samedi 5 mars 2016

COMITÉ 
BRETAGNE-GALICE

Kevredigezh Breizh-Galiza
Asociación Bretaña – Galicia
               
                              Bulletin N°39 – Mars 2016
Siège : Mairie de Mur de Bretagne – 22530.
Adresse postale : 3 Rue Yves de Kerguélén – 56000 Vannes. Téléphone : 02.97.40.72.40.
Site: www.bretagne-galice.com          Courriel: bretagne.galice@gmail.com
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JOURNÉE D'INFORMATION SUR L'EUROPE POUR LES CITOYENS:
Hôtel du département à Saint Brieuc- mercredi 23 mars.
Cette journée a pour objectif d'informer les Comités de Jumelages, les représentants des Communes et organismes communautaires travaillant autour de la citoyenneté sur:
* les financements européens,
* les opportunités pour dynamiser les Comités de Jumelages.
Le matin, présentation par Mr Philippe Tarrisson, directeur de l'AFCCRE (Association Française des Communes et Région d'Europe), des programmes de financement existants.
L'après-midi, plusieurs ateliers et un espace d'échanges seront organisés afin de faciliter la mise en réseau des Comités de Jumelages.
Pour tout renseignement et inscription: contact@cotesdarmor.fr
Les documents sont joints à l'envoi de ce bulletin.
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Appel aux parlementaires sur les langues et cultures bretonnes
Dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 janvier, l’Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi sur les langues régionales qu’avait déposée, six semaines auparavant Paul Molac au nom du groupe écologiste.
A l’initiative de Diwan et de Stumdi, 60 structures socioculturelles de Bretagne (dont Dastum) interpellent tous les parlementaires bretons – quel que soit leur parti politique – pour qu’ils se donnent les moyens d’obtenir, d’ici les prochaines élections législatives, une loi pour les langues et les cultures régionales.
Une lettre a été expédiée le 25 janvier 2016. L'ensemble des signataires a souhaité la communiquer publiquement.

 Landerneau, le 25 janvier 2016,

Mesdames, Messieurs les parlementaires de Bretagne,
 Vous ne pouvez l’ignorer. En ce début de vingt-et-unième siècle, la transmission des langues et cultures régionales joue son avenir. Sur le terrain, nous, acteurs associatifs, portons cette ambition depuis des décennies.
Vous le savez aussi : malgré la modification constitutionnelle de 2008, le cadre législatif français n’a jamais permis de faire face aux défis de la transmission des langues régionales.
C’est pourquoi, en décembre 2010, plusieurs d’entre vous avaient déposé des propositions de loi cadre sur les langues et les cultures régionales.
C’est pourquoi vous avez été encore plus nombreux à voter, en janvier 2014, en faveur du projet de loi constitutionnelle destiné à ratifier la Charte européenne des langues régionales et minoritaires.
C’est pourquoi en janvier 2016, l’un d’entre vous a porté à l’examen de l’Assemblée un court projet de loi sur les langues. Aucune de ces initiatives n’a abouti.
Nous savons que la responsabilité de transmettre leurs langues et leur culture incombe aux Bretons. Nous prenons notre part. A vous, élus bretons, de prendre la vôtre.
Votre mandat dure encore 17 mois. Nous vous demandons de dépasser vos divergences partisanes. Le temps est suffisant pour que le Parlement examine et vote une véritable loi cadre, dans l’esprit des textes de décembre 2010.
Nous en avons assez des paroles, nous attendons vos actes.

Signataires
 Diwan, Stumdi, Kevre Breizh, Div Yezh, Dihun, Sonerion, Kendalc’h, War ’l Leur, Bodadeg ar gouren - Fédération de gouren, Confédération FALSAB, UBAPAR, Gouelioù Breizh, An Oaled, Skol Uhel ar Vro, Association des Enseignants de Gallo, Poellgor an Tarv, Divskouarn, Dastum, Breizh Unvan /Bretagne Réunie, Kanomp Breizh, Ar Falz/Skol Vreizh, Kentelioù an noz, Ti ar vro Bro Dreger, Sked, Tud bro Konk, Kelennerien war ar brezhoneg e rannvro Pariz (KBP-APLB), Ar Redadeg, Skol an Emsav, Keit vimp bev, Emglev bro an Oriant, C'hoariva, Kuzul ar brezhoneg, Rann ar brezhoneg e Skol-Veur Roazhon 2/Département de breton de l’Université de Rennes 2, Kerne-Leon-Treger-Bro Montroulez, Spered Kewenn, Kerlenn Sten Kidna, Ti ar vro Bro Leon, Ti ar vro Bro Sant-Brieg, Mervent, Emglev bro Gwened, Deskiñ d’an Oadourien, Ti ar Vro Landerne Daoulaz, Ti ar vro Bro Kemperle, Brudañ ha skignañ, P aris Breton, Bannoù Heol, Ti Douar Alre, Géographes de Bretagne, Mission bretonne/Ti ar Vretoned, Agence culturelle bretonne de Loire-Atlantique, Skeudenn Bro Roazhon, Kreizenn sevenadurel Lannuon, Studi ha Dudi, Ti ar Vro Kemper, Daoulagad Breizh, Kelenn, KEAV, Gouel ar Filmoù Douarnenez, Emglev Bro Douarnenez
Il va sans dire que notre Comité soutient cette initiative.

