vendredi 1 mars 2013

BULLETIN N° 21 - Mars 2013


COMITE
BRETAGNE-GALICE
Kevredigezh Breizh-Galiza
Asociación Bretaña – Galicia
Bulletin N° 21 – Mars 2013
                                                         
 Siège : Mairie de Mur de Bretagne – 22530.
Adresse postale : 3 Rue Yves de Kerguélén – 56000 Vannes.    Téléphone : 02.97.40.72.40.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L’assemblée générale du Comité Bretagne-Galice aura lieu
 Samedi 9 mars de 10 heures à 12 heures
A la Mairie de Mûr de Bretagne.
Tous les Comités de Jumelages ainsi que les personnes, associations intéressés par le développement des échanges entre nos deux Régions y sont cordialement invités.
 
 
 L’EUROPE AU CHATEAU : L’ESPAGNE A LA ROCHE JAGU.
Tous les ans, le Conseil Général et son service du GUID-Europe organisent au début du mois de mai une manifestation, l'Europe au Château, destinée à diffuser le sentiment de citoyenneté européenne. Celle-ci se déroule au château de la Roche Jagu et vise le grand public, en particulier les promeneurs qui fréquentent les jardins aux beaux jours. Cette année, la manifestation se déroulera le 13 mai sur le thème de l'Espagne.
Nous pouvons dès à présent annoncer que plusieurs Comités de Jumelages (Tréguier, Trégastel, peut-être Lannion) y participeront au sein d’un village des associations partenaires.
Voici quelques éléments de la programmation de 14h00 à 18h00:
-initiation au flamenco,
-dégustations de plats typiques espagnols,
-échanges avec des jeunes espagnols.
Et tout au long de la journée, la musique espagnole accompagnera les activités, avec le chanteur Paco Ibanez.
Nous présenterons le programme dans notre bulletin de mai et pour tout renseignement, l’on peut se connecter sur le site http://www.larochejagu.fr/
 
 VUELTA 2013 : LA GALICE AU DEPART.
Le Tour d’Espagne 2012, la Vuelta, s’était distingué par un parcours très nordiste faisant une large place aux étapes galiciennes. L’édition 2013 sera plus péninsulaire mais honorera à nouveau la Galice terre de cyclisme et accessoirement de l'actuel président du gouvernement Mariano Rajoy puisque le peloton s'élancera de Vilanova de Arousa le 24 août avec un spectaculaire "chrono" par équipes depuis un parc à moules flottant (une "batea") situé dans la fameuse ria de Vigo, et rejoindra Madrid le 15 septembre au terme d'un parcours exigeant.
Quatre étapes mèneront ensuite le peloton à travers une Galice vallonnée, tout au long d'un profil "casse-pattes" qui ne devrait pas déplaire aux grimpeurs.
Détail des étapes:
24 août: 1re étape Vilanova de Arousa - Sanxenxo (contre-la-montre par équipes), 27 km
25 août: 2e étape Pontevedra - Baiona, 176 km
26 août: 3e étape Vigo - Mirador de Lobeira, 172,5 km
27 août: 4e étape Lalin - Fisterra, 186 km
28 août: 5e étape Sober - Lago de Sanabria, 168 km
 
