à leur tour, accueillis en familles au collège de Plabennec.
Il y a quelques années, la commune de Plabennec avait étudié un projet de jumelage avec la ville de Fene, située non loin de Pontedeume. Ce projet n’avait pu se concrétiser. Des contacts entre Plabennec et la Galice se sont, malgré tout maintenus notamment dans le cadre de cet échange scolaire.
 
 
PETICION DE INTERCAMBIO:
Hemos recibido esta petición de Lorient:
Me llamo Philippe, soy profesor. "El Lycée Saint-Louis de Lorient quiere organizar un intercambio con alumnos de 4° de ESO y 1° de Bachillerato. Somos un instituto de 1.000 alumnos en el centro de Lorient, ciudad muy conocida por los Gallegos que participan cada año en el Festival Intercéltico. Nos interesaría un instituto de Vigo ya que Lorient tiene hermanamiento con Vigo... Pero estudiaremos todas las propuestas. Gracias y hasta pronto"
Hommage aux Espagnols de la base sous-marine de Brest
Le 10 octobre a eu lieu à Brest une émouvante cérémonie en mémoire des travailleurs espagnols forcés ou sous la contrainte de l’occupant, qui ont participé à la construction de la base sous-marine de Brest.
En présence des autorités dont le contre-amiral Cloup-Mandavialle une plaque fut inaugurée et un dépôt de gerbe aux couleurs du drapeau français et de celui de la République espagnole.
L'initiative revient à l'association Memoria del Exilio de los Republicanos Españoles (MERE 29), dont la présidente est Gabrielle García connue pour ses ouvrages sur l'exil et l'installation des réfugiés républicains en Bretagne. (*) . Dans son intervention, Gabrielle Garcia a évoqué l'ampleur et les conditions du travail accompli: " Cet édifice aux dimensions colossales sera construit en 500 jours. Il aura fallu 500 000 m3 de béton pour construire ce bunker aux dimensions monumentales : 300 mètres de long, 175 de large, 18 de hauteur, disposant d’un toit de plus de 6 mètres d’épaisseur. La base des sous-marins est une véritable cathédrale de fer et de béton bâtie par  plusieurs milliers de travailleurs, volontaires pour certains, contraints et forcés pour d’autres. L’organisation Todt reproduisait les ségrégations nazies : au plus bas de l’échelle se trouvaient les opposants au régime, astreints aux tâches les plus dures et les plus dangereuses. Parmi eux figurait un grand nombre de républicains espagnols…. Beaucoup de ces travailleurs forcés périrent ensevelis dans le béton ou noyés en mer. D’autres parvinrent à s’évader…».
La cérémonie s’est poursuivie avec la lecture, en français, en espagnol et en breton, d’un poème écrit par Claudio Rodriguez Fer "Arsenal de barbarie”en mémoire de ces travailleurs.  Particulièrement engagé aux côtés des enfants d'exilés, Claudio Rodríguez Fer qui fut professeur à l'Université de Haute –Bretagne (Rennes II) puis à l'Université Bretagne-Sud à Lorient a participé à de nombreuses manifestations mémorielles en Bretagne et en Espagne. 
La cérémonie s'est achevée par  un jet de couronne à la mer, face aux alvéoles de l’ex base sous-marine, puis par une réception au Centre Culturel de Brest et une visite  au monument en hommage aux résistants bretons à la Pointe de Pen Hir.
Rappelons qu'après la victoire franquiste et la Retirada, des milliers d'espagnols se sont réfugiés en France. Tout d'abord parqués dans des camps à même les plages de la côte méditerranéenne, ils furent dispersés sur le territoire national. Nombreux sont ceux qui ont trouvé refuge en Bretagne.
Mais la guerre venue, pour réaliser les bases sous-marines notamment de Brest, élément majeur du Mur de l'Atlantique les nazis contraignirent au travail forcé des dizaines de milliers de prisonniers dont quinze mille combattants républicains. Parmi eux de nombreux Galiciens comme Ramón Garrido Vidal, originaire de O Grove, qui après s'être évadé, a participé à la Résistance à Brest et Lorient. Arrêté il fut déporté à Dachau.
Les conditions de travail très dures, les mauvais traitements causèrent de nombreuses victimes parmi ces travailleurs, certains tombant à tout jamais dans le béton frais.
  * De Gabrielle Garcia, citons: "La mémoire retrouvée des républicains espagnols: Paroles d'exilés en Ille-et-Vilaine", en colaboración con Isabelle Matas; "Pour entrer dans Grenade y Plaza de los republicanos españoles. Testimonios de exiliados en Bretaña".
Citons également le livre de Luis Garrido Orozco, également présent lors de la cérémonie, "Una larga marcha. De la represión franquista a los campos de refugiados en Francia." Traduit en français sous le titre "Une longue marche" aux éditions Privat.
Claudio Rodriguez Fer a publié une anthologie de ses poésies d'essence celtique qui a été traduite en breton sous le titre Muioc'h kalz eget mil bloaz (Beaucoup plus que mille ans).
Signalons, aux éditions Coop Breizh, le livre de Patrick Gourlay : "Nuit franquiste sur Brest ; l’attaque du sous-marin républicain C-2, 1937". 145p ; 2013. C’est une enquête historique qui se lit comme un roman d’espionnage. Préface de Roger Faligot.
 
