jeudi 9 septembre 2010

Bulletin n°6 - Septembre 2010.




COMITE BRETAGNE-GALICE

Kevredigezh Breizh-Galiza
Asociación Bretaña – Galicia

Bulletin N° 6 – Septembre 2010
Siège : mairie de Mur de Bretagne – 22530.
Adresse postale : 3 Rue Yves de Kerguélén – 56000 Vannes. Téléphone : 02.97.40.72.40.
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BONNE RENTREE A TOUTES ET A TOUS !
Le temps passe vite, l’été s’effiloche …. Les plus jeunes ont repris le chemin des classes et nous, nous n’allons pas tarder à retrouver nos associations et comités.Nous espérons que l’été vous aura permis de vous rendre en Galice ou de rencontrer des galiciens lors des nombreuses fêtes qui se sont déroulées en Bretagne: Quimper, Lorient …Depuis quelques mois, les contacts se sont multipliés avec nos amis galiciens, ce nouveau bulletin en atteste tant au niveau des jumelages comme Mur ou Lesneven, que des institutions. Nous sommes sur la bonne voie, les premiers succès peuvent et doivent nous inciter à poursuivre sur le chemin tracé par Robert Omnès.Et pour bien commencer cette nouvelle saison, un trait d’humour. Il n’a pu vous échapper que l’Espagne avait remporté la Coupe du Monde de football. Rien de tel qu’une bonne victoire pour rassembler quelques heures durant tout un peuple, oublier la crisis, tracas et soucis quotidien ! C’est le message euphorique que nous adresse le quotidien De Luns a Venres:
Bonne « reprise » à toutes et à tous et à bientôt lors des activités et manifestations qui nous permettront de nous rassembler autour de la Galice.
Pierre Joubin,
Président du Comité.
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LA VIE DES JUMELAGES:

Du 17 au 25 août, une quarantaine de Galiciens d’As Pontes a séjourné à Lesneven,
comme tous les deux ans.

Un jumelage pour tous les âges:
Un séjour de groupe est organisé chaque été, en alternance, dans l’une ou l’autre des deux villes jumelles. Cette année c’était au tour des Galiciens d’être reçus à Lesneven par leurs amis bretons. La délégation était conduite par Anton Ferreiro, président de l’Irmandade (comité de jumelage d’As Pontes) et José Alén Alvarez, adjoint au maire d’As Pontes.
Principe immuable depuis la création du jumelage, tous ont été accueillis dans des familles. Le groupe était constitué de jeunes et d’adultes, de 11 à 70 ans, ce qui témoigne du dynamisme d’un jumelage qui s’adresse à toutes les catégories d’âges. A noter également, parmi les invités galiciens, les cinq musiciens du groupe Muxarega (As Pontes), qui se produisent, en Galice et ailleurs depuis quinze ans.
L’ensemble du séjour des Galiciens à Lesneven a été couvert par la télévision d’As Pontes qui avait dépêché sur place un cameraman et un reporter.
Initialement, une petite délégation de la municipalité galicienne de Fene devait accompagner le groupe d’As Pontes en Bretagne, afin de préparer un futur jumelage avec Plabennec. Mais cela n’a finalement pas pu se faire, le maire de Fene ayant été retenu au dernier moment. Ce n’est que partie remise : le projet Plabennec - Fene est toujours sur les rails.