A Mariña y Bretaña frente a la crisis.
Notre ami Philippe Le Goff a publié dans la Voz de Galicia un point de vue sur la situation de nos deux Régions. Son analyse pertinente doit susciter de part et d‘autre du Golfe Cantabrique réflexions et suggestions.
" Pour ma part, je pense que le tourisme ne peut être la solution miracle, compte-tenu d’une part de nos climats respectifs et, d’autre part que le tourisme est lui-même (comme la culture) victime de la baisse du niveau de vie des gens qui établissent des priorités dans leurs dépenses. D’autre part, la promotion de nos deux régions suppose une volonté des instances politiques et c’est loin d’être le cas. L’anglais se taille partout la part du lion que ce soit dans l’économie, la culture, peu de webs municipaux ou institutionnels ont une page en français. Les langues de Shakespeare, Molière, Cervantès, de Castelao et de Jean-Pierre Calloch  pourraient et devraient  coexister pour le plus grand bien de toutes et de tous". Pierre Joubin.
 La crisis ha tocado a todos los países de la zona euro y a España de una manera especial con una tasa actual de paro que alcanza el 26 %, mientras que a Francia le va un poco mejor por el momento con una tasa del 10 %, superior al 8 % que hay en Bretaña.
La situación económica entre la comarca de A Mariña y la de Lanion -Trégor-Goelo es bastante diferente, pues la crisis del sector inmobiliario (del ladrillo) ha llevado a numerosas empresas de la construcción y de subcontratas (materiales, fontaneros, electricistas, etcétera) a la quiebra lo que trajo consigo numerosos despidos, de ahí una baja del consumo y del turismo. Personalmente hace ya algunos años predije a mis amigos gallegos una grave crisis en el sector inmobiliario ante descontrolado frenesí de la construcción (Foz, Barreiros, Viveiro en lo que concierne a A Mariña).
Por su parte, la región de Trégor-Goelo ha sufrido menos, al apoyarse en un turismo estable, una zona de cultivo importantes y un sector agroalimenticio puntero pero que también lo pasa mal. El punto negro es el tejido industrial de Lannion compuesto de pequeñas y medianas empresas (PME) de alta tecnología o empresas multinacionales como France Télécom o Alcatel Lucent que anuncian la supresión de 140 empleos en una plantilla de 861 personas en total.
En lo que concierne a la comarca de A Mariña, no hay grandes empresas salvo Alcoa, que si por desgracia cerrase o cambiase su ubicación sería una verdadera catástrofe para la comarca, pero aparte de eso, la comarca tiene importantes activos, a menudo mal utilizados, como el turismo y un patrimonio marítimo y arquitectónico de gran calidad.
Una promoción eficaz y bien dirigida debería poder atraer nuevos turistas (de fuera de España) sobre todo después de la creación de la línea ferry Saint Nazaire (Bretagne) - Gijón que permite un mejor acceso de los turistas del norte (Inglaterra, Alemania, Francia, etcétera) hacia Asturias, Galicia y Portugal.
Mondoñedo y sus atractivos:
Mondoñedo, por ejemplo, debería desarrollar sus atractivos turísticos haciendo una mejor promoción de sus valores (patrimonio religioso y arquitectónico, Cova do Rei Cintolo, senderismo.…) hacia estos países y tener un cámping y un área de estacionamiento para autocaravanas, con el fin de retener a los turistas que, por lo general, solo pasan unas horas en la ciudad sin visitar los alrededores. Mondoñedo y su valle son lugares privilegiados para desarrollar a gran escala el cultivo de hortalizas (coles, coliflores, alcachofas…) creando empleo y abasteciendo a toda la región.
Esta reflexión sobre los medios de promoción es, en mi opinión, muy importante, pues, por poner un ejemplo, participar en Fitur no es suficiente. En este momento es necesario poder venderse en Rennes, Paris, Londres, Berlín… y usar todas las herramientas necesarias. Constato muy a menudo que las páginas web de los ayuntamientos son poco atractivas y con frecuencia obsoletas desde hace meses.
Cierto es que el futuro inmediato no es precisamente rosa es necesario innovar y hacer una puesta conjunta de los valores y los medios. Es necesario que los protagonistas culturales, económicos y políticos hagan una apuesta conjunta por el bien de todos…. lo que no se da siempre en Galicia.
Por otra parte, veo una cosa que hace que quizá el paro sea más fácil de soportar ; esto es que varias generaciones (abuelos, padres, hijos) vive aún bajo el mismo techo, lo que supone un aprovechamiento común de los recursos y un apoyo moral indispensable en este período de paro de larga duración.
                                                           Philippe Le Goff

A L’INSTITUT CERVANTES :
L’Institut Cervantes de Paris organise un cycle de conférences sur la poésie galicienne, chaque mardi du 12 février au 12 mars : LA POESÍA GALLEGA DE LAS VANGUARDIAS HISTÓRICAS : CINCO EJEMPLOS.
Ce séminaire en espagnol est coordonné par Gonzalo Vazquez Pereira.
Au programme: Manuel Antonio, Luís Amado Carballo, Aquilino Iglesia Alvariño, Luís Pimentel, Álvaro Cunqueiro.
De quoi donner quelques idées sans oublier bien sûr Rosalia de Castro ou Pondal.
* 7 Rue Quentin-Bauchard, Paris 8°.  http://paris.cervantes.es
 ---------------------------------------------
 
LA VIE DES JUMELAGES :

 UN PROGRAMME COMENIUS REGIO POUR DÉVELOPPER LES ÉCHANGES SCOLAIRES ENTRE LA BRETAGNE ET LA GALICE:
 