FEST NOZ A SANTIAGO
 Dimanche 29 novembre, l' A.C. O Galo (Agrupación Cultural O Galo) a organisé son fest-noz annuel à la "Nave de Vidán" à Santiago .
" Une centaine de personnes se sont réunies dans une excellente ambiance autour des 3 groupes de musiciens Tis Che Tein, Carricobanda, du  gaiteiro Pablo Pascual et de la harpiste Bleuenn Le Friec et pu apprécier et danser en leur compagnie: gavotte, an dro, laride, cercle circassien, scottish ... Suso Cancelas de l'associatión "Monteira Danzas do Mundo" a animé un atelier pour les débutants. Et il y avait du cidre et des spécialités bretonnes !" nous a écrit Isabelle Kerdudo animatrice de l'association et prof à l'EOI de Santiago.
Et rendez-vous est  pris pour l'an prochain !
 Voici un aperçu du fest-noz 2014:  https://www.youtube.com/watch?v=oAYQeRVsIWY
Et pour les retrouver: www.acogalo.net/

QUIMPER LIDERA EL CAMPEONATO DE LOS "BAGADOUS" EN BREST:

La 67 º edición del Campeonato de los "bagadous" (nuestras bandas de música tradicional) se desarrolló en  Brest  el domingo 14 de febrero con un público muy importante. La primera prueba siempre consiste en tocar aires de la comarca de cada grupo. Este año hubo más libertad en la realización de las obras musicales. Así, cada grupo fue libre para tocar aires del territorio de su elección.

Quince bagadous entraron en competencia, sea 700 músicos, y la primera vuelta fue ganada por el Bagad Kemper, siendo ya titular de cuatro de los últimos cinco títulos. Los músicos de Quimper presentaron  una composición de 12 minutos, derivados del repertorio de canto de Manu Kerjean y del clarinetista Christian Duro. 

Felicidades a todos los músicos por su desempeño musical y ¡ hasta luego en agosto en el Festival Intercéltico de Lorient para la prueba final !
La clasificación completa:
1. Bagad Kemper, Quimper; 2. Cap Caval, Plomeur; 3. Quimperlé; 4. Locoal-Mendon ; 5. Bagad Er Melinerion, Vannes; 6. Briec ; 7. Moulin-Vert, Quimper ; 8. Perros-Guirec ; 9.Auray ; 10. Pontivy ; 11. Saint-Nazaire ; 12. Beuzec Cap-Sizun ; 13. Penhars, Quimper ; 14. Carhaix; 15. Elven

CONNAISSEZ-VOUS TRI FAZ ?
Le groupe Tri Fäz, est un groupe de musique Celtique composé de 4 musiciens. 
Leur répertoire musical et chanté est en majorité dédié à la culture Galicienne, également agrémenté de quelques morceaux d'autres nations Celtes (Irlande, Bretagne, Ecosse, etc...).
Leur musique rythmée et enlevée vous emmènera au cœur de cette culture unique.
Voici une vidéo du groupe en concert: https://www.youtube.com/watch?v=3ezqX7F2Gfw
N'hésitez pas à les contacter pour tous renseignements: Association Gaelica,  06.09.10.06.45.

L'AUSTRALIE AU F.I.L:
Cette année, c'est l'Australie qui sera l'invitée d'honneur du 46° Festival Interceltique de Lorient,  du 5 au 14 août.
Il s’agit de la diaspora la plus lointaine du bassin celte (40 % de la population australienne a des racines celtiques) mais non la moins riche en histoire et en mixité culturelle.
La programmation 2016  sera en ligne sur le site internet à compter du 15 avril. Vous pourrez ainsi prendre connaissance des artistes, spectacles et réserver directement vos places en ligne. Nous y reviendrons dans notre bulletin de mai.