Un programme varié.
Dès leur descente du bus, le mardi soir, les Galiciens ont été accueillis par des représentants de la municipalité de Lesneven, par le Bagad Bro Even, et, bien entendu, par les familles qui les hébergeaient. Le lendemain, après avoir été reçus par le maire Jean-Yves Le Goff et de son équipe, Bretons et Galiciens ont participé à un pique-nique, sur les dunes de Ménéham en Kerlouan, ce qui a permis aux uns et aux autres de mieux faire connaissance
Le jeudi, une excursion a conduit les visiteurs et leurs hôtes à Saint-Malo et au Mont Saint-Michel. Le lendemain soir, un grand concert était organisé à Lesneven, en l’honneur des invités galiciens, par le Comité de Jumelage et le Comité des Fêtes de la ville. Le groupe Muxarega s’est produit en première partie, faisant découvrir au public la musique traditionnelle de la Galice ainsi que des morceaux plus “folk-rock”. La seconde partie du concert était animée par un groupe de ska de Rouen, Zikatatane.
Le samedi, une seconde excursion comprenant une petite promenade en mer a permis aux Galiciens et aux Bretons de visiter le château du Taureau situé sur un îlot rocheux en baie de Morlaix. Le lendemain, chaque famille a pu faire découvrir aux invités l’endroit de son choix. Cette journée libre est aussi un moment privilégié pour faire participer les Galiciens à la vie de famille en Bretagne.
Le lundi matin, tous ont visité le marché hebdomadaire de Lesneven qui est l’un des plus importants de la région. Malheureusement, les rencontres sportives et les jeux traditionnels bretons qui étaient au programme l’après-midi ont dû être annulés pour cause de pluie.
Un buffet d’adieu, qui a rassemblé quelque 150 personnes, a clôturé ce séjour le mardi soir. Cette soirée a été animée par Muxarega et par le Bagad Bro Even. Les deux ensembles ont d’ailleurs pris date pour des échanges musicaux à venir.
C’est finalement sous des trombes d’eau – mais il y en avait aussi dans les yeux ! – que les invités ont repris la route le mercredi matin. Habitants d’As Pontes et de Lesneven se sont promis de se retrouver en Galice l’an prochain pour le 20ème anniversaire du jumelage.

Des activités tout au long de l’année:
Si le séjour de groupe, en été, constitue la plus importante manifestation du jumelage, d’autres activités sont menées, tout au long de l’année, par les deux comités. Par exemple, des cours du soir de français sont dispensés à As Pontes et des cours du soir d’Espagnol à Lesneven. Une trentaine de personnes, de part et d’autre, y participent, répartis en groupes de niveaux différents. Le comité lesnevien apporte par ailleurs son aide aux étudiants ou lycéens de la région pour des stages en entreprises en Galice, des travaux de recherche, des actions dans le domaine touristique…
Le jumelage soutient aussi des initiatives individuelles : ainsi, au printemps dernier, André Ollivier, qui s’était lancé dans un tour d’Espagne à vélo, a été reçu à As Pontes. Les deux comités s’efforcent par ailleurs de renseigner les personnes qui envisagent de voyager dans l’une ou l’autre région, en diffusant de la documentation ou en aidant ces personnes à préparer leur voyage. Des liens étroits ont également été tissés avec l’Association Bretonne des Amis de Saint-Jacques de Compostelle afin d’informer les futurs pèlerins.

Préparation du 20ème anniversaire:
L’an prochain, le jumelage Lesneven – As Pontes fêtera donc ses vingt ans. A cette occasion, un double échange sera peut-être organisé en été : séjour des Lesneviens à As Pontes et des Pontésiens à Lesneven. Depuis 1991 l’enthousiasme pour le jumelage n’a faibli ni d’un côté ni de l’autre. Ceci est
certainement dû au fait que, dans les deux villes, les échanges sont organisés par deux comités de type associations loi de 1901. Ce fonctionnement est indispensable au bon fonctionnement des jumelages : lorsque les relations sont gérées directement par les municipalités, les aléas électoraux conduisent parfois rapidement à un désintérêt pour ce type d’échanges.
Les vingt années de relations ininterrompues entre Lesneven et As Pontes permettent de considérer ce jumelage comme une “référence” en ce qui concerne les liens entre communes bretonnes et galiciennes. Le comité Lesneven - As Pontes et l’Irmandade As Pontes - Lesneven sont d’ailleurs régulièrement consultés lorsque de nouveaux projets de jumelage voient le jour entre les deux régions. C’est actuellement le cas pour le projet Plabennec – Fene et le projet Plougonvelin - Fisterra.
Malgré ce savoir-faire largement reconnu et le dynamisme des échanges entre Lesneven et As Pontes, la rencontre de cet été n’a pas bénéficié de subventions européennes. Il est vrai que, depuis le lancement des échanges en 1991, le jumelage a obtenu 17 fois l’aide financière de la Commission Européenne mais, cette année, le rejet de la demande par Bruxelles a été mal ressenti, tant à Lesneven qu’à As Pontes. Reste à espérer que les instances européennes feront un effort à l’occasion du 20ème anniversaire l’an prochain.
Claude Le Menn.
Contacts: www.lesnevenaspontes.webou.net/ lesnevenaspontes@aol.com