 
HOMENAJE A LOS EXILIADOS ESPAÑOLES ESCLAVIZADOS POR LOS NAZIS EN LA BASE SUBMARINA DE BREST
El pasado 10 de octubre de 2014 fue inaugurada una placa en reconocimiento del sufrimiento de los exiliados españoles esclavizados durante la ocupación nazi en la base submarina de Brest, capital del Finisterre en Bretaña. Así mismo, durante la misma jornada fueron realizadas diversas ofrendas y actividades de homenaje a estas víctimas del fascismo, en solidaridad con las de otras nacionalidades que padecieron los mismos abusos en el mismo lugar. 
El acto inaugural estuvo solemnemente presidido por el contraalmirante de la armada francesa François-Régis Cloup-Mandavialle, comandante de la base de defensa de Brest-Lorient y adjunto territorial de la comandancia del distrito marítimo atlántico, y por el capitán de navío Gilles Picat, comandante de la base naval de Brest, acompañados por un piquete de honor militar y un corneta. Se realizó así mismo una ofrenda floral con la bandera francesa y otra con los colores de la bandera republicana española.
 La iniciativa civil corrió a cargo de los descendientes de exiliados en Bretaña, miembros de la asociación Memoria del Exilio de los Republicanos Españoles (MERE 29), cuya presidenta es la historiadora Gabrielle García, cuyo secretario es el químico Jean Sala y cuyos tesoreros son Claudine Allende y Raoul Expósito, todos ellos hijos de refugiados antifascistas. No obstante, la directiva de la asociación cuenta también con otros miembros sin origen española pero solidarios con la misma causa, que en realidad es la de todos los antifascistas, como el archivero Hugues Vigouroux, hijo de resistente, y el editor Jérémy Costiou, sobrinoí-nieto de un fusilado por los alemanes.
 Para la construcción del gigantesco búnker submarino de Brest, acometida por el ocupante alemán en 1941, los nazis esclavizaron a decenas de miles de prisioneros, entre ellos unos quince mil republicanos españoles sacados de campos de concentración. La dureza del trabajo, a menudo realizado en el agua, y los malos tratos de los nazis, ocasionaron numerosas víctimas mortales, algunas de las cuales fueron arrojadas al hormigón todavía fresco de los muros en construcción, donde quedaron embutidas para siempre. Mas, como resaltó Gabrielle García en su justo discurso inaugural: “La base de submarinos de Brest es hoy un referente de memoria. Fue un lugar de represión y de sufrimiento para miles de trabajadores forzados pero, también, un significativo lugar de resistencia, de esperanza y de libertad”.
                                                                                      Claudio Rodríguez Fer.
Se puede leer el artículo completo en el enlace:                    http://lahistoriaenlamemoria.blogspot.com.es/2014/10/homenaje-los-exiliados-espanoles.html       Voir aussi / leer también https://sites.google.com/site/espagnolsenbretagne19371939/
 