SI VOUS VOULEZ CONTACTER DES GROUPES GALICIENS POUR VOS FÊTES: 
Voici quelques adresses:
Eliseo Parra www.eliseoparra.org
 Luar Na Lubre  www.luanalubre.com
 Kepa Junkera  www.kepajunkera.com
 La Musgaña www.lamusgana.net
 Acetre www.acetre.com
 Xabier Díaz  www.xabierdiaz.com
 Suburbano  www.suburbano.org


LA VIE DES JUMELAGES

QUIMPER: UNE JOURNÉE DE LA GALICE AUX ABEILLES.
Le Comité de Jumelage Quimper-Ourense a organisé le 22 janvier une Journée de la Galice au Centre Social des Abeilles qui est rappelons-le jumelé avec un "Centre Civico". Une exposition de photos réalisée par la commune de Parada de Sil a été présentée: une quarantaine de photos ont été exposées en janvier et en février au Centre des Abeilles et, en échange, les photos du concours similaire organisé ar le Centre des Abeilles seront exposées en août dans la commune galicienne. Un repas amical a clôturé la journée. Au menu : tapas, travers de porc grillé aux châtaignes et un bica, une sorte de gâteau de Savoie galicien. Pendant le repas, une présentation de la Galice et des villes d'Ourense et Parada de Sil a été proposée sous forme de film et de diaporama.
Une délégation de membres du Comité de jumelage Quimper ~ Ourense et du Conseil d'administration et responsables du centre social des Abeilles s'était déplacée à Ourense pour mettre en place les collaborations et les échanges de pratique avec les "Centros civicos" de la ville-soeur galicienne. Le Comité a également proposé à la nouvelle équipe municipale d' Ourense de travailler sur un projet de politique de promotion touristique réciproque entre les deux villes.
Les organisateurs de la Journée de la Galice envisagent déjà de développer la fête pour une deuxième édition en 2018.

VANNES-PONTEVEDRA: NOUVEL ÉCHANGE LINGUISTIQUE.
Suite au succès du premier échange réalisé en 2015, les associations "Amigos de España" de Vannes et "Materlingua" de Pontevedra procéderont à un nouvel échange linguistique. Cette fois, une quinzaine de vannetais se rendront en Galice fin juillet pour perfectionner leurs connaissances de l'espagnol. Ils seront logés en familles et prendront des cours à l'EOI, l'Ecole Officielle de Langue. Dans le même temps, des professeurs vannetais donneront des cours de français aux galiciens. Des sorties et visites culturelles sont programmées afin de mieux connaitre la Galice et son patrimoine.

LOCTUDY-RIBADEO: REACTIVATION DU JUMELAGE.
La Charte de jumelage avec la ville de Ribadeo a été signée en 2006 et une forte délégation de loctudistes avait fait le déplacement à Ribadeo à cette occasion. Mais il n'y a pas eu beaucoup d'échanges. Après des relances du côté breton, les galiciens annoncent leur venue à Loctudy en septembre prochain. Nous allons donc vers une réactivation de ce jumelage. Contact: Marcel Le Berre  jumelage.loc@orange.fr

VIGO: BALBINO AURA SA STATUE.
Balbino, le protagoniste du livre autobiographique de Xosé Neira Vilas récemment décédé " Memorias dun neno labrego", aura prochainement sa statue à Vigo.
La présidente de la Diputación de Pontevedra, Carmela Silva a signé avec le maire de la ville Abel Caballero un accord en ce sens. L'œuvre d'une hauteur de 1,40 mètre sera réalisée par l'Ecole de Sculpture de Vigo en granit extrait d'une carrière proche de la maison de l'écrivain. Elle sera exposée à la bibliothèque municipale, laquelle porte le nom de l'écrivain de Gres.


UN DICTIONNAIRE ET UN PORTAIL LITTÉRAIRE EN GALICIEN EN LIGNE:
La Xunta de Galicia, vient de lancer un dictionnaire en galicien et en ligne gratuit: Digalego. Fort de plus de 65.000 entrées, cette outil a pour but de promouvoir l'usage du galicien parmi la population et aussi dans les secteurs professionnels, favoriser l'apprentissage de la langue dont une diffusion internationale. Le dictionnaire offre des traductions dans de nombreuses langues dont le français. Ainsi, il est possible d'y accéder depuis toutes les parties du monde via internet. Rappelons que 35 centres d'étude galiciens existent de par le monde (sauf en Bretagne).
Ce travail a nécessité un travail de vingt ans de travail et de recherches.
Signalons également la naissance d'un nouveau portail www.lermos.gal qui se présente comme le lieu de rencontre de la littérature en galicien. Il s'agit pour ses initiateurs, d'une revue en ligne dédiée au monde des lettres galiciennes afin de d'informer, de promouvoir l'expression littéraire.  Des reportages, des entretiens, un agenda des évènements et des nouveautés seront proposés sur cet outil interactif et ouvert aux intéressés.