UN GROUPE DE SARRIA A MUR :
Initié par Philippe Remaud il y a douze ans, le jumelage Mur de Bretagne-Sarria est l’un des plus actifs de notre région.
Cette année, trente sarrianos ont séjourné dans notre région; accueillis en familles, ils ont participé à la vie locale, visité le Cap Fréhel, le pays du Roi Morvan.
Les liens entre les deux communes sont très forts, les échanges scolaires, touristiques, professionnels sont réguliers. Voici un extrait d’un article du quotidien « El Progreso » :

Doce años de hermandad con Guerlèdan
Desde la creación de la hermandad entre Sarria y Guerlèdan, en los años noventa, numerosas familias han participado ya en la experiencia de convivencia que los lleva a conocer la localidad hermana. Este año una treintena de sarrianos, junto al alcalde y varios ediles, viajó a la Bretaña francesa, visita que fue si cabe más especial porque se cumplen doce años del hermanamiento.
Los sarrianos fueron recibidos por el alcalde de Mùr de Bretagne. En el acto, el regidor resaltó la buena salud de la unión entre las localidades francesa y gallega.
“Lo importante de este tipo de viajes son los vínculos que se crean con las familias de acogida, que llevan a la creación de verdaderas amistades» Pero como resaltó Claudio Garrido .Además, el alcalde hizo especial hincapié en que «la Unión Europea está formada por la unión de países, el hermanamiento de comunidades, pero al final lo importante son los lazos que se crean entre las personas».
Según explicó, la finalidad principal de esta actividad es fomentar el conocimiento y la solidaridad entre las comunidades. r este motivo, el programa del viaje dio a la expedición sarriana la oportunidad de asistir a conferencias de diversas temáticas, que los ayudaron a conocer todo tipo de detalles sobre la vida en Guerledan, desde cómo se desarrolla la agricultura de la zona hasta cómo funcionan los servicios públicos franceses.
Los vecinos de Sarria pudieron visitar, además, lugares que son un referente en Bretaña, como unas nuevas instalaciones deportivas en un lago de la zona o una granja completamente ecológica. Y, por supuesto, también pasaron tiempo con las familias de acogida para estimular la creación de vínculos entre los hermanos.
«Ha sido una experiencia positiva, con una gran acogida como todos los años que se ha celebrado. Toda la villa se ha volcado para recibirnos, nos han hecho sentir muy a gusto, casi como en casa», valoró el alcalde, satisfecho con los resultados del viaje que finalizará hoy, cuando la expedición sarriana parta de regreso a casa y pensando ya en el próximo año, en el que los hermanos bretones viajarán a Sarria.
Sheila Losada / El Progreso (Sarria). Photo EPL.

LORIENT-VIGO: les échanges relancés:

Le Festival Interceltique est toujours un moment privilégié pour rencontrer partenaires et amis. Ainsi la Ville de Lorient a invité ses jumeaux galiciens poursuivant ainsi la relance des échanges revitalisés depuis la visite d’élus de Vigo l’an dernier. Cette année, ce sont Santiago Dominguez Olveira, premier adjoint (debout sur la photo), Xesus Lopez Carreira, délégué à la culture, et Yolanda Veloso Rio, déléguée à la jeunesse et aux Langues, qui ont conduit une importante délégation d’élus et de responsables des secteurs culturels et touristiques.
De nombreux projets ont été débattus et étudiés entre autre notre proposition d’un concert à Vigo rasssemblant le Bagad de Lorient et des bandas locales à l’occasion de la Fête de la Bretagne en mai prochain.
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UN ENTRETIEN AVEC RAMON CHAO :
Philippe Le Goff nous a transmis un entretien publié par le « Xornal de Galicia ». Nous en publions quelques extraits.