Depuis plus de 25 ans, le Collège Notre Dame le Ménimur de Vannes entretient des échanges réguliers et fructueux avec des établissements scolaires de Galice. Les enseignants galiciens ont eu l'idée d'élaborer un programme européen, non seulement pour faire connaitre la richesse et la qualité de cet échange, mais surtout donner l'envie aux autres professeurs et établissements scolaires d'en faire autant, de les multiplier étant persuadés que des échanges précoces sont formateurs pour les jeunes qui acquièrent une ouverture d'esprit, une conscience citoyenne.
"Echangeons nos échanges" est l'intitulé du programme qui réunit en Galice les IES d'Oleiros et Carballo, l'association des professeurs de français et la Xunta (Conseil régional de Galice) et, côté breton, le Collège ND le Ménimur, la municipalité de Vannes et l'association "Amigos de España" adhérente du Comité Bretagne-Galice. Les vannetais se sont rendus en octobre dernier en Galice et cette fois c'est une délégation galicienne qui est venue du 11 au 13 février en Bretagne.
Réunions de travail dont une avec l'Inspection Académique, rencontre avec des professeurs d'espagnol, témoignages d'élèves et de familles ayant participé à des échanges, visite d'équipements municipaux dont le Bureau Info Jeunesse et la mission Locale de Vannes, réception par le Maire de Vannes David Robo (photo), ont marqué les trois jours de cette visite. Et en mars, les professeurs galiciens reviendront mais cette fois avec leurs élèves.
Le Comité Bretagne-Galice se tient à disposition de tout un chacun pour toute information sur ce programme et contribuer à un développement des échanges entre les deux Régions tout en soulignant que des échanges nombreux existent déjà et constituent de solides points de références (Quimper-Ourense, Guerledan-Sarria ....).
Toutes infos sur http://galiregio.blogspot.com
 
QUIMPER-OURENSE :
* Voyage des finistériens à Ourense :
Notre second voyage en direction de la Galice se déroulera du 20 Avril au 5 Mai.
Nous proposons un programme incluant le déplacement Quimper-Ourense, via le ferry St Nazaire - Gijon.
L'hébergement est prévu à Ourense d'où nous rayonnerons pour les visites de la Ribeira Sacra, Santiago, la Costa da Morte et le Cap Finisterre, les vestiges celtes de La Guarda, port situé à proximité de la frontière portugaise. Trois jours sont prévus à Ourense, le lendemain de l'arrivée, en milieu de séjour, et la veille du départ, où il sera possible de visiter la ville, de profiter des thermes....
*Accueil d’un groupe d’ourensanos en Mai : Un groupe d’adultes d'Ourense qui suit des cours de français viendra en voyage à Quimper du 17 au 20 Mai prochain. Le comité participe à la préparation de ce voyage et organisera un accueil et diverses rencontres (repas en commun, accompagnement durant les visites...) afin de favoriser les relations et échanges individuels entre les ressortissants des deux villes jumelles.
* Pour améliorer la pratique de la langue espagnole, un groupe d’expression en espagnol de niveau 3 commence ses réunions au centre social des Abeilles à Quimper.

 
LANNION-VIVEIRO :
L’an dernier, le Comité a participé forum des associations et au festival des langues de l'Enssat. Une exposition proposée par une confrérie galicienne sur la Semaine Sainte de Viveiro est programmée du 6 mai au 16 juin 2013 dans le restaurant d'application du collège lycée Saint-Joseph/Bossuet. Après quinze ans à la tête du Comité, Agnès bonnet a désiré passer le relais. Nous la remercions pour toute son activité en faveur des échanges notamment scolaires entre les deux cités.