  
LES "CARNETS" DE RAMÓN LOUREIRO:

Ramon Loureiro est né en 1965 à Fene. Ecrivain, journaliste à La Voz de Galicia, il écrit principalement en galicien.
Il a publié en 1997 sa première nouvelle "Morgado", et en 2000 un roman " O corazón portugués ", finaliste du Prix "Eixo Atlantique". En 2006 il publie "As Galeras de Normandia", qu'il traduit ensuite en espagnol. Ses oeuvres narratives se développent dans un territoire fictif, le "Terroir d'Escandoi", situé à l'ouest de cette "troisième Bretagne" qu'est pour l'auteur le nord de la Galice, entre Mondoñedo et Ferrol. Sur ce territoire fictif il a également publié un essai photographique, "À escura terra d'Escandoi", que lui a valu le Prix "Chemins de la Mémoire", attribué par les Universités du Minho. L'on retrouve dans son œuvre l'empreinte d'auteurs galiciens, comme Álvaro Cunqueiro et Gonzalo Torrent Ballester.
Admirateur de l'auteur en langue galicienne Carlos Casares, il a publié "Carlos Casares: nove portraits et unha discute inacabada" en 2002 puis l'année suivante une biographie de Carlos Casares. Il a aussi publié des essai photographique: Aceiro sobre a auga ( 1992),  As Pontes, 2003.

Déja présenté notamment à Fene sur les "Tierra de Escandoi", en mars dernier, Ramon Loureiro  était ce 20 janvier à Vigo à la librairie Rayuela en compagnie du secrétaire général à la Culture de la Xunta Anxo Lorenzo  pour présenter ses "Diarios" - préfacé par César Antonio Molina-, rencontre à laquelle il a eu la gentillesse de nous inviter mais n'ayant pu nous y rendre nous espérons le recevoir un jour prochain en Bretagne.
Les "Diarios", c'est 184 pages qui rassemblent 150 textes extraits des carnets que l'auteur a rempli au cours des dix dernières années. "J'ai rassemblé des fragments très divers, dont les protagonistes étaient des personnes, des lieux vécus avec une extrême mélancolie  et ce dans la perspective d'une profonde amitié". Ses "Diarios" sont "le témoignage de ses métaphores magiques qui soutiennent  l'espoir inébranlable en un éternel qui demeure présent et donne un sens à notre existence".
C'est son ami, l'éditeur d'Ourense Javier Rodriguez qui le voyant continuellement prendre des notes , parfois drôles, parfois tristes, sur un petit carnet, ne pu envisager que ces souvenirs, anecdotes, réflexions …  qui avaient jalonné leurs rencontres se perdent dans le néant. Il voulu que tout cela soit édité ce que l'auteur acceptera après bien des réticences. Rodriguez pensait que cela pouvait être aussi "succulent" qu'un grand roman.
"Toute ma vie, en toutes occasions,  depuis ma jeunesse, j'ai pris des notes, surtout sur ce qui m'émeut, ou me surprend ainsi sur ce qui me revient à l'esprit" reconnait Loureiro mais  la pluspart des carnets ont été perdus puis "peu à peu je les ai conservés particulièrement en cette période, troublée et triste comme un hiver, que nous avons dû affronter. Ce sont des textes courts, des fragments dans lesquels je regarde d'une façon très personnelle mon époque, le monde qui nous entoure. Je n'ai jamais écrit avec autant de liberté que dans ces carnets. Il y a des relations magiques qui reprennent également les personnages de mes romans. Arrivé à un certain âge, ils sont une partie importante de ma vie et me tiennent compagnie. En les publiant, l'intention n'était nullement littéraire. Ils résultent de ce qui fût écrit … pour ne pas être lu. Seulement pour maintenir mes souvenirs et entretenir ma mémoire". Sans pédantisme aucun, Ramon Loureiro déclare que "si je devais disparaitre demain, cela ne me dérangerait pas qu'il s'agisse de mon dernier livre, car c'est un véritable testament tant littéraire que  personnel».
"Je suis issu par bonheur, d'une famille très croyante. Je crois fermement que le visage de Dieu se reflète dans les yeux des vaincus et également que parfois le fait de narrer nous connecte avec l'immense mystère qui nous entoure. Le constant mystère qui nous enveloppe jour après jour, au delà de l'encre et du papier, est celui qui devra nous sauver. Ceci dit, je dois reconnaitre particulièrement, que la littérature m'a beaucoup apporté et que bien sûr, je trouve en elle mon constant désir de me transcender, le désir d'aller au-delà des jours et des limites de ce monde, le désir de laisser derrière le visible, l'évident pour habiter l' envers de ce que nous avons appelé par habitude la réalité.
Je ne suis pas la personne la plus apte à parler de mes livres. Je dis souvent que mes romans ont un peu rendu la vie à mes morts".
Pour conclure, Loureiro qui fait en sorte de se maintenir à l'écart du "monde littéraire" considère que le plus important, c'est le livre, pas l'auteur. Et il confesse: "J'écris avec un stylo à plume et toujours sur des cahiers qui savent recevoir et accueillir l'encre avec générosité car c'est agréable. J'aime l'encre et le papier qui sont dans cette forme d'éternité les plus belles".