Chao: “Entrei en Radio France porque falaba galego”
A cita é na Avenue Flouquet de París, preto da Torre Eiffel. Ramón Luís Chao Rego (Vilalba, 1935) chega en moto dende outro distrito da capital francesa, pilotando unha Honda modelo Rebel. “Como non pode ser Doutro xeito, tratándose de min”, di cun sorriso este chairego “rebelde con causa” minutos antes de presentar a edición gala do seu libro Prisciliano en Compostela, con limiar de Ignacio Ramonet e publicada por “Terre de Brume”.
Neste Xacobeo 2010, estamos no tempo de Prisciliano?
Sen dúbida, cada vez máis. As peregrinacións a Fisterra son tan importantes como as de Santiago. Por suposto que a xente vai a Compostela, pero moitos non son crentes. A Igrexa vai encamiñada ao que quería Prisciliano: que as mulleres oficien, que os cregos poidan casar… Hai unha parte da Igrexa que pensa así, que amosa preocupación real pola pobreza, pero a institución non.
Debería evolucionar co tempo?
Precisamente veño de publicar en Le Monde Diplomatique un artigo longo e autobiográfico sobre a miña experiencia nun internado ao que fun en Madrid cando contaba dez anos de idade. E no meu primeiro libro, O lago de Como, tamén contaba algunha historia sobre iso. Algún interese debeu ter porque a obra foi finalista do Premio Nacional de Literatura.
E os seus comezos en París? Como foi a primeira etapa en Radio France?
É curioso, entrei en Radio France porque falaba galego. Atopara un anuncio no que solicitaban un colaborador que soubese español, portugués e música, para ser ilustrador sonoro das emisións. Ao falar ben o galego dixen que era portugués, e entrei sen problemas. Alí estaban todos, dende Alberti ata Bacarisse, pasando por Vargas Llosa, García Márquez, Onetti, Cortázar, Benedetti… Era o ambiente de Radio France en 1960. Despois tiven a sorte de traballar para Triunfo.
En Triunfo asinou destacados artigos sobre literatura latinoamericana. Como ve o panorama actual en comparanza con aqueles anos?
Teño unha visión moi pesimista da evolución da humanidade; dende entón ata hoxe hai unha diferenza enorme, incluso no que se refire a pensadores ou escritores. Daquela tiñamos a Sartre, Camus… e agora non temos autores dese talle, xa non é o mesmo.
Desapareceron os grandes pensadores?
O neoliberalismo acaba con todo. Trátase de consumir, gañar e consumir.
É Ramón Chao Rego, como pai de Manu Chao, o pai máis célebre do mundo?
Unha vez dixéronme: “Despois de Bush, es o pai máis célebre do mundo”. Eu respostei: “Que non sexa o primeiro paréceme mal”. A verdade é que teño unha gran satisfacción, o orgullo é un sentimento que non me gusta. Paréceme extraordinaria a bondade do meu fillo Manu; deume moitas leccións na vida. Unha vez díxome: “Papá, non hai que enfadarse nunca”. E noutra ocasión: “Todo o que se fai ás présas o tempo non o perdoa”. El quere moito a familia, as orixes, Galicia, Vilalba…
Unha satisfacción e unha frustración?
A satisfacción é facer o que fago, porque estaba condenado a quedar en Vilalba. A miña frustración, non ser Cervantes.
Que supuxo para vostede o Galardón das Artes e das Letras que lle entregou o Goberno francés en 1991?
Nada, sinceramente. Non fun recollelo. E tampouco contestei, aínda que agora penso que quizais debín facelo. E anos despois concedéronme tamén o de Oficial das Letras. Tiveron a calada por resposta. Non me importa, comprendes? En España outorgáronme a Medalla ao Mérito Civil, e pasei de recollela. De feito, nunca o digo e non figura nas miñas biografías.
Que proxectos ten en mente?
Facer o Camiño de Prisciliano, dende Francia ata Fisterra, co meu amigo Ramonet.

DES NOUVELLES D’AS PONTES:
Os mando unas fotos de la inauguración del nuevo parque parque municipal, que ahora recuperó su antiguo nombre de "Campo da Feira", porque allí antiguamente se celebraban las ferias del ganado los días 1 y 15 de cada mes en una parte, y en la otra era campo de fútbol y en donde se celebraban las fiestas del verano. También van fotos de la remodelada Praza do Carme y de los nuevos paneles de los hermanamientos.
Este fin de semana estamos de fiestas en A Fraga. Ayer fue el festival rock y hoy el festival de folk, en el que intervendrá Muxarega, que también estará en Lesneven. Mañana, el Día Nacional de Galicia, es la Romaría da Fraga, que muchos de vosotros ya conoceis. Se calcula la asistencia de unas 15.000 personas.