 
LE COMITÉ DE JUMELAGE GUERLÉDAN-SARRIA FÊTE SES 15 ANS A SARRIA :
Cette année, le comité de jumelage "Guerledan-Sarria" organise un déplacement en Galice du 10 au 17 juillet 2013.
Nous y fêterons les 15 ans du jumelage avec un programme riche et varié que vous trouverez ci-après.
A cette occasion, nous découvrirons une exposition photo des 15 ans passées, une réception à la mairie de Sarria et à la députation de Lugo ainsi qu'une table ronde extraordinaire en présence des fondateurs et initiateurs du jumelage.
Les bons moments ne sont pas non plus oubliés avec visites de caves Albariño, une fête rurale et un fest noz à O Incio.
Nous devons réserver les places et les cabines pour la traversée Saint Nazaire – Gijon. Nous avons donc besoin de savoir rapidement si vous serez des nôtres pour réserver les places. Venez nous rejoindre pour passer une semaine de plein bonheur
Voici le programme détaillé :
Mercredi 10 juillet :
Départ de Mur de Bretagne vers 15h 00. Embarquement à Saint Nazaire à 19h30
Jeudi 11 juillet : Arrivée à Sarria
18: 00 Arrivée à Sarria. Réception à la maison de la culture. Inauguration de l’exposition photographiques : « Le jumelage Guerlédan-Sarria : 15 ans d’histoire ». Cocktail de bienvenue. Musiques et danses traditionnelles. Diner en famille
Vendredi 12 juillet : Visite de la ria et de l’ile de Arousa
Départ de Sarria pour O Grove. Départ du port pour une excursion en bateau, découverte de la côte, des iles et visite des bouchots avec explication du processus de culture des moules et huitres.Visite en autobus de l’île de la Toja. Départ pour Cambados. Pique-Nique et visite culturelle de Cambados. Visite guidée d’un ancien palais du XVème siècle (photo). Visite de la cave et explication de la vinification du vin « Albariño ». Retour à Sarria pour le diner
Samedi 13 juillet: Sarria et O Incio
Réception officielle à la Mairie de Sarria suivie d’une conférence “Les droits des citoyens de l’UE” animée par un député européen. Déjeuner en famille. Visite de O Incio. Diner dans le village de Goo avec dégustation de porc celte. Festival de musique celtique avec des groupes galiciens et bretons.
Dimanche 14 juillet : Os Ancares
Toute la journée : Visite de la réserve naturelle de los Ancares animée par un technicien de la ville de Lugo. Conférence “les réserves naturelles de la province de Lugo”
Lundi 15 juillet: Lugo
Réception officielle par le Président de la Députation de Lugo. Visite guidée du vieux Lugo
Conférence : “le rôle du chemin de Saint Jacques dans la construction de l’Europe » animée par un journaliste et un technicien de la Société de Gestion du Jacobeo ». Diner officiel
Mardi 16 juillet : Départ
Table ronde “ Jumelage “Guerledan-Sarria” : passé, présent et perspectives” avec la participation des représentants de l’administration, des communes et des associations. Déjeuner en famille puis départ.

TREGASTEL-FOZ :
L’assemblée générale du comité de jumelage Trégastel- Foz s’est tenue le 11 février à la salle Fontaine. Plus d'une trentaine des 46 adhérents étaient présents. Le président, André Squeren, dans son bilan moral soulignait un millésime particulièrement réussi avec un vide-greniers, une vente de potirons, un café chocolat, une paella, la réception de la chorale de Foz, et surtout le voyage de 40 trégastelois, à Foz, au printemps. Ce voyage a été une réussite totale avec en bonus, un coût moins élevé que prévu, ce qui laisse de l’argent en caisse pour bien démarrer l'année de l'anniversaire des 10 ans de jumelage.
Ce sera le temps fort de l'année pour le comité qui a déjà commencé les ébauches du séjour.
 Tui et la localité allemande de Versmold vont se jumeler en avril.
A l’origine du jumelage cinq jeunes de Tuy qui travaillent dans une entreprise de salaison. Illustration du triste exode des jeunes galiciens du fait du chomage de masse, 150 personnes s’étaient proposées pour y travailler. Un bureau d’information pour l’immigration a même été constitué à Tuy.
Chaque jour, 70 jeunes de 20 à 35 ans quittent la Galice selon les chiffres du syndicat CIG qui dénonce une « saignée démographique ». Sur les 166.800 emplois supprimés ces quatre dernières années, 149.100 étaient occupés par des jeunes, 77.164 d’entre eux « choisissant » d’émigrer.

PORNIC-BAIONA: La Arribada de Baiona podría ser declarada Fiesta de Interés Turístico Internacional

La Arribada de Baiona, que celebrará una nueva edición del 1 al 3 de marzo, aspira a ser declarada Fiesta de Interés Turístico Internacional, y el municipio pontevedrés a convertirse en Patrimonio de la Humanidad por la Unesco, conjuntamente con los Pueblos Colombinos de España, según informó una nota de la Xunta.
El 28 de febrero y el 1 de marzo, el Parador Conde de Gondomar acogerá un ciclo de conferencias y la presentación del proyecto memoria para la declaración de patrimonio de la Unesco, así como lugar de Encuentro de la Comunidad Iberoamericana de Naciones junto a Santa Fe de la Vega (Granada) y Palos de la Frontera (Huelva).
La presentación de la edición de 2013 de la Arribada ha tenido lugar hoy en coincidencia con el acto de reapertura del museo flotante de la Carabela Pinta, recientemente remodelado.
La fiesta de la Arribada conmemora el hecho de que Baiona fue el primer puerto del viejo continente que tuvo conocimiento del descubrimiento de América.
Un año más, han sido invitadas a la fiesta las delegaciones de los pueblos hermanados de Pornic, Vila do Bispo, Santa Fe de Granada y Palos de la Frontera.
                                                          (Galiciaé LV/ 20/02/2013).