HOMMAGE A ALVARO CUNQUIERO: chaque 28 février, Mondoñedo rend hommage à Alvaro Cunqueiro, auteur de "Merlin et sa famille" et des "Chroniques du souchantre" à l'occasion du 30° anniversaire de sa mort. Dépôt de gerbes et lectures de pages choisies par des élèves de l'IES San Rosendo et de l'IES Alvaro Cunqueiro en présence du secrétaire général à la Politique Linguistique Valentin Garcia, ont marqué les cérémonies

49° CHAPITRE DE LA ORDEN DE LA VIEIRA:
Plus de 300 personnes venues de toute l'Espagne et de plusieurs pays du monde ont participé samedi 20 février  aux célébrations du 49° Chapitre (Assemblée) de l' "Enxebre Orden da Vieira" dans les salons de l'hôtel Melia Castilla à Madrid.
La cérémonie organisée par Carlos de Blas était placée sous la présidence d' Antonio Rodríguez Miranda, secrétaire général à l'immigration auprès de la Xunta et de José R. Ónega, délégué de la Xunta à Madrid.
Un peu comme pour les "Colliers de l'Hermine", différentes distinctions ont été remises à des personnalités ayant œuvré pour la culture galicienne et notamment le gaitero Xosé Manuel Budiño, le secrétaire général à la Politique Linguistique Valentín García Gómez où au groupe Gadis pour sa campagne en faveur des produits galiciens (comme "Produit en Bretagne").
Deux livres ont été présentés lors de cette assemblée, “Testimonios gallegos en Madrid” un ouvrage inédit sur l'empreinte des galiciens dans la capitale espagnole, le second "Sempre en Galiza, Nai e Señora" qui relate les activités de l'ordre au cours des trois dernières années (*).
Le repas était assurément composé de produits du terroir et il s'acheva par la traditionnelle queimada agrémentée d'une loterie.
La Orden de la Vieira (qui compte un millier de membres de par le monde) célébrera l'an prochain ses noces d'or et ce cinquantième anniversaire sera l'occasion de manifestations de grande ampleur.
(*) Nous disposons d'une édition en PDF de la seconde partie de l'ouvrage largement consacré aux relations avec la Bretagne et notamment le voyage effectué en 2012 qui a permis de nombreuses rencontres avec des universitaires, élus, acteurs culturels breton. Rédigé en espagnol, nous pouvons vous l'adresser sur simple demande.
La Galice sans cabine téléphonique

Cela nous pend au nez, en Bretagne comme dans tout l'hexagone, bientôt les cabines téléphoniques ne seront plus qu'un souvenir, une installation que "les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre". Et de plus, Orange promet la disparition des téléphones fixes en 2022. C’est-à-dire dans six ans …
Et pourtant, ces appereils "antédiluviens" sont bien pratiques lorsque l'on a perdu son smartphone où que la batterie se retrouve à sec … Où tout simplement que l'on n'a pas besoin d'une multitude d'applications absolument inutiles.
Deux millions de galiciens possèdent un mobile, alors, quel intérêt de conserver et entretenir des cabines (surtout si elles sont vandalisées) ? Il n'en reste que 1200 pour toute la Communauté soit 3% du nombre installé il y a quinze ans.
Mais le progrès fait rage ! Et bien que le Règlement sur les Communications oblige à conserver une cabine pour 3000 habitants, la rentabilité financière a ses raisons que que le service public n'a pas.