As Pontes tiene 6 hermanamientos. Con Ferrol, Viveiro y Ortigueira se realizaron los actos de hermanamiento en los años 1974, 1975 y 1976. Hay constancia de ello en las actas de los plenos municipales de esos años, además de los cuadros con los pergaminos firmados por los alcaldes de entonces. Las actas se firmaron el día 25 de julio de cada año coincidiendo con la Festa da Fraga, una tradicional romería que se celebra desde 1904 y con la que se finalizan las fiestas patronales de As Pontes.
Ahora voy hacer unha reportaje sobre la parroquia de Piñeiro (está en fiestas), del concello de Xermade, vecino de As Pontes. Puedes ver reportajes anteriores de otras parroquias y artículos sobre deportes (firmo como AF) en la web www.amigus.org/
Un fuerte abrazo para todos desde As Pontes.
Antón Ferreiro

LE BLOG DE MANUEL RIVAS:
Claude Le Menn nous signale que Manuel Rivas vient de créer un blog : http://manuelrivas.blogaliza.org/.org/
Manuel Rivas est né en 1957 à La Corogne. Son œuvre littéraire, traduite en plusieurs langues, est centrée sur la terre galicienne et sa culture, en développant tout particulièrement les questions de l'émigration, des crimes du franquisme et des destructions de la guerre civile. Il est un membre fondateur de Greenpeace Espagne, organisation dans laquelle il a exercé des responsabilités durant des années. Il a joué un important rôle durant le crise du Prestige en 2003 et à ce titre a collaboré à l'élaboration de la charte citoyenne Nunca Mais. Ses nouvelles "La langue des papillons » et « le crayon du charpentier » ont été portées à l’écran.

WEB WEB WEB WEB ……
La Xunta de Galice propose un site très intéressant sur la diaspora galicienne: www.cronicasdelaemigracion.com/galicia/
Un autre site www.galiciaaberta.com/ permet d’obtenir des infos sur la Galice et par liens l’on accède également aux autres communautés (Asturies, cantabrie, Andalousie …).

ECHOS DE L’INTERCELTIQUE :
Bien que placé cette année sous le signe de la Bretagne, la Galice était très présente lors de cette 40° édition du Festival Interceltique. Une pensée tout d’abord pour Luz Casal, qui aurait bien aimé être des nôtres et à qui nous souhaitons un prompt et durable rétablissement.


Nous avons eu le plaisir de retrouver notre ami Alvaro Seivane dont le stand est le point de ralliement du monde de la cornemuse.
A quelques mètres et pour la première fois, l’Office de tourisme de Vigo était présent ; nous y avons été reçus par Richard et Manuel.

Parmi les groupes galiciens, nous avons pu remarquer la participation de l’Ecole de Gaitas d’Ortigueira, la plus ancienne formation de Galice qui rassemble un grand nombre de gaiteros de tous âges qui oeuvrent pour la diffusion de la musique traditionnelle. L’Ecole est à l’origine du Festival créé en 1978. En voici un bref historique:
Comezou sendo un colectivo de xentes con inquietudes no terreo do folc e a música galega en xeral e converteuse na semente do que sería a primeira formación dunha banda de gaitas en Galicia, ademais de ser a fundadora do Festival do Mundo Celta. Un novo tipo de formación baseada no respecto á música de raíz e á gaita.
Decana das escolas de gaita de Galicia retoma a reivindicación do papel da gaita galega dentro da cultura tradicional, fronte a estereotipos alleos ao propiamente noso.
O seu repertorio nútrese na actualidade tanto de pezas tradicionais como de temas de autor e composicións arranxadas polo seu novo director, Rodrigo López.


SEWR OROI: UNE NOUVELLE PUBLICATION DE NOS AMIS GALICIENS POUR RESSERER LES LIENS ENTRE NOS DEUX REGIONS:
Notre ami Manolo Camba Gayoso, président de la Liga Céltiga Galaica, que nous avions rencontré à Mondoñedo lors de notre voyage d’études en mai dernier, nous avait promis de donner un nouvel élan aux échanges entre la Bretagne et la Galice. Et sans avoir tardé, il nous présente la nouvelle publication de la LCG: SEWR OROI. Ce premier numéro comporte un hommage chaleureux à notre ami Robert Omnès et nous y sommes particulièrement sensibles.