LE CONSEIL CULTUREL APPELE A L’UNION POUR LE 63° ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE CASTELAO :

Jesús Vázquez y otras autoridades posan ante la tumba de Castelao.
El conselleiro de Cultura, Jesús Vázquez, hizo un llamamiento a la unidad de “todos los gallegos y de todos los partidos políticos” en el 63º aniversario del fallecimiento del histórico galleguista Alfonso Daniel Rodríguez Castelao.
Antes de participar en la ofrenda floral en el Panteón de Galegos Ilustres, el titular de la consellería ensalzó “una de las figuras más ‘senlleiras” de Galicia y que hizo que “la Galicia que todos queremos y soñamos sea hoy en parte realidad”.
Jesús Vázquez recordó que estamos en un momento “muy difícil” y quiso aprovechar el lugar “emblemático” del homenaje para “llamar a la unidad de todos los gallegos”.
A las puertas de la Iglesia de San Domingos de Bonaval, el responsable del departamento de Cultura de la Xunta recordó que “aquí descansa una parte de esos gallegos que hicieron desde Galicia y, también desde fuera de Galicia, porque les tocó vivir otros años muy difíciles, esa Galicia que hoy tenemos”. “Es el momento –aseguró- de dar respuesta y de construir entre todos esa Galicia que todos queremos, pero desde la unión de todos los gallegos y de todos los partidos políticos”.
Por su parte, el vicepresidente primero de la Fundación Castelao, Alfonso Paz Andrade, aseguró que con su asistencia al acto, Vázquez “muestra una vez más su sensibilidad y compromiso con las esencias simbólicas de nuestra tierra, Galicia”.
Respecto a la figura de Castelao, al que calificó como “mucho más que un padre para los gallegos”, Paz Andrade aseguró que “Castelao fundó una nueva forma de ser gallego, porque no podemos olvidar que hoy no se puede entender Galicia sin tener en cuenta el discurso filosófico y político de Alfonso Daniel”.
En el acto intervino también el miembro de la Real Academia Galega Salvador García-Bodaño Zunzunegui, quien realizó un pequeño recital poético en honor a Castelao.
Por su parte, Miguel Anxo Seixas, vicepresidente segundo de la Fundación Castelao, calificó el acto celebrado en Bonaval como “cultural y político, no partidario”.
También estuvieron presetes el expresidente de la Xunta Gerardo Fernández Albor, representantes del Consello da Cultura Galega y de la Real Academia y el alcalde de Rianxo, entre otras personalidades.

 

GALICIA FESTEJA CON SETENTA ALBORADAS EL DÍA DE ROSALIA:

La efeméride del nacimiento del poeta abrió la celebración de los 150 años de «Cantares gallegos».
De lo alto del Pico Sacro a Cork, de la muralla de Lugo a París, de A Coruña a Buenos Aires, cientos de gaiteiros interpretaron ayer, en 70 citas distintas, «unha Alborada de esperanza que nos une», en palabras de Anxo Angueira, presidente de la Fundación Rosalía de Castro, cicerone en la Casa Museo de A Matanza del acto central conmemorativo del 176 aniversario del nacimiento de la poeta. Al mismo tiempo, se abrió la celebración de los 150 años de la publicación de Cantares gallegos, la obra de Rosalía que dio inicio al Rexurdimento de la literatura y la cultura gallegas.
Los representantes de quince instituciones glosaron el significado y la actualidad de la obra de Rosalía de Castro y leyeron sus poemas. Angueira presentó el proyecto conmemorativo de Cantares gallegos, promovido por la Fundación Rosalía, la Real Academia Galega y la Universidade de Vigo, que durante los próximos meses ofrecerá exposiciones, publicaciones, ciclos de conferencias, conciertos y otros eventos en toda Galicia. Asimismo, Rosario Álvarez, vicepresidenta del Consello da Cultura Galega, pidió la participación de los estudiosos de la obra de Rosalía de Castro en el congreso que, con el mismo motivo, prepara esta institución.
La Asociación de Escritores en Lingua Galega, que a la misma hora celebraba un acto de homenaje ante la tumba de Rosalía en Bonaval, reivindicó para la autora de Cantares gallegos «un panteón laico de acceso e propiedade pública». A esta demanda se sumó el presidente de la Real Academia Galega, Xosé Luís Méndez Ferrín, quien afirmó que Rosalía está «indignamente enterrada nun espazo que lle foi arrebatado ao pobo galego», en referencia a la iglesia de Bonaval donde se ubica el Panteón de Galegos Ilustres.
Cerró el homenaje en Padrón el conselleiro de Educación e Cultura, Xesús Vázquez, quien se refirió a Rosalía como «a gran voz que cambiou a dimensión e perspectiva desta terra». Entre las iniciativas de su departamento para este año destacó la promoción de la figura de la poeta del Sar en el mundo anglófono (*).
En la difusión internacional también incidirá la Universidade de Vigo, cuyo vicerrector, Xosé Henrique Costas, dijo que la institución trabaja actualmente en la traducción de la obra de Rosalía a más de cincuenta idiomas.
La Voz de Galicia, 25 de febrero de 2013.
                 (*) ¿ Y el mundo francófono, no existe ?