CAMINO: DES RESTES INDESIRABLES.
Les derniers kilomètres du Camino de Santiago sont assurément les plus arpentés.
Mais quel pèlerin a eu l'idée de poser ici et là une petite pierre qui en a appelé bien d'autres, d'accrocher une croix sur le grillage de l'autoroute à Lavacolla, poser des colifichets sur la sculpure du Monte do Gozo, coller des autocollants, ou inscrire son nom n'importe où quand ce ne sont pas des inscriptions plus ou moins graveleuses ? Si ce genre d'expression pris individuellement est anodin, multiplié par des milliers de pélerins il pose un réel problème environnemental. Si la plupart des traces disparaissent avec le temps ou peuvent être facilement retirées, il n'en est pas de même pour les tags et autres graffitis. Et le problème est que l'une attire l'autre.  (Selon la Voz de Galicia, 17 janvier 2016).


CORRELINGUA- AR REDADEG

En mai se dérouleront les deux grandes manifestations de soutien au breton et au galicien: Ar Redadeg et Correlingua
Les enfants du collège Diwan de Vannes et de Pontevedra et de l'IES Neira Vilas d'Oleiros (archives 2011) chantent leur amour pour leur langue maternelle.

En mayo se desarollarán las dos grandes manifestaciones para defender tanto el bretón como el gallego. Los alumnos del cole Diwan de Vannes, de Pontevedra y del IES Neira Vilas de Oleiros (arquivos 2011) cantan su amor a la lengua nativa.
https://www.youtube.com/watch?v=4LTcypS08uk                               https://www.youtube.com/watch?v=smN5--0SVyw








LES CHINOIS VONT-ILS FAIRE MAIN BASSE SUR LES CAMÉLIAS ET L'ALBARIÑO ?
Il y a un an, un touriste peu ordinaire visitait les Rias Baixas. Son nom ? Shaowu Huang. Parfaitement inconnu pour nous mais pas pour le monde de la finance puisque le touriste en question est l'une des plus grandes fortunes du monde selon le magazine Forbes.  Il dirige en effet le conglomerat Sinomaster qui regroupe plus de deux cents entreprises aussi diverses que des supermachés,  des entreprises de l'agro-alimentaire, des télécommunications ou de l'immobilier. Ce groupe a déjà fait main basse en Galice sur de nombreuses entreprises des industries de la pêche, de la conserve, de la construction navale.
Mais que voulait donc ajouter à son tableau de chasse le milliardaire chinois ? L'albariño et les camélias. Il est vrai qu'un autre conglomérat chinois, China Resources, l'a devancé sur ces secteurs. D'autres d'ailleurs s'étaient déjà illustrés dans le bordelais et mis la main sur nos cépages…

Mais depuis un an, pas de nouvelles du prédateur. Pas de nouvelle, bonne nouvelle pourrait-on conclure. La raison de ce silence est que son amour pour la jolie fleur rendue célèbre par Alexandre Dumas et Coco Channel, est surtout dû à son utilisation dans l'industrie cosmétique mais il a été vite tempéré par la faible production galicienne, sans aucune commune mesure avec les 3000 hectares qu'il exploite en Chine. Ce qui l'intéresse, c'est le savoir faire des entreprises du secteur. Et il en est de même pour la production vinicole.
Pour l'heure, le magnat semble donc silencieux. "Ce ne sera pas pour cette fois-ci" note "La Voz" qui rappelle que les investissements chinois en Galice s'élèvent à 100 millions par an.
D'après la Voz de Galicia, 17 janvier 2016.

LE ROMAN DE PONTHUS ET SIDOINE TRADUIT EN GALICIEN:
Voilà une bonne nouvelle mais qui connait l'histoire du Chevalier Ponthus et de la belle Sidoine ? Peu de monde à l'évidence et ce tant en Bretagne qu'en Galice. Et pourtant cette œuvre anonyme ou l'histoire se mêle à la légende, nous plonge en plein cycle arthurien, en forêt de Brocéliande. La petite église de Tréhorenteuc (Morbihan) en témoigne notamment au travers d'une œuvre de Karl Rezabeck représentant diverses scènes dont un combat du jeune prince galicien.
Détail du tableau de l'église de Tréhorenteuc.
Ce roman anonyme de la fin du XIVe ou du début du XVe siècle, très populaire à son époque, si l’on en croit les nombreux manuscrits et éditions recensés, est une mise en prose d'un roman anglo-normand qui s’inscrit dans la tradition des romans de chevalerie. L'histoire commence avec l'invasion de la Galice par le roi musulman Broada qui débarque à La Corogne avec une armée de 30 000 hommes. Il bat le roi de Galice Thibour et massacre tout le monde sauf le chevalier Ponthus, héritier du royaume, et treize autres chevaliers. Lesquels parviennent à s'enfuir en bateau, débarquent sur les côtes morbihannaises, près du château de Suscinio et sont accueillis à la cour du Roi de Bretagne. Ponthus y rencontre la princesse Sidoine et tous deux tombent amoureux …Il y a quelques années, Marie-Claude de Crécy, professeure à l'Université de Tours a publié une "Edition critique du Roman de Ponthus et Sidoine".