 
VUELTA 2014: WARREN BARGUIL PRESQUE SUR LE PODIUM !
La Vuelta, le Tour d'Espagne, s'est déroulée du 21 août au 14 septembre: 21 étapes dont 13 de montagne, 3 contre la montre, en tout 3.240 kms.
L'an dernier, le départ avait été donné de Vigo. Cette année, c'est Santiago de Compostela qui accueillait la dernière étape, un contre la montre de 9,7 kms en ville qui s'est terminée sous une pluie battante comme Santiago en a le secret !
Quatre autres étapes ont parcouru la Galice,
* Ortigueira -  A Coruña 190,7 km
* A Estrada -  Monte Castrove 157 km
*  Salvaterra do Miño -  Cangas do Morrazo180 kms
* Santo Estevo de Ribas de Sil - Puerto de Ancares 185 kms.
Au terme de l'épreuve remportée par Alberto Contador qui signe sa troisième victoire dans la Vuelta, nous remarquons la huitième place au classement général de notre chouchou, le Hennebontais Warren Barguil qui du haut de ses 22 ans collectionne les succès en France, en Espagne et même en Chine !
Et pour les fondus de la Petite Reine, une bonne nouvelle: le prochain Tour de France sillonnera nos routes. Trois étapes avec arrivée à Fougères puis une autre à Mûr de Bretagne et nous ne doutons pas que comme pour les éditions précédantes, le Comité de Jumelage Guerlédan-Sarria sera sur le pont !
Puis une étape contre la montre Vannes-Plumelec.
 
 
La Casa de Galicia de Madrid a accueilli une réunion des villes espagnoles inscrites au patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO.
La Casa de Galicia de Madrid et son président José Ramón Ónega ont accueilli la réunion du Groupe des Villes espagnoles Patrimoine de l'Humanité.
Elles sont au nombre de 14: Tarragona, Ávila, Alcalá de Henares, Baeza, Cáceres, Córdoba, Cuenca, Ibiza, Mérida, Salamanca, San Cristóbal de la Laguna, Segovia, Toledo, Ubeda et Saint Jacques de Compostelle, une des villes fondatrices du Groupe en 1993 afin d'agir de façon concertée pour la défense et la promotion de leur patrimoine culturel.
Les participants ont fait le bilan des actions engagées au cours de l'année notamment dans le domaine de l'accueil des personnes handicapées et de l'organisation des secours en cas d'urgence, la mise en valeur du patrimoine archéologique, la mise en œuvre d'un projet pédagogique et la réalisation de guides digitaux. Projets soutenus à hauteur de 240.000 euros par le Ministère de l'Education et de la Culture.
 
 
 
QUELLE EST L'ORIGINE DE LA GALICE ? DU MOT "GAITA"? DE " A CORUÑA" ?
Si les instruments de la "famille des cornemuses" remontent à la nuit des temps et sont apparus sur tous les continents de notre chère planète, l'origine des appellations relèvent toujours sinon du mystère, du moins de la spéculation éthymologique.
Si les chèvres ont pu inspirer l'origine des termes, leurs peaux ayant été utilisée pour confectionner les poches, d’où la "cabrette" auvergnate, tout n'est pas si simple.
Ainsi l'on a pu penser que le terme "gaita" s'apparentait également aux caprins puisque son origine serait le mot "gaits".
En tout cas, du haut de la sablière de la chapelle Saint Roch en Sulniac près de Vannes, une chèvre joue de la cornemuse
Mais voilà que des chercheurs du Proxecto Gaelaico (une fondation qui regroupe historiens, philologues et linguistes) révolutionnent notre vocabulaire puisqu'ils attribuent l'origine de la gaita au mot "gaith" qui en irlandais ancien signifie "vent".
Les deux explications sont peut être recevables si l'on admet que ces instruments à vent étaient souvent constitués de peaux de chèvres …. Et tout le monde sera content !
Et puisque nous sommes dans le domaine du vocabulaire, signalons que le verbe "gaitear" signifie "siffler" et qu'un gaitero(a) est une personne joyeuse.
Les mêmes chercheurs estiment que l'origine du galicien doit beaucoup au gaélique  et établissent une relation entre  Gallaecia ancien nom de la contrée et les noms anglicisés de Gaelic Gaelach, Gaidhealach, Gaeilge ou Gàidhlig,
Ainsi une inscription  figurant sur une église de Betanzos renforce la thèse selon laquelle la Galice a été influencée par les peuples d'Irlande et d'Ecosse. L'inscription figurant en hauteur du contrefort  serait «Agaltacd» dont la signification serait "zone de langue gaélique".
De même, ils pensent que l'origine du nom "A Coruña" est dû à la forme circulaire de la baie et assurent également qu'en gaélique "cruinn" et "cruinne  évoquent une rodondité.  Ainsi l'origine de la ville serait le site de "deux  monts ronds".
 
 
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PROCHAIN BULLETIN: 1er JANVIER 2015.
                                      PROXIMO BOLETIN: 1 DE ENERO 2015.
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