 
 
CAMPEONATO DE BAGADOU: AURAY EN EL PODIO  (sólo un día ...)!
En el campeonato de bagadou (primera categoria) que se desarrolló el 24 de febrero en Brest, hubo una sorpresa, siendo el bagad de Auray (Kevrenn Alre) sagrado vencedor de la ronda destronando al Bagad Kemper que tomó el título en 2012.
« Os lo digo : el resultado puede sorprender” advirtió Bob Haslé, Presidente del jurado, poco antes del anuncio público de los resultados. Sus palabras fueron sólo suaves eufemismos a la explosión de alegría que resonó en el gran teatro del Quartz. El ganador de la primera ronda del 64ª Campeonato nacional primera clase de bagadou no es otro que el bagad de Auray, destronando los meticulosos gaiteros del bagad Kemper.
"Fue un poco inesperado”, dijo Thomas Fortin, talabarder y clarinetista de la Kevrenn Alre. Con una composición tradicional del Pais de Vannes, el bagad llegó por delante de Cap Caval (Sud-Finistere). Y en el tercer escalón: el bagad Kemper.
Por el momento, los Alréens van a celebrar esta primera victoria: "la última vez que terminamos primeros, fue en 2006! Así que lo celebraremos como se debe! », se exclamó Julien Le Blé, también talabarder y director musical del grupo. "Pero no olvidar siempre la siguiente: el Festival Intercéltico en Lorient el 3 de agosto. Ya he preparado una nueva suite... ».
Joven y dinámica, la Kevrenn Alre, mezcla su impregnación tradicional como su apertura en la  modernidad musical.
Ultima hora: hubo un error en el descuento de los puntos. 6/1000° (!) separaron las dos bandas y finalmente cap Caval fue declarado vencedor ...
Résultados : 1. Cap Caval (Plomeur, 29), 2. Kevrenn Alre, 3. Kemper ; 4. Locoal-Mendon ; 5. Briec ; 6. Pontivy ; 7. Penhars (Quimper) ; 8. Saint-Malo ; 9. Vannes ; 10. Saint-Nazaire ; 11. Elven ; 12. Moulin Vert (Quimper) ; 13. Perros-Guirec ; 14. Quimperlé ; 15. Plougastel.