Historia do nobre Ponto, que foi rei de Galiza e de Bretaña 

Tradución do francés de Henrique Harguindey
Historia do nobre Ponto, que foi rei de Galiza e de Bretaña conta a historia de Ponto, fillo do rei de 
Galiza, tras a toma da Coruña polos musulmáns e a morte do rei Tiber. Un grupo de rapaces galegos 
son salvados e embarcados nun navío que naufraga nas costas de Bretaña; alá son acollidos polo rei 
e criados por nobres bretóns. Sidonia, a filla do rei, e Ponto namóranse, mais diversas desventuras 
poñen en perigo a súa felicidade. Finalmente, Ponto reconquistará o seu país e casará con Sidonia, 
sendo rei de Bretaña e de Galiza, ao tempo que o seu curmán Polido se ha converter en rei de 
Inglaterra.
Trátase dun relato en prosa que bebe na literatura cabaleiresca e na materia de Bretaña. A obra sitúa a 
lector nunha Galiza coñecida na Europa medieval, por mor dos intercambios comerciais coa Bretaña 
e da peregrinaxe a Compostela. Aínda que a finais do século XIV Galiza xa non era un país 
independente, o autor escolle como protagonista ao fillo do rei de Galiza porque na derradeira metade 
do século XIV o país estaba no primeiro plano de actualidade europea e tiñan lugar negociacións a 
alto nivel sobre o título de rei de Galiza. 


COURS D'ÉTÉ DE L'UNIVERSITÉ DE SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE:

La Universidad de Santiago de Compostela (USC), con más de 500 años de historia es indudablemente una marca de reconocido prestigio en la docencia universitaria española y destaca, entre otras áreas, en el campo de las lenguas.
Esta universidad dinámica e internacional con más de 60 titulaciones oficiales, con una amplia oferta cultural y deportiva, y más de 1.300 plazas de residencia cuenta con una larga experiencia en la enseñanza del español como lengua extranjera.
Cursos Internacionales de la USC ofrece a lo largo de todo el año programas de lengua y cultura españolas para profesores y estudiantes extranjeros de diferente duración, estructura y contenido.
 Se celebran de junio a septiembre. La duración mínima de este curso es de dos semanas. El alumno puede realizar el curso completo o incorporarse al inicio de cada quincena.
El programa comprende tres horas diarias de lengua española y una hora de seminarios de cultura española para los alumnos de niveles intermedio y avanzado, o de talleres de lengua para los estudiantes de niveles iniciales. Los niveles se adaptan al MCREL (Marco Común de Referencia de las lenguas) y se requiere un número mínimo de alumnos por nivel para formar un grupo.
El número máximo de estudiantes por grupo para las clases de lengua es 15. Por las tardes se organizan actividades culturales opcionales y tutorías.


NIVEL INICIAL
NIVELES INTERMEDIO, AVANZADO Y SUPERIOR
De 9.30 a 11 h
Lengua Española
Lengua Española
De 11 a 11:30 h
DESCANSO
DESCANSO
De 11:30 a 13 h
Lengua Española
Lengua Española
De 13 a 14 h
Talleres de:
Léxico
Hablando en español
Textos
Galicia y la España atlántica
Descubrir Santiago de Compostela y Galicia
Los españoles hoy
Seminarios:
Mapa cultural de España
Canciones con historia
Español de los negocios
Paisajes y literatura
Música, imagen y palabra
Hablando en español
Un viaje a Hispanoamérica
La lengua española.
El español en el mundo
14 h
Comida, descanso, tiempo de ocio
Tarde
Visitas culturales a la ciudad monumental, visitas a museos, cine, tertulias, actividades 
deportivas

Al matricularte tienes la oportunidad de hacer un curso a tu medida al elegir entre los diferentes talleres y seminarios que te proponemos. Nuestros seminarios de cultura tienen un número limitado de plazas y un mínimo de 15 estudiantes por grupo. Para participar en los seminarios, es necesario tener un nivel B2 (avanzado) de lengua española.
Nota: Los días festivos estatales, autonómicos o locales no son días lectivos por lo que no habrá clase.
Fechas de incorporacion al curso de verano: 6, 20 de junio, 4,18 de julio, 1, 22 de agosto, 5, 19 septiembre Precio de los cursos: Tasa de inscripción 190 € - Curso de 2 semanas 345 € - Curso de 4 semanas 630 €.




ROBERT MICHEAU-VERNEZ: UN PEINTRE BRETON A (RE)DÉCOUVRIR.

Ses toiles, affiches, dessins, bandes dessinées, céramiques … vous les avons sûrement vus. Mais y avez-vous associé immédiatement le nom de leur auteur, Robert Micheau-Vernez ?
L'association présidée par son fils, Mickaël, fait en sorte de valoriser et protéger les oeuvres de l'artiste né à Brest en 1907 et décédé en 1989 au Croisic.
Robert Micheau-Vernez, issu de l’École des Beaux-Arts de Paris, à une époque où la crise de 1929 se fait durement ressentir, sera professeur de dessin dans plusieurs lycées d’avril 1932 à octobre 1967 : Brest, Bastia, La Roche-sur-Yon, Lannion, Grasse, Pont-l’Abbé et Quimper, et résidera ensuite à Grasse, Cannes et au Croisic. Mais durant toutes ces années, il continuera à peindre. Il rejoindra un temps le mouvement des Seiz Breur, qui eu vocation à créer un art breton contemporain.

Mikaël Micheau-Vernez a dit : « Micheau-Vernez peint et dessine jusqu’à sa mort, mais détruit aussi beaucoup. Ses maîtres complémentaires seront Cézanne, Gauguin et Bonnard. Avec l’obstination de toute une vie, il aura la conviction que leurs œuvres ne sont pas une fin en soi et que l’on peut continuer dans la recherche et la voie qu’avaient tracé ces précurseurs. Érudit sur l’apport et l’invention des maîtres, technicien du mariage des couleurs, il s’essaie aux audaces de nouvelles harmonies que l’on sent raisonnées, dans une construction toujours originale". "La peinture est avant tout un art de la couleur", répétait mon père et il précisait :" la musique et la peinture sont très proches l’une de l’autre. Beethoven, par la construction et la couleur, est un grand peintre, comme Gauguin ou Cézanne sont pour les mêmes raisons de grands compositeurs. Ainsi, ma peinture est comme la musique, chaque partition est une abstraction en soi, et pourtant l’ensemble de la composition est signifiant". »
Micheau-Vernez réalise plus de 1000 illustrations, le plus souvent à l’encre de Chine. Il illustre des ouvrages scolaires d’histoire de France, de géographie, les Fables de La Fontaine, ainsi que des livres et documents ayant trait à la Bretagne.
Dès 1932, Micheau-Vernez remporte un 1er prix d’affiche à Brest sur le thème de la TSF à la ferme, et réalise la même année l’affiche du Bleun Brug de Brest. Il créé une trentaine d’affiches, essentiellement pour des fêtes bretonnes : Fête de Cornouaille à Quimper en 1954, Pardon de La Baule en 1964, Fête des Filets Bleus de Concarneau en 1971, Festival Interceltique de Lorient en 1971, 1972 et 1983, Salon du livre maritime de Concarneau en 1985… Notons que Robert Micheau-Vernez fût aussi sonneur de cornemuse. Probable raison pour laquelle il dessina aussi en 1952 la couverture d'un recueil de musique réalisé par Polig Monjarret "Chouez er beuz" ("Souffler dans le buis").
Dans sa jeunesse, il réalise des sculptures en faïence avec une décoration ethnographique bretonne. En novembre 1930, à la galerie Saluden de Brest, il expose dix huit faïences, dont treize assiettes en collaboration avec la Faiencerie Henriot de Quimper. Le succès immédiat entraiera une collaboration de trente ans avec la faïencerie. Nous lui devons aussi un grand panneau décoratif sur carreau de faïence, créé en 1950, dans le hall de la gare SNCF de Quimper.
Micheau-Vernez restera profondément marqué par son passage aux Ateliers d’art sacré dirigés par Maurice Denis et réalisera notamment des vitraux pour l’église du Conquet (Finistère). 
C'est toute cette œuvre que l'association fait en sorte de (re)découvrir au travers d'expositions.
L'une, d'une cinquantaine de panneaux, est consacrée aux fêtes bretonnes. L'autre est constituée de peintures, dessins, affiches, faiences, sur le thème "un artiste engagé dans sa Bretagne mais ouvert sur le monde".
Pour tout renseignement, il suffit de contacter Mickael Micheau-Vernez: 

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