É para min un verdadeiro placer presentarvos o primeiro traballo da LCG encamiñado a afondar as nosas relacións con o povo bretón.
SEWR OROI quér ser unha chiscadela da Treba Seúrra a vella Bretaña, nomeadamente a vila con a que están irmandados : MUR.
A Seurria, con as suas vilas de Samos, Sarria, Triacastela, Páramo, Incio e Láncara non poden estar máis de noraboa con esta nova publicación que actuará como embaixadora destes nobles eidos da Terra cara a vella Armórica, e de feito, como revulsivo social cara unha evolución deste particular irmandamento.
O dia sete sale a anunciada expedición da vila sarrián cara Múr, unha máis dende que fundaran o irmandamento. Alí irán de timoneis os nosos embaixadores da Treba Seúrra , que como membros da LIGA CELTIGA GALAICA deixarán en cada casa un exemplar desta novidossa publicación, editada en bretón e francés.
Con esta publicación, a LIGA CÉLTIGA GALAICA vé aberta a sua segunda fronte das suas relacións intercéltigas. Recordemos que a primeira fora a TRIADA , que ven actuando como ligación cara o povo Galés.
Seguimos avanzando. Grazas de novo os membros do Circulo Céltigo da Treba Seúrra polo paso dado na creación desta nova publicación.

Manolo Camba Gayoso
Presidente. Liga Céltiga Galaica

LE CERCLE DE VANNES A MOAÑA :
Le Cercle de Vannes a participé en juillet au Festival Interceltique de Moaña (Pontevedra). Voici ce qu’en dit le quotidien « Faro de Vigo » : « Desde la Bretaña francesa viene el Cercle Celtique de Vannes, en su caso los ropajes serán del siglo XX, con tres tipos de trajes distintos para las chicas que representan las distintas escalas sociales. El uniforme de los bretones, es de fiesta e incluso lo utilizaban para casarse”.
Les différents groupes ont été reçus par le maire de la commune, Xosé Manuel Millán, et Eugenio Piñeiro, organisateur du Festival.

LES BRETONS DE GALICE S’ORGANISENT:
Les bretons de Galice se rassemblent à l’initiative de Nicolas Deval, animateur d’une association nautique, l’AGAN (Asociacion Galega de Actividades Nauticas). Nicolas travaille en Galice dans le cadre du projet NEA2 (Nautisme Espace Atlantique), projet coordonné par le Conseil régional de Bretagne rassemblant l’Irlande, le Portugal, l’Andalousie, la Basse Normandie, les Pays de Loire, l’Angleterre et la Galice sur un projet de développement durable des activités nautiques. Site http://www.nea2.eu/
Dans l'immédiat les activités demeurent "en réseau" lequel rassemble 25 personnes mais la constitution d'une association est envisagée. Parmi les nombreux projets déjà envisagés: hommage à Robert Omnès, participation à la prochaine Fête de la Bretagne … Sur notre photo, premier rassemblement sur la place de l’Obradoiro à Saint-Jacques. Pour contacter Nicolas : nicolas.derval@gmail.com
Un site facebook a également été constitué: www.facebook.com/bretonsdegalice ainsi que http://bretonsdespagne.wordpress.com/about/region-par-region/bretonnes-de-galice/

Je me souviens du jour où j’ai passé la frontière espagnole, nous écrit Nicolas, avec ma twingo chargée à bloc, aucun endroit prévu pour dormir, pas de piste job et 3 directions possibles : Barcelona (la raison), Madrid (la raison), Santiago de Compostela (le cœur, et le plan de route). Je me rappelle clairement de ce dilemme dans ma tête, mais l’adrénaline et l’amour de la Galice (ou de la Bretagne?) ne m’ont pas laissé le choix, et avec le recul je constate c’est autant le cœur que la raison qui ont prévalus…
L’idée d’un réseau en Espagne n’est pas venue tout de suite, au départ il s’agissait d’une lubie : celle de fêter mes 5 ans de vie espagnole en réunissant d’autres Bretons autour d’un pique-nique, dans la période de la Saint-Yves (j’avais déjà prévu de faire quelquechose l’an dernier, mais c’était tombé à l’eau…).
C’est ainsi que j’ai pris contact avec différents réseaux de diasporas bretonne, et c’est avec les bons tuyaux d’Olivier Balavoine et de Guillaume Battault, de BZH Network, que j’ai commencé à localiser mes premiers compatriotes Bretons de Galice et à les réunir autour de Facebook… mais des Le Goff et des Jaouen il n’y en a pas qu’en Galice, et rapidement le coeur l’a de nouveau emporté sur la raison…