LE VILLAGE QUI FAIT A NOUVEAU DES ENFANTS:
Après s'être dépeuplé, des villages de montagne en Galice retrouvent grâce aux yeux de citadins fuyant la crise. Petit à petit, les maisons en ruine sont restaurées, des activités renaissent, et l'école résonne à nouveau du brouhaha des enfants.
La petite Clara est née. Les habitants de Froxán, en Galice n’avaient pas alimenté le carnet des naissances depuis la venue au monde du petit Javier de la Casa de Río… il y a près de 27 ans.
La naissance de cette petite fille en novembre dernier est vraiment la nouvelle du siècle, dans cette vallée de la Sierra del Caurel (ou Serra do Courel, en galicien) aux maisons serrées les unes contre les autres, agrippées aux flancs des montagnes comme les anciens s’agrippent à la cuisinière pour résister aux mois de frimas.
Ce hameau médiéval composé d’une cinquantaine de maisons a été classé en 2007 “Bien d’intérêt culturel” (BIC) par la Xunta, le gouvernement galicien, en raison de son intérêt ethnographique. Les rues ont été pavées et le hameau s'est doté d’un éclairage public, mais le statut de BIC ne lui aura pas apporté grand-chose. Peu de temps auparavant, Susana Costa et Toño Visuña avaient quitté la Catalogne pour ouvrir ici un gîte rural, A Casa da Aira, qui avait remis Froxán sur les itinéraires touristiques. Le couple est arrivé avec le petit Arnau et c’est lui, aujourd’hui âgé de huit ans, qui a décidé que sa petite sœur, cette enfant vouée à ramener un peu de lumière dans le village, porterait le nom de Clara.
Cela faisait des années que la mairie de Folgoso do Courel [dont dépend Froxán] n'avait pas enregistré de naissance. Cette commune de la province galicienne de Lugo vit dans l'attente que l’administration régionale veuille bien tenir parole et le déclarer parc naturel. Et si les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent, les cratères qui se creusent dans les ardoisières, et les débris qui s’accumulent dans les cours d'eau sont en revanche des réalités tangibles. Dans les années 1970, la population comptait plus de 3 600 habitants ; ils ne sont plus que 1 200 sur la totalité de la commune (dont 25 à Froxán). L'exode a été massif. Les jeunes sont partis en Suisse, à Barcelone ou à Madrid.
Avec la crise, les premiers ne reviennent pas. On voit en revanche rentrer ceux qui avaient émigré sans quitter l'Espagne, ou bien leurs descendants, déjà. Toño était parti à l'âge de 18 ans de son village, ou plutôt de son enclave, A Pendella, aujourd'hui presque totalement en ruines. Susana, elle-même née à Barcelone, avait une grand-mère originaire des prés d'A Campa, engloutis il y a plusieurs dizaines d'années par l'exploitation ardoisière la plus puissante du monde. En août dernier (et c'est la deuxième meilleure nouvelle qu'on ait entendue à Froxán depuis longtemps), le village a vu arriver de Tarragone (Catalogne) David Rodríguez, architecte de son état, et Sonia García, employée administrative, et leurs deux petites filles, Victoria, trois ans, et Adriana, 19 mois. Leur seul lien avec cette vallée: une vieille maison.
L'effondrement du secteur du bâtiment avait contraint David à fermer son cabinet, et Sonia, voyant des nuages noirs s'amonceler dans le ciel de son entreprise, a préféré démissionner. Ils ont remis en état leur maison à Froxán et, depuis qu'ils y vivent, la vie leur semble plus douce.
Sur cette commune riche en ruines vendues une bouchée de pain, David voit les commandes et les chantiers de réhabilitation se multiplier.
"Je ne dis pas ‘à cause’ de la crise, je dis ‘grâce à la crise’”, répond l'architecte quand on l'interroge sur le tournant qu'a pris sa vie. Ici, les petites jouent à cache-cache dans le tronc creux d'un arbre centenaire. La plus grande rentrera l'année prochaine à l'école, la seule du coin, à Seoane do Courel. Elle rejoindra les huit autres élèves de maternelle auxquels la Xunta refuse une classe et des instituteurs, trop soucieuse de faire des économies, condamnant à mort cette Galice dépeuplée.
Pour éviter que les plus petits ne partent pour une école d'une autre commune, les professeurs, ardents représentants de cet esprit de survie typique de la montagne, se sont organisés pour faire la classe aux moins de six ans de Seoane. Et c'est sans aucune contrepartie que ces enseignants surdiplômés prennent en charge des maternelles. Les quelque 30 enfants scolarisés ici jouent tous ensemble, tous âges confondus. Les parents sont, dans le désordre, des travailleurs indépendants qui se sont lancés dans l'hôtellerie et le tourisme, des employés des carrières, des retraités des ardoisières, qui à 40 ans ont dû cesser le travail à cause de la silicose qui les frappe, ou encore des rêveurs qui sont arrivés ici en quête d'un monde meilleur et d'une eau du robinet qui ne sentirait pas le chlore.
Dans la Sierra del Caurel, on n'a pas l'embarras du choix sur le marché du travail : les travaux forestiers confiés par les pouvoirs publics tombent toujours aux mains de grandes entreprises venues d'ailleurs, qui amènent avec elles une main d'œuvre à bas prix originaire d'Europe de l'Est. Si Clara est la première enfant à voir le jour depuis si longtemps dans ce village protégé, c'est dans un village fantôme qu'ont résonné les premiers cris de la petite Tegra.
Hórreos était jadis un gros village composé de solides maisons, d'une église, d'un cimetière et d'une fontaine commune. L'Icona (Institut de conservation de la nature) a fait main basse sur ces montagnes et ses ingénieurs sont venus planter des pins à tous les coins de bois. Ils ont interdit aux habitants de laisser paître leur bétail et, prétextant que les chèvres allaient manger les jeunes pousses des arbres de l'Etat, les gardes-forestiers ont fait pleuvoir les amendes sur le village.
Si bien que tout le monde a fini par partir. Hórreos a même disparu de la signalisation routière. Durant les 30 années qui ont suivi, le village a peu à peu été détruit sous les assauts d'une sorte de squat touristique, accueillant un véritable catalogue de tribus urbaines, et les choses ont tourné court. Il y a quatre ans, Pilar Veiga, une enseignante de Lugo, et Pedro Romeo, un musicien d'A Estrada, sont tombés amoureux de l'endroit et ont remué ciel et terre pour retrouver les propriétaires d'une des ruines, qui ont accepté de la leur revendre 6 000 euros.
Le couple voulait élever des chèvres et rendre à Hórreos ces troupeaux jadis persécutés par les pouvoirs publics. Ils venaient juste de refaire le toit de la maison quand Tegra est née. Depuis, au moins deux familles, l'une de Madrid, l'autre de Vigo, ont envisagé d'acheter une maison au village. Mais pour l'heure, Pilar et Pedro n'ont toujours pas de voisins. Et il n'y a qu'à l'école que Tegra voit d'autres enfants.
                                                      D’après El Pais, 7 janvier 2013.