Gijón arrancará su autopista marítima un año antes que Vigo
El puerto de Gijón arrancará su autopista del mar hasta el puerto francés de Nantes-Sa int Nazaire el próximo día 2 de septiembre, según ha informado la propia compañía GLD Atlantique Lines, un consorcio europeo formado por la naviera italiana Grimaldi, la francesa Louis Dreyfuss y los puertos galo y español. Esta fecha materializa la apuesta de la armadora francoitaliana GLD de cara a poner en servicio no solo la primera autopista del mar entre España y el país vecino, sino de toda la Unión Europea.
La autopista con cabecera en Gijón empezará con un buque que zarpará el día 2 de Nantes y llegará al día siguiente a la terminal de El Musel. Cada camión pagará 450 euros y los coches ligeros 99 euros por la travesía de 14 horas.
Si la de Gijón será la primera, la viguesa sería la segunda de las dos autopistas del mar entre los dos países vecinos se retrasa hasta el otoño del 2011 La planificada para Galicia unirá el puerto vigués con los franceses Saint Nazaire y Le Havre por el norte, y con el andaluz de Algeciras por el sur. El proyecto de la autopista del mar ha tardado cuatro años en desarrollarse y en resolver el lento papeleo burocrático y el trámite legislativo a nivel estatal e intraeuropeo. La idea de la autopista del mar, ha transcurrido casi una década.
(Résumé d’un article de la Voz de Galicia envoyé par Philippe Le Goff).

“Les nouveaux Chemins de Compostelle en terre d’Espagne”:
Un nouvel ouvrage de Patrick Huchet et Yvon Boêlle:
Voici qu’à côté du célébrissime « Camino Francès », se redessinent depuis peu, au travers de la Péninsule ibérique, ces voies pèlerines fort anciennes, dûment attestées à l’époque médiévale. Il était temps ! Le « chemin français » a acquis une telle notoriété, depuis les années 1980-1990, qu’il est aujourd’hui fort fréquenté, sillonné par des cohortes de jacquets, chaque année plus nombreux…Mais qui se souvient aujourd’hui que le premier « chemin pèlerin » fut celui d’Oviedo au « campus stellae », ce fameux « champ de l’étoile », où selon la tradition, l’évêque d’Iria Flavia, Théodomire, découvrit le tombeau de l’apôtre (vers 815-830), un « sépulcre couvert de pierres de marbre », enfoui sous les
broussailles. Née au IXè siècle, la voie d’Oviedo à la cité sainte de Santiago porte donc, à juste raison, nom de « Camino Primitivo ». Elle se parcourt aisément de nos jours, en deux semaines, dévoilant les somptueux paysages des montagnes asturiennes et campagnes galiciennes.
La « Via de la Plata » (1000 km – 35 étapes) dessine toute la riche palette des provinces d’Hispanie (Andalousie, Estrémadure, Castille, Galice) et de leurs villes emblématiques : Séville, Mérida, Salamanque, Zamora…
Partant de Bayonne, le « Chemin du Nord » longe les rives du Pays Basque, de la Cantabrie et des Asturies… Le « Chemin du Levant », lui, file depuis Valence, vers la Mancha et les fameux moulins de Don Quichotte… Quant au « Chemin Portugais »…
Après les nouveaux chemins de France, Patrick Huchet et Yvon Boëlle vous invitent à découvrir les mille et une merveilles de ces « nouveaux » chemins de Compostelle en terre d’Espagne.
Présentation en avant-première de ce nouvel ouvrage et débat le samedi 23 Octobre à la médiathèque de Carnac, 15h30, en présence des auteurs.
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PROCHAIN BULLETIN: 1er Novembre 2010.
PROXIMO BOLETIN: 1 de Noviembre 2010.
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