COMPOSTELLE : STATISTIQUES DU PÉLERINAGE 2012.
Le bureau des Pèlerinages de Saint Jacques de Compostelle vient de publier ses statistiques portant sur l’année 2012.
Au total, ce sont 192.488 pèlerins qui ont effectivement parcouru de façon « officielle » le Camino. Il y en a sûrement davantage qui l’ont effectué pour des raisons autres que religieuses et n’entrent pas dans la statistique. Qui qu’il en soit, les chiffres sont intéressants et parfois surprenants. Que l’on en juge :
* Sexe : 57% sont des hommes et donc 43% des femmes ;
* Moyen : 86% sont venus à pieds, 13% à bicyclette et 0,01% (22 personnes) en chaise à roulettes.
* Motif: 41% déclarent un motif religieux, 52% religieux et autre et 6% non religieux.
* Nationalités : 49% d’espagnols, 8% d’allemands, 4% de français. Certains viennent de très loin : Pérou, Israël, Philippines ... il y avait même un népalais.
* Lieux de départ: la ville la plus citée est … Sarria avec 21% des départs suivie de Saint Jean Pied de Port (11%). Bien plus loin du moins dans la statistique : Le Puy (1,7%), Vézelay (0,09%), la France sans précision : 79 personnes soit 0,04%. La Bretagne ne figure pas dans les statistiques : il faudra leur souffler l’idée pour l’avenir ....
* Age : 28% de moins de 30 ans, 56% de 30-60 ans et 14% plus de 60 ans.
* Itinéraires: 70% ont suivi le Camino Francés, 13% le Portuguais,6% celui du Nord et 1,8 % le Camino Inglés.…
* Origine en Espagne : 9% de madrilènes, 7% d’andalous et 3% de galiciens.
* Professions:  11% de retraités, 22% d’employés, 3% d’ouvriers 2% de chômeurs et 0,6% de prêtres.
Nous tenons cette étude complète à disposition de qui le souhaite. Il suffit de nous la demander en écrivant à bretagne.galice@gmail.com

 
JORGE COIRA AUX RENCONTRES DE CINÉMA EUROPÉEN DE VANNES :
Jorge Coira Nieto est né à Rábade (Lugo) en 1971. Il a commnencé sa carrière dans les années 90 avec plusieurs courts métrages puis collaboré à la télévision galicienne (TVG) avec une série « Terras de Miranda » (clin d’œil au Merlin de Cunqueiro ?) puis des téléfilms. “Gran Liquidación” fut récompensé par la Ville de la Corogne. Puis il fut déclaré « meilleur court métrage » lors de la Semaine du Cinéma Celtique. Ourense, Vilafranca, Taormina, Jorge Coira engrange les distinctions. Avec « 18 Comidas » (2011), il recevra un hommage international.
Parmi ses nombreuses productions: Os titirinautas 
(1993), Vida nas mareas (2000), Padre Casares (2008) et 18 Comidas (2010) qui sera présenté à Vannes lors des 12° Rencontres de Cinéma Européen organisées par Cin’écran du 20 au 26 mars.
18 Comidas :Une femme mariée, au bord de l'alcoolisme, semble s'ennuyer voire regretter certains de ses choix. Elle invite à déjeuner un joueur de guitare de rues, qui a toujours été l'un de ses amis. Un célèbre acteur de série télé prépare le petit déjeuner pour sa petite amie, mais débarquent à l'inproviste son oncle et un ami, un peu éméchés. Un amour semble naître entre un jeune homme (dont c'est l'anniversaire) et une magnifique brune qui est en couple avec un homme plus âgé. Un homo attend son frère pour déjeuner, son ami fait la cuisine... En bref, « 18 comidas » est un recueil d'histoires d'amours et de besoin de l'autre, une histoire d'adieux et de renouvellement, qui ne laissera pas indifférent.
Cin’écran : www.cinecran.org